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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:06

Un fragment de sarcophage d'un Grand Prêtre du second Temple découvert


Un fragment du sarcophage d'un Grand Prêtre remontant au Second Temple juif de Jérusalem a été découvert au nord de la ville sainte, a annoncé lundi dans un communiqué l'Autorité israélienne pour les antiquités.

 

«Une découverte exceptionnelle, lors de fouilles conduites au nord de Jérusalem, a mis au jour un fragment du couvercle d'un sarcophage portant une inscription typique de l'époque du Second Temple», aux alentours du Ier siècle de l'ère chrétienne, a indiqué ce communiqué.

 

«Ce fragment, d'une longueur de 60 cm sur une largeur de 48 cm, porte l'inscription suivante, soigneusement gravée dans la pierre calcaire: +Ben HaCohen Hagadol+ (Grand Prêtre)», a-t-il encore relevé.

 

Les Prêtres appartiennent à la tribu des Cohen, selon la tradition religieuse juive.

 

Toujours selon le communiqué, «de nombreux prêtres ont servi au temple à l'époque du Second Temple, et il est impossible de savoir auquel l'inscription fait référence. Mais il s'agit probablement de l'un des prêtres ayant officié durant les années 30 à 70 de l'ère chrétienne».

 

Le communiqué rappelle que les prêtres les plus connus de cette période sont notamment Yossef Bar Caiaphas, Theophilus (Yediddiya) Ben Hanan, Simon Ben Boethus, et Hanan Ben Hanan.

 

Les fouilles en question ont été conduites sous la direction du ministère israélien de la Défense le long de la «barrière de séparation» contestée qu'Israël érige en Cisjordanie.

 

D'autres vestiges archéologiques ont à cette occasion été découverts, notamment des bassins et des citernes remontant au Second Temple juif et aux débuts de l'ère islamique, a encore noté l'Autorité pour les antiquités.

Sources
Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:02

La guerre du feu


Nos ancêtres auraient commencé à maîtriser le feu il y a 800 000 ans, selon des archéologues israéliens qui étudient le site de Gesher Benot Ya'aqov, au Nord de la Mer Morte.

 

L'hypothèse est audacieuse, parce qu'elle fait reculer de pas moins de 500 000 ans la plus ancienne date acceptée par les scientifiques.

 

L'équipe s'appuie sur des traces de foyers en continu pendant les 100 000 ans d'occupation de ce site, une chose qui aurait été impossible si ces humains n'avaient été capables que de « ramasser » de temps en temps des branches enflammées par des éclairs.

Sources
Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:00

Possible découverte des mines mythiques du roi Salomon


Les mythiques mines du roi Salomon qui, selon la légende, étaient remplies d'or et de diamants, pourraient en fait avoir contenu du cuivre, selon une découverte faite lors d'une campagne de fouilles dont les résultats paraissent dans la dernière édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

 

Ces mines de cuivre, situées à Khirbet en-Nahas dans une région aride et inhabitée au sud de la mer Morte, remontent au 10e siècle avant l'ère chrétienne ce qui correspond au règne légendaire de David auquel a succédé son fils, le roi Salomon, et dont font état les récits bibliques.

 

Cette nouvelle datation au carbone 14 repousse de trois mille ans les estimations précédentes de l'âge de fer dans cette région.

 

Les métaux extraits de ces mines auraient peut-être permis au souverain de réaliser ses ambitieux projets de construction, dont le premier temple de Jérusalem, explique l'archéologue Thomas Levy, du Levantine Archaeology Laboratory de l'Université de Californie, un des principaux auteurs de l'étude avec le Jordanien Mohammad Najjar.

 

Ces fouilles ont aussi mis au jour des indices d'activités métallurgiques sur le site au 9e siècle avant notre ère, ce qui pourrait corroborer l'histoire des Edomites racontée dans la Bible.

 

Les Edomites étaient un peuple de la vallée biblique d'Edom --où sont situées ces mines-- ennemis de l'ancien Israël.

 

Les fouilles menées depuis 2002 ont permis d'extraire des échantillons de charbon de bois sous six mètres de déchets provenant de l'exploitation du site, jusqu'à la limite du sol vierge d'activité.

 

Ces chercheurs affirment désormais que les activités minières avaient commencé plus tôt qu'on ne le pensait, dès le 10e siècle avant notre ère.

 

La datation des mines de Khirbet en-Nahas sont l'objet de controverses depuis plusieurs décennies.

Sources Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 23:56

Des micro-algues fossilisées dans de l'ambre de 100 millions d'années



Des organismes marins ont pour la première fois été retrouvés fossilisés dans de l'ambre vieux de 100 millions d'années, selon une étude présentée mercredi par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

 

«Cette découverte tout à fait inattendue permet d'approfondir les connaissances sur les espèces marines disparues», selon un communiqué du CNRS.

 

La présence de diatomées (micro-algues), et d'éléments de plancton animal dans l'ambre retrouvé en Charente (sud-ouest de la France), suppose qu'il y ait eu au milieu du Crétacé (145 à 65 millions d'années) des «forêts qui poussaient directement le long de la côte», selon l'étude, publiée dans la revue américaine Proceedings of the national academy of sciences (PNAS).

 

L'ambre est une résine connue pour fossiliser des insectes, des araignées, des scorpions ou des acariens.

 

«Les coquillages et les restes d'organismes marins ont probablement été amenés par le vent, les embruns ou les marées depuis la plage ou la mer sur les coulées de résine», selon les scientifiques.

 

Cette découverte «remet en cause certains schémas d'évolution» en avançant de 30 millions d'années l'apparition de certaines diatomées, donnant une preuve de «ce qu'avancent les spécialistes de l'analyse moléculaire», a déclaré à l'AFP Jean-Paul Saint Martin, du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, co-auteur de l'étude.

 

À partir d'une «horloge moléculaire», les biochimistes remontent le temps pour déterminer à quel moment de l'évolution se sont produites des divergences entre espèces animales ou végétales, sans toutefois pouvoir apporter de preuve directe par l'observation.

 

«On n'avait pas d'enregistrement de ces micro-algues sur une période de 20 millions d'années. Ce blanc a été comblé de manière tout à fait extraordinaire», grâce à cette fossilisation inattendue pour des organismes marins, s'est réjoui M. Saint-Martin.

Sources Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 23:56

Une inscription vieille de trois millénaires découverte en Israël


Des archéologues israéliens ont annoncé jeudi avoir découvert à l'ouest de Jérusalem une inscription rarissime remontant à trois millénaires, sur le site d'une forteresse située à la frontière du royaume de Judée.

 

L'inscription en cinq lignes, très difficiles à déchiffrer, est écrite sur une poterie en proto-cananéen, la langue qui servait aussi bien aux Hébreux qu'aux Philistins et autres peuples de la région.

 

Elle a été découverte cet été, lors des fouilles du site de la forteresse antique d'Elah, située à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem dans la vallée d'Elah, où selon le récit biblique David a combattu Goliath.

 

Le professeur Yosef Garfinkel, de l'université hébraïque de Jérusalem, responsable de la fouille, a annoncé dans un communiqué que la datation au carbone 14 avait permis de faire remonter cette inscription au Xe siècle avant JC, soit 1000 ans avant les rouleaux de la mer Morte .

 

Selon lui, la forteresse était un avant-poste du royaume de Judée et le texte en hébreu ancien.

 

Interrogé par l'AFP, l'archéologue réputé Israël Finkelstein, auteur du best-seller «La Bible dévoilée», a cependant estimé qu'il était prématuré de tirer de telles conclusions.

 

«Il s'agit sans nul doute d'une importante découverte. Mais il faut noter qu'on a trouvé dans la même région des inscriptions philistines de même type, de sorte qu'il faut attendre que le texte soit décrypté, pour en déduire l'origine», a-t-il déclaré à l'AFP.

Sources Cyberpresse

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 09:52

Il importe de faire TRES attention avec les découvertes archéologiques en Israël. Nous suivons, nous, Israël Finkelstein qui est un grand archéologue digne de foi. Et s'il dit d'attendre pour conclure c'est qu'il a ses raisons. Le problème qui se pose est que les archéologues diligentés par le Sionisme sis à Washington veulent à tout prix trouver des preuves que David et Salomon ont bien existé. Dans l'immédiat, on n'a rien trouvé allant dans ce sens, pas le moindre vestige, pas la moindre trace ou inscription prouvant ce fait et mieux, aucun pays de l'époque dans ses narrations n'évoque ces pseudos grands rois, pas même l'Egypte qui a pourtant envahi le pays pendant des centaines d'années. Pour nous, il est clair que derrière David et Salomon se cachent d'autres personnages ayant vécu dans d'autres pays. Il en est de même pour "Moïse" dont le nom camoufle aussi quelque chose. Ainsi, il y a de nombreuses similitudes entre lui et Akhenaton. J'ai trouvé un reportage justement que je vais bientôt poser qui peut faire penser que tout a commencé à Tell el Armana. Nous l'avons visionné à plusieurs et certains épisodes retrouvés dans l'Ancien Testament notamment à l'épisode Exode nous laissent très perplexes. L'exode pour les descendants d'Abraham pourrait bien avoir été le départ d'Amenophis IV avec sa cour de religieux lévites et ses esclaves et ouvriers de Thèbes jusqu'au site qu'il s'était choisi. Il y avait une distance de 400 km. Ensuite, la profusion des tables de sacrifices qui se comptent par centaines trouvent leur similitude renforcée par la demande des offrandes aux israélites dans le "désert". Autre étrange "coïncidence", la violence avec laquelle furent détruites les "idoles" des prêtres et temples d'Amon et les ordres de "dieu" donné à Moïse de détruire les idoles des autres peuples. Et enfin, il a été retrouvé des centaines de squelettes "d'ouvriers" morts très très jeunes, de 11 à 17 ans- avec de fortes caractéristiques d'anémie. Ce qui laisse supposer que cela pourrait être nos "Ancêtres" vraiment réduit en esclavage par une clique de prêtres qui ne pensaient qu'à s'enrichir et à tuer les "esclaves" au travail. La question qui nous est venu à l'esprit est "le Temple de Salomon ne serait-il pas celui d'Akhenaton". On sent dans l'Ancien Testament comme une nostalgie de la part de ceux qui l'ont écrit. La nostalgie d'un luxe et d'une gloire qui fut connu par leurs Ancêtres. Seuls ceux qui se sont transmis la tradition "orale" connaissent la vérité. Mais derrière ce qu'ils ont écrit pour "perpétuer quelque chose" se cache autre chose.  De surcroît la mort mystérieuse d'Akhenaton et celle de Moïse offrent aussi quelques similitudes. Il a, de toute façon, été assassiné et les prêtres d'Aton ont été obligés de s'enfuir lorsque le clergé d'Amon a repris le dessus. Où sont-ils allés ? Beaucoup de questions peuvent trouver une réponse dans l'absence de preuves et d'éléments en ce qui concerne David et Salomon. Et tout nous ramène à Akhenaton dont la ville située dans le désert n'a pas encore livré tous ses Mystères...



Une inscription remontant à trois millénaires découverte en Israël


Des archéologues israéliens annoncent avoir découvert à l'ouest de Jérusalem une inscription rarissime remontant à trois millénaires, sur le site d'une forteresse située à la frontière du royaume de Judée.

 

L'inscription en cinq lignes, très difficiles à déchiffrer, est écrite sur une poterie en proto-cananéen, la langue qui servait aussi bien aux Hébreux qu'aux Philistins et autres peuples de la région.

 

Elle a été découverte cet été, lors des fouilles du site de la forteresse antique d'Elah, située à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem dans la vallée d'Elah, où selon le récit biblique David a combattu Goliath.

 

Le professeur Yosef Garfinkel, de l'université hébraïque de Jérusalem, responsable de la fouille, a annoncé dans un communiqué que la datation au carbone 14 avait permis de faire remonter cette inscription au Xème siècle avant JC, soit 1.000 ans avant les rouleaux de la mer Morte.

 

Selon lui, la forteresse était un avant-poste du royaume de Judée et le texte en hébreu ancien.

 

L'archéologue réputé Israël Finkelstein, auteur du best-seller La Bible dévoilée, estime cependant qu'il est prématuré de tirer de telles conclusions. «Il s'agit sans nul doute d'une importante découverte. Mais il faut noter qu'on a trouvé dans la même région des inscriptions philistines de même type, de sorte qu'il faut attendre que le texte soit décrypté pour en déduire l'origine

Sources AFP

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:11

 

 

Shlomo Sand : l'exil du peuple juif est un mythe




L’historien Shlomo Sand affirme que l’existence des diasporas de Méditerranée et d’Europe centrale est le résultat de conversions anciennes au judaïsme. Pour lui, l’exil du peuple juif est un mythe, né d’une reconstruction à postériori sans fondement historique. Entretien.



Parmi la profusion de héros nationaux que le peuple d’Israël a produits au fil des générations, le sort n’aura pas été favorable à Dahia Al-Kahina qui dirigea les Berbères de l’Aurès, en Afrique du Nord. Bien qu’elle fût une fière juive, peu d’Israéliens ont entendu le nom de cette reine guerrière qui, au septième siècle de l’ère chrétienne, a unifié plusieurs tribus berbères et a même repoussé l’armée musulmane qui envahissait le nord de l’Afrique. La raison en est peut-être que Dahia Al-Kahina était née d’une tribu berbère convertie semble-t-il plusieurs générations avant sa naissance, vers le 6e siècle.



D’après l’historien Shlomo Sand, auteur du livre « Quand et comment le peuple juif a-t-il été inventé ? » (aux éditions Resling - en hébreu), la tribu de la reine ainsi que d’autres tribus d’Afrique du Nord converties au judaïsme sont l’origine principale à partir de laquelle s’est développé le judaïsme séfarade. Cette affirmation, concernant les origines des Juifs d’Afrique du Nord à partir de tribus locales qui se seraient converties - et non à partir d’exilés de Jérusalem - n’est qu’une composante dans l’ample argumentation développée dans le nouvel ouvrage de Sand, professeur au département d’Histoire de l’Université de Tel Aviv.



Dans ce livre, Sand essaie de démontrer que les Juifs qui vivent aujourd’hui en Israël et en d’autres endroits dans le monde, ne sont absolument pas les descendants du peuple ancien qui vivait dans le royaume de Judée à l’époque du premier et du second Temple. Ils tirent leur origine, selon lui, de peuples variés qui se sont convertis au cours de l’Histoire en divers lieux du bassin méditerranéen et régions voisines. Non seulement les Juifs d’Afrique du Nord descendraient pour la plupart de païens convertis, mais aussi les Juifs yéménites (vestiges du royaume Himyarite, dans la péninsule arabique, qui s’était converti au judaïsme au quatrième siècle) et les Juifs ashkénazes d’Europe de l’Est (des réfugiés du royaume khazar converti au huitième siècle).



A la différence d’autres « nouveaux historiens » qui ont cherché à ébranler les conventions de l’historiographie sioniste, Shlomo Sand ne se contente pas de revenir sur 1948 ou sur les débuts du sionisme, mais remonte des milliers d’années en arrière. Il tente de prouver que le peuple juif n’a jamais existé comme « peuple-race » partageant une origine commune mais qu’il est une multitude bigarrée de groupes humains qui, à des moments différents de l’Histoire, ont adopté la religion juive. D’après Sand, chez certains penseurs sionistes, cette conception mythique des Juifs comme peuple ancien conduit à une pensée réellement raciste : « Il y a eu, en Europe, des périodes où, si quelqu’un avait déclaré que tous les Juifs appartenaient à un peuple d’origine non juive, il aurait été jugé antisémite séance tenante. Aujourd’hui, si quelqu’un ose suggérer que ceux qui sont considérés comme juifs, dans le monde (…) n’ont jamais constitué et ne sont toujours pas un peuple ni une nation, il est immédiatement dénoncé comme haïssant Israël » (p. 31).



D’après Sand, la description des Juifs comme un peuple d’exilés, errant et se tenant à l’écart, qui « ont erré sur mers et sur terres, sont arrivés au bout du monde et qui, finalement, avec la venue du sionisme, ont fait demi-tour pour revenir en masse sur leur terre orpheline », cette description ne relève que d’une « mythologie nationale ». Tout comme d’autres mouvements nationaux en Europe, qui ont revisité un somptueux âge d’or pour ensuite, grâce à lui, fabriquer leur passé héroïque - par exemple, la Grèce classique ou les tribus teutonnes - afin de prouver qu’ils existaient depuis fort longtemps, « de même, les premiers bourgeons du nationalisme juif se sont tournés vers cette lumière intense dont la source était le royaume mythologique de David » (p. 81).



Mais alors, quand le peuple juif a-t-il réellement été inventé, selon l’approche de Sand ? « Dans l’Allemagne du 19e siècle, à un certain moment, des intellectuels d’origine juive, influencés par le caractère ‘volkiste’ du nationalisme allemand, se sont donné pour mission de fabriquer un peuple “rétrospectivement”, avec la soif de créer une nation juive moderne. A partir de l’historien Heinrich Graetz, des intellectuels juifs commencent à esquisser l’histoire du judaïsme comme l’histoire d’un peuple qui avait un caractère national, qui est devenu un peuple errant et qui a finalement fait demi-tour pour revenir dans sa patrie. »



Entretien

Shlomo Sand, historien du 20e siècle, avait jusqu’à présent étudié l’histoire intellectuelle de la France moderne (dans son livre « L’intellectuel, la vérité et le pouvoir », Am Oved éd., 2000 - en hébreu), et les rapports entre le cinéma et l’histoire politique (« Le cinéma comme Histoire », Am Oved, 2002 - en hébreu). D’une manière inhabituelle pour des historiens de profession, il se penche, dans son nouveau livre, sur des périodes qu’il n’avait jamais étudiées - généralement en s’appuyant sur des chercheurs antérieurs qui ont avancé des positions non orthodoxes sur les origines des Juifs.



En fait, l’essentiel de votre livre ne s’occupe pas de l’invention du peuple juif par le nationalisme juif moderne mais de la question de savoir d’où viennent les Juifs.



« Mon projet initial était de prendre une catégorie spécifique de matériaux historiographiques modernes, d’examiner comment on avait fabriqué la fiction du peuple juif. Mais dès que j’ai commencé à confronter les sources historiographiques, je suis tombé sur des contradictions. Et c’est alors ce qui m’a poussé - je me suis mis au travail, sans savoir à quoi j’aboutirais. J’ai pris des documents originaux pour essayer d’examiner l’attitude d’auteurs anciens - ce qu’ils avaient écrit à propos de la conversion. »



Des spécialistes de l’histoire du peuple juif affirment que vous vous occupez de questions dont vous n’avez aucune compréhension et que vous vous fondez sur des auteurs que vous ne pouvez pas lire dans le texte.



« Il est vrai que je suis un historien de la France et de l’Europe, et pas de l’Antiquité. Je savais que dès lors que je m’occuperais de périodes anciennes comme celles-là, je m’exposerais à des critiques assassines venant d’historiens spécialisés dans ces champs d’étude. Mais je me suis dit que je ne pouvais pas en rester à un matériel historiographique moderne sans examiner les faits qu’il décrit. Si je ne l’avais pas fait moi-même, il aurait fallu attendre une génération entière. Si j’avais continué à travailler sur la France, j’aurais peut-être obtenu des chaires à l’université et une gloire provinciale. Mais j’ai décidé de renoncer à la gloire. »



« Après que le peuple ait été exilé de force de sa terre, il lui est resté fidèle dans tous les pays de sa dispersion et n’a pas cessé de prier et d’espérer son retour sur sa terre pour y restaurer sa liberté politique » : voilà ce que déclare, en ouverture, la Déclaration d’Indépendance. C’est aussi la citation qui sert de préambule au troisième chapitre du livre de Shlomo Sand, intitulé « L’invention de l’Exil ». Aux dires de Sand, l’exil du peuple de sa terre n’a en fait jamais eu lieu.



« Le paradigme suprême de l’envoi en exil était nécessaire pour que se construise une mémoire à long terme, dans laquelle un peuple-race imaginaire et exilé est posé en continuité directe du “Peuple du Livre” qui l’a précédé », dit Sand ; sous l’influence d’autres historiens qui se sont penchés, ces dernières années, sur la question de l’Exil, il déclare que l’exil du peuple juif est, à l’origine, un mythe chrétien, qui décrivait l’exil comme une punition divine frappant les Juifs pour le péché d’avoir repoussé le message chrétien. « Je me suis mis à chercher des livres étudiant l’envoi en exil - événement fondateur dans l’Histoire juive, presque comme le génocide ; mais à mon grand étonnement, j’ai découvert qu’il n’y avait pas de littérature à ce sujet. La raison en est que personne n’a exilé un peuple de cette terre. Les Romains n’ont pas déporté de peuples et ils n’auraient pas pu le faire même s’ils l’avaient voulu. Ils n’avaient ni trains ni camions pour déporter des populations entières. Pareille logistique n’a pas existé avant le 20e siècle. C’est de là, en fait, qu’est parti tout le livre : de la compréhension que la société judéenne n’a été ni dispersée ni exilée. »



Si le peuple n’a pas été exilé, vous affirmez en fait que les véritables descendants des habitants du royaume de Judée sont les Palestiniens.



« Aucune population n’est restée pure tout au long d’une période de milliers d’années. Mais les chances que les Palestiniens soient des descendants de l’ancien peuple de Judée sont beaucoup plus élevées que les chances que vous et moi en soyons. Les premiers sionistes, jusqu’à l’insurrection arabe, savaient qu’il n’y avait pas eu d’exil et que les Palestiniens étaient les descendants des habitants du pays. Ils savaient que des paysans ne s’en vont pas tant qu’on ne les chasse pas. Même Yitzhak Ben Zvi, le second président de l’Etat d’Israël, a écrit en 1929, que “la grande majorité des fellahs ne tirent pas leur origine des envahisseurs arabes, mais d’avant cela, des fellahs juifs qui étaient la majorité constitutive du pays”. »



Et comment des millions de Juifs sont-ils apparu tout autour de la Méditerranée ?



« Le peuple ne s’est pas disséminé, c’est la religion juive qui s’est propagée. Le judaïsme était une religion prosélyte. Contrairement à une opinion répandue, il y avait dans le judaïsme ancien une grande soif de convertir. Les Hasmonéens furent les premiers à commencer à créer une foule de Juifs par conversions massives, sous l’influence de l’hellénisme. Ce sont les conversions, depuis la révolte des Hasmonéens jusqu’à celle de Bar Kochba, qui ont préparé le terrain à la diffusion massive, plus tard, du christianisme. Après le triomphe du christianisme au 4e siècle, le mouvement de conversion a été stoppé dans le monde chrétien et il y a eu une chute brutale du nombre de Juifs. On peut supposer que beaucoup de Juifs apparus autour de la mer Méditerranée sont devenus chrétiens. Mais alors, le judaïsme commence à diffuser vers d’autres régions païennes - par exemple, vers le Yémen et le Nord de l’Afrique. Si le judaïsme n’avait pas filé de l’avant à ce moment-là, et continué à convertir dans le monde païen, nous serions restés une religion totalement marginale, si même nous avions survécu. »



Comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que les Juifs d’Afrique du Nord descendent de Berbères convertis ?



« Je me suis demandé comment des communautés juives aussi importantes avaient pu apparaître en Espagne. J’ai alors vu que Tariq Ibn-Ziyad, commandant suprême des musulmans qui envahirent l’Espagne, était berbère et que la majorité de ses soldats étaient des Berbères. Le royaume berbère juif de Dahia Al-Kahina n’avait été vaincu que 15 ans plus tôt. Et il y a, en réalité, plusieurs sources chrétiennes qui déclarent que beaucoup parmi les envahisseurs d’Espagne étaient des convertis au judaïsme. La source profonde de la grande communauté juive d’Espagne, c’étaient ces soldats berbères convertis au judaïsme. »



Aux dires de Sand, l’apport démographique le plus décisif à la population juive dans le monde s’est produit à la suite de la conversion du royaume khazar - vaste empire établi au Moyen-âge dans les steppes bordant la Volga et qui, au plus fort de son pouvoir, dominait depuis la Géorgie actuelle jusqu’à Kiev. Au 8e siècle, les rois khazars ont adopté la religion juive et ont fait de l’hébreu la langue écrite dans le royaume. A partir du 10e siècle, le royaume s’est affaibli et au 13e siècle, il a été totalement vaincu par des envahisseurs mongols et le sort de ses habitants juifs se perd alors dans les brumes.

Shlomo Sand revisite l’hypothèse, déjà avancée par des historiens du 19e et du 20e siècles, selon laquelle les Khazars convertis au judaïsme seraient l’origine principale des communautés juives d’Europe de l’Est. « Au début du 20e siècle, il y a une forte concentration de Juifs en Europe de l’Est : trois millions de Juifs, rien qu’en Pologne », dit-il ; « l’historiographie sioniste prétend qu’ils tirent leur origine de la communauté juive, plus ancienne, d’Allemagne, mais cette historiographie ne parvient pas à expliquer comment le peu de Juifs venus d’Europe occidentale - de Mayence et de Worms - a pu fonder le peuple yiddish d’Europe de l’Est. Les Juifs d’Europe de l’Est sont un mélange de Khazars et de Slaves repoussés vers l’Ouest. »



Si les Juifs d’Europe de l’Est ne sont pas venus d’Allemagne, pourquoi parlaient-ils le yiddish, qui est une langue germanique ?



« Les Juifs formaient, à l’Est, une couche sociale dépendante de la bourgeoisie allemande et c’est comme ça qu’ils ont adopté des mots allemands. Je m’appuie ici sur les recherches du linguiste Paul Wechsler, de l’Université de Tel Aviv, qui a démontré qu’il n’y avait pas de lien étymologique entre la langue juive allemande du Moyen-âge et le yiddish. Le Ribal (Rabbi Yitzhak Bar Levinson) disait déjà en 1828 que l’ancienne langue des Juifs n’était pas le yiddish. Même Ben Tzion Dinour, père de l’historiographie israélienne, ne craignait pas encore de décrire les Khazars comme l’origine des Juifs d’Europe de l’Est et peignait la Khazarie comme la “mère des communautés de l’Exil” en Europe de l’Est. Mais depuis environ 1967, celui qui parle des Khazars comme des pères des Juifs d’Europe de l’Est est considéré comme bizarre et comme un doux rêveur. »



Pourquoi, selon vous, l’idée d’une origine khazar est-elle si menaçante ?



« Il est clair que la crainte est de voir contester le droit historique sur cette terre. Révéler que les Juifs ne viennent pas de Judée paraît réduire la légitimité de notre présence ici. Depuis le début de la période de décolonisation, les colons ne peuvent plus dire simplement : “Nous sommes venus, nous avons vaincu et maintenant nous sommes ici” - comme l’ont dit les Américains, les Blancs en Afrique du Sud et les Australiens. Il y a une peur très profonde que ne soit remis en cause notre droit à l’existence. »



Cette crainte n’est-elle pas fondée ?



« Non. Je ne pense pas que le mythe historique de l’exil et de l’errance soit la source de ma légitimité à être ici. Dès lors, cela m’est égal de penser que je suis d’origine khazar. Je ne crains pas cet ébranlement de notre existence, parce que je pense que le caractère de l’Etat d’Israël menace beaucoup plus gravement son existence. Ce qui pourra fonder notre existence ici, ce ne sont pas des droits historiques mythologiques mais le fait que nous commencerons à établir ici une société ouverte, une société de l’ensemble des citoyens israéliens. »



En fait, vous affirmez qu’il n’y a pas de peuple juif.



« Je ne reconnais pas de peuple juif international. Je reconnais un “peuple yiddish” qui existait en Europe de l’Est, qui n’est certes pas une nation mais où il est possible de voir une civilisation yiddish avec une culture populaire moderne. Je pense que le nationalisme juif s’est épanoui sur le terreau de ce “peuple yiddish”. Je reconnais également l’existence d’une nation israélienne, et je ne lui conteste pas son droit à la souveraineté. Mais le sionisme, ainsi que le nationalisme arabe au fil des années, ne sont pas prêts à le reconnaître.



« Du point de vue du sionisme, cet Etat n’appartient pas à ses citoyens, mais au peuple juif. Je reconnais une définition de la Nation : un groupe humain qui veut vivre de manière souveraine. Mais la majorité des Juifs dans le monde ne souhaite pas vivre dans l’Etat d’Israël, en dépit du fait que rien ne les en empêche. Donc, il n’y a pas lieu de voir en eux une nation. »



Qu’y a-t-il de si dangereux dans le fait que les Juifs s’imaginent appartenir à un seul peuple ? Pourquoi serait-ce mal en soi ?



« Dans le discours israélien sur les racines, il y a une dose de perversion. C’est un discours ethnocentrique, biologique, génétique. Mais Israël n’a pas d’existence comme Etat juif : si Israël ne se développe pas et ne se transforme pas en société ouverte, multiculturelle, nous aurons un Kosovo en Galilée. La conscience d’un droit sur ce lieu doit être beaucoup plus souple et variée, et si j’ai contribué avec ce livre à ce que moi-même et mes enfants puissions vivre ici avec les autres, dans cet Etat, dans une situation plus égalitaire, j’aurai fait ma part.



« Nous devons commencer à œuvrer durement pour transformer ce lieu qui est le nôtre en une république israélienne, où ni l’origine ethnique, ni la croyance n’auront de pertinence au regard de la Loi. Celui qui connaît les jeunes élites parmi les Arabes d’Israël, peut voir qu’ils ne seront pas d’accord de vivre dans un Etat qui proclame n’être pas le leur. Si j’étais Palestinien, je me rebellerais contre un tel Etat, mais c’est aussi comme Israélien que je me rebelle contre cet Etat. »



La question est de savoir si, pour arriver à ces conclusions-là, il était nécessaire de remonter jusqu’au royaume des Khazars et jusqu’au royaume Himyarite.

 

« Je ne cache pas que j’éprouve un grand trouble à vivre dans une société dont les principes nationaux qui la dirigent sont dangereux, et que ce trouble m’a servi de moteur dans mon travail. Je suis citoyen de ce pays, mais je suis aussi historien, et en tant qu’historien, j’ai une obligation d’écrire de l’Histoire et d’examiner les textes. C’est ce que j’ai fait. »



Si le mythe du sionisme est celui du peuple juif revenu d’exil sur sa terre, que sera le mythe de l’Etat que vous imaginez ?



« Un mythe d’avenir est préférable selon moi à des mythologies du passé et du repli sur soi. Chez les Américains, et aujourd’hui chez les Européens aussi, ce qui justifie l’existence d’une nation, c’est la promesse d’une société ouverte, avancée et opulente. Les matériaux israéliens existent, mais il faut leur ajouter, par exemple, des fêtes rassemblant tous les Israéliens. Réduire quelque peu les jours de commémoration et ajouter des journées consacrées à l’avenir. Mais même aussi, par exemple, ajouter une heure pour commémorer la “Nakba”, entre le Jour du Souvenir et la Journée de l’Indépendance. »



Note :



Shlomo Sand est né en 1946 à Linz (Autriche) et a vécu les deux premières années de sa vie dans les camps de réfugiés juifs en Allemagne. En 1948, ses parents émigrent en Israël, où il a grandi. Il finit ses études supérieures en histoire, entamées à l’université de Tel-Aviv, à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Depuis 1985, il enseigne l’histoire de l’Europe contemporaine à l’université de Tel-Aviv. Il a notamment publié en français : « L’Illusion du politique. Georges Sorel et le débat intellectuel 1900 » (La Découverte, 1984), « Georges Sorel en son temps », avec J. Julliard (Seuil, 1985), « Le XXe siècle à l’écran » (Seuil, 2004). « Les mots et la terre. Les intellectuels en Israël » (Fayard, 2006)

Source : Ofri Ilani, Haaretz, 21 mars 2008, traduit de l’hébreu par Michel Ghys pour Protection Palestine

Sources Geostrategie com

Posté par Adriana Evangelizt

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:08

Découverte de la capitale de l'empire Khazar


par Yael Ancri


Les archéologues russes ont annoncé mercredi avoir découvert la capitale disparue de l'empire Khazar dans le Sud de la Russie. Cette excavation est d'une grande importance pour l'étude de l'histoire de cet Etat qui avait adopté le judaïsme.

 

"Nous avons fait une découverte extrêmement importante", s'est exclamé l'organisateur de l'expédition, Dmitry Vasilyev de l'université nationale de la ville d'Astrakhan, à son retour des excavations qui ont lieu près du village de Samosdelka, au nord de la Mer Caspienne, qui porte encore le nom de Mer des Khazars.

 

Et d'ajouter : "Nous pouvons enfin en apprendre plus sur l'un des mystères les plus intrigants de cette période : comment vivaient les Khazars. Nous en savons très peu sur les Khazars, sur leurs traditions, leurs rites funéraires et leur culture."

 

La ville découverte était la capitale des Khazars, un peuple semi-nomade turc d'Asie centrale, qui avait adopté le judaïsme comme religion nationale et dont l'existence est attestée entre le VIe et le XIIIe siècles de l'ère commune. Au Xe siècle, la Russie naissante porta un coup fatal à l'empire Khazar. Un État indépendant subsista encore durant quelques décennies jusqu'au début du XIe siècle. Certains Khazars rejoignirent alors les communautés juives byzantines, d'autres la Hongrie, et d'autres la Pologne.

 

A son apogée, le royaume Khazar et ses tributaires contrôlaient la majorité de ce qui est actuellement le Sud de la Russie, l'Ouest du Kazakhstan, l'Est de l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et le Nord du Caucase aux abords de la Volga.

 

La capitale de l'empire Khazar est appelée Itil (ou Atil) dans des chroniques arabes, mais Vasilyev pense que ce mot pourrait plutôt avoir été utilisé pour parler de la Volga, sur laquelle la ville a été fondée ou pour parler de la région du delta du fleuve.

 

Itil était un lieu multiethnique avec des temples et des juges pour les Juifs, les Musulmans, les Chrétiens et les païens. Ses vestiges n'avaient jusqu'à présent jamais été identifiés et on croyait qu'elle avait été engloutie par la Mer Caspienne.

 

Des archéologues fouillent la région de Samosdelka depuis neuf ans, mais ce n'est que maintenant qu'ils ont découvert suffisamment de preuves pour appuyer leur thèse. Parmi ces éléments les ruines d'une ancienne forteresse en briques.

 

"A l'intérieur de la forteresse, nous avons découvert des huttes semblables aux yourtes, qui sont caractéristiques des villes khazares… La forteresse était triangulaire et faite en briques. C'est une autre preuve, qu'il ne s'agissait pas d'une ville ordinaire", explique l'archéologue.

 

Environ dix archéologues et cinquante étudiants ont participé aux excavations dans la région pendant l'été. Les fouilles ont été en partie financées par l'université juive de Moscou et le Congrès juif russe.

 

SourcesArouts7

Posté par Adriana Evangelizt

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 15:43

Pour dire que l'on vit à une complète époque d'inculture et de méconnaissance, les chercheurs sont incapables de savoir pourquoi Stonehenge a été construit, comme tous les autres monuments datant d'avant 1500 à 3000 ans, vestiges d'un passé lointain éparpillés de par le monde. On peut se poser beaucoup de questions sur la rupture de la transmission du Savoir à un moment donné. Le cas le plus frappant étant sans doute celui des pyramides d'Egypte dont aucun Egyptien -pourtant du pays- n'est capable de traduire les hiéroglyphes. Je cite ce cas mais il y en a mille autres. Ceci dit, je tiens à préciser que la Transmission Orale ne s'est pas perdue pour tout le monde et que "quelques uns" connaissent la Vérité sur l'Origine de notre monde. Ce sont ceux-là même qui détiennent le Pouvoir sur notre Planète et qui prennent les peuples pour des imbéciles en continuant de les leurrer. Ceci n'est pas une nouveauté car, à l'origine, seule l'élite sacerdotale possédait le droit de se consacrer aux études astronomiques. Donc tous les monuments des temps Anciens sont construits par rapport à la position des astres et souvent ils ont été des observatoires astronomiques. Le cas le plus frappant que l'on trouve dans l'Ancien Testament est la Tour de Babel dont on voit ce que le symbole est devenu entre les mains des scribes religieux...


Stonehenge révèlera-t-il ses mystères?

 

Le très célèbre site mégalithique anglais de Stonehenge est l'objet de fouilles archéologiques poussées depuis lundi dernier. Les opérations visent à percer le secret du mystérieux alignement circulaire concentrique constitué de pierres géantes. Créée en plusieurs phases entre 3000 et 1600 av. J.-C., la fascinante structure suscite encore et toujours l'intérêt de la population et des chercheurs du monde entier.

 

Les recherches ont cette fois pour objectif premier de dater le «Double Cercle de pierres bleues», des dolérites. Selon le directeur général d'English Heritage, Simon Thurley, «les pierres bleues détiennent la clé qui permet de comprendre l'objet et le sens de Stonehenge».

Geoffrey Wainwright, pour sa part président de la Société des archéologues et co-responsable des fouilles, renchérit en affirmant que ces travaux permettront de connaître le «pourquoi» et le «quand» de l'érection du monument. Ce serait là une percée remarquable pour la communauté scientifique. Une fabuleuse intrigue pourrait enfin être résolue.

 

Stonehenge est classé comme patrimoine historique mondial par l'Unesco. Son nom, qui signifie «les pierres suspendues» lui confère une connotation occulte. On n'a encore jamais découvert la fonction de la structure bien que certains aient avancé qu'il s'agissait d'un temple, d'un observatoire astronomique ou d'un cimetière secret.

Les plus récentes excavations sur le site datent de 1964 et avaient pour but unique l'entretien des lieux. Ce n'est qu'aujourd'hui, 44 ans plus tard, que les archéologues entreprennent des recherches sérieuses et de qualité, soutient David Miles, archéologue en chef d'English Heritage.

 

On sait bien peu de Stonehenge sinon que les pierres sont orientées selon la position du soleil à son coucher et à son lever. Personne encore n'a découvert les motivations qui ont sous-tendu les efforts liés à une telle édification.

 

Sources

Posté par Adriana Evangelizt

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 02:35

Apprenons la Loi naturelle. Il n'est pas trop tard pour bien faire. Et devenons les révolutionnaires du Nouveau Monde qui se bâtira après celui-là. Il y aura certainement des survivants parmi nous lorsque la Terre basculera le 20 décembre 2011. Il y en a eu voilà 12 960 ans sinon nous ne serions pas là. C'est à ceux-là qu'est donné le nom "d'élus" dans l'Apocalypse. Les survivants.  Ceci est une vérité. Ne croyez pas que les dieux inventés par les hommes sont pour quelque chose dans notre création. Et ne croyez pas non plus que les extraterrestres nous ont visités. Les tracés de Nazca témoignent, au contraire, que de grandes civilisations nous avaient dépassés. Qu'ils étaient parvenus à une haute technologie leur permettant de visiter les étoiles. Les murs des temples égyptiens d'Abydos en témoignent...



Les symboliques Adam et Eve sont le témoignage légué par les Anciens de ce qui advint voilà des millénaires.  Ils ont voulu nous prévenir que ce qui leur est arrivé arrivera encore à nos descendants. Et s'ils furent jeté hors du Jardin d'Eden, voyez dans ce symbole que la Planète idyllique sur laquelle ils vivaient était arrivée au terme de son échéance. L'horloge du temps l'obligeait à changer la face de notre monde. Rien n'est immuable ici bas. Même si vous ne vous en rendez pas compte, la Terre tourne. Et pour préparer à sa Révolution, elle commence par ralentir. Cela prend des centaines d'années voire des milliers d'années. Elle ralentit pour se préparer à s'arrêter et à basculer. Ce fait est inscrit dans l'Apocalypse dans ce passage que je vais mieux décrypter dans un autre article...

 

Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. Apocalypse 8, 1

 

En sachant que chaque sceau dans l'Apocalypse correspond à une ère astrologique... j'en ai déjà parlé ICI...

 

 

 

2 - Caractères de la loi naturelle.

 

Extrait du livre Les Ruines de Constantin François Volney

1822


D. Quels sont les caractères de la loi naturelle?

 

R. On en peut compter dix principaux.

 

D. Quel est le premier?

 

R. C'est d'être inhérente à l'existence des choses, par conséquent, d'être primitive et antérieure à toute autre loi ; en sorte que toutes celles qu'ont reçues les hommes n'en sont que des imitations, dont la perfection se mesure sur leur ressemblance avec ce modèle primordial.

 

D. Quel est le second?

 

R. C'est de venir immédiatement de DIEU, d'être présentée par lui à chaque homme, tandis que les autres ne nous sont présentées que par des hommes qui peuvent être trompés ou trompeurs.

 

D. Quel est le troisième?

 

R. C'est d'être commune à tous les temps, à tous les pays, c'est-à-dire, d'être une et universelle.

 

D. Est-ce qu'aucune autre loi n'est universelle ?

 

R. Non : car aucune ne convient, aucune n'est applicable à tous les peuples de la terre; toutes sont locales et accidentelles, nées par des circonstances de lieux et de personnes; en sorte que si tel homme, tel événement n'eût pas existé, telle loi n'existerait pas.

 

D. Quel est le quatrième caractère?

 

R. C'est d'être uniforme et invariable.

 

D. Est-ce qu'aucune autre n'est uniforme et invariable?

 

R. Non : car ce qui est bien et vertu selon l'une, est mal et vice selon l'autre; et ce qu'une même loi approuve dans un temps, elle le condamne souvent dans un autre.

 

D. Quel est le cinquième caractère?

 

R. D'être évidente et palpable, parce qu'elle consiste tout entière en faits sans cesse présents aux sens et à la démonstration.

 

D. Est-ce que les autres lois ne sont pas évidentes ?

 

R. Non : car elles se fondent sur des faits passés et douteux, sur des témoignages équivoques et suspects, et sur des preuves inaccessibles aux sens.

 

D. Quel est le sixième caractère?

 

R. D'être raisonnable, parce que ses préceptes et toute sa doctrine sont conformes à la raison et à l'entendement humain.

 

D. Est-ce qu'aucune autre loi n'est raisonnable ?

 

R. Non : car toutes contrarient la raison et l'entendement de l'homme, et lui imposent avec tyrannie une croyance aveugle et impraticable.

 

D. Quel est le septième caractère?

 

R. D'être juste, parce que dans cette loi les peines sont proportionnées aux infractions.

 

D. Est-ce que les autres lois ne sont pas justes?

 

R. Non : car elles attachent souvent aux mérites ou aux délits des peines ou des récompenses démesurées, et elles imputent à mérite ou à délit des actions nulles ou indifférentes.

 

D. Quel est le huitième caractère?

 

R. D'être pacifique et tolérante, parce que, dans la loi naturelle, tous les hommes étant frères et égaux en droits, elle ne leur conseille à tous que paix et tolérance, même pour leurs erreurs.

 

D. Est-ce que les autres lois ne sont pas pacifiques?

 

R. Non : car toutes prêchent la dissension, la discorde, la guerre, et divisent les hommes par des prétentions exclusives de vérité et de domination.

 

D. Quel est le neuvième caractère?

 

R. D'être également bienfaisante pour tous les hommes, en leur enseignant à tous les véritables moyens d'être meilleurs et plus heureux.

 

D. Est-ce que les autres ne sont pas aussi bienfaisantes?

 

R. Non : car aucune n'enseigne les véritables moyens du bonheur; toutes se réduisent à des pratiques pernicieuses ou futiles; et les faits le prouvent, puisque après tant de lois, tant de religions, de législateurs et de prophètes, les hommes sont encore aussi malheureux et aussi ignorants qu'il y a six mille ans.

 

D. Quel est le dernier caractère de la loi naturelle?

 

R. C'estde suffire seule à rendre les hommes plus heureux et meilleurs, parce qu'elle embrasse tout ce que les autres lois civiles ou religieuses ont de bon ou d'utile, c'est-à-dire qu'elle en est essentiellement la partie morale ; de manière que si les autres lois en étaient dépouillées, elles se trouveraient réduites à des opinions chimériques et imaginaires, sans aucune utilité pratique.

 

D. Résumez-moi tous ces caractères.

 

R. J'ai dit que la loi naturelle est,

 

1° Primitive;           6° Raisonnable;

2° Immédiate;       7° Juste;

3° Universelle;      8° Pacifique;

4° Invariable;        9° Bienfaisante;

5° Évidente;         10° Et seule suffisante.

 

Et telle est la puissance de tous ces attributs de perfection et de vérité, que lorsqu'en leurs disputes les théologiens ne peuvent s'accorder sur aucun point de croyance, ils ont recours à la loi naturelle, dont l'oubli, disent-ils, a forcé Dieu d'envoyer de temps en temps des prophètes publier des lois nouvelles : comme si Dieu faisait des lois de circonstance, à la manière des hommes, surtout quand la première subsiste avec tant de force, qu'on peut dire qu'en tout temps et en tout pays elle n'a cessé d'être la loi de conscience de tout homme raisonnable et sensé.

 

D. Si, comme vous le dites, elle émane immédiatement de Dieu, enseigne-t-elle son existence?

 

R. Oui, très positivement : car pour tout homme qui observe avec réflexion le spectacle étonnant de l'univers, plus il médite sur les propriétés et les attributs de chaque être, sur l'ordre admirable et l'harmonie de leurs mouvements, plus il lui est démontré qu'il existe un agent suprême, un moteur universel et identique, désigné par le nom de DIEU; et il est si vrai que la loi naturelle suffit pour élever à la connaissance de DIEU, que tout ce que les hommes ont prétendu en connaître par des moyens étrangers, s'est constamment trouvé ridicule, absurde, et qu'ils ont été obligés d'en revenir aux immuables notions de la raison naturelle.

 

D. Il n'est donc pas vrai que les sectateurs de la loi naturelle soient athées ?

 

R. Non, cela n'est pas vrai : au contraire, ils ont de la Divinité des idées plus fortes et plus nobles que la plupart des autres hommes; car ils ne la souillent point du mélange de toutes les faiblesses et de toutes les passions de l'humanité.

 

D. Quel est le culte qu'ils lui rendent?

 

R. Un culte tout entier d'action : la pratique et l'observation de toutes les règles que la suprême sagesse a imposées aux mouvements de chaque être ; règles éternelles et inaltérables, par lesquelles elle maintient l'ordre et l'harmonie de l'univers, et qui, dans leurs rapports avec l'homme, composent la loi naturelle.

 

D. A-t-on connu avant ce jour la loi naturelle?

 

R. On en a de tout temps parlé : la plupart des législateurs ont dit la prendre pour base de leurs lois; mais ils n'en ont cité que quelques préceptes, et ils n'ont eu de sa totalité que des idées vagues.

 

D. Pourquoi cela ?

 

R. Parce que, quoique simple dans ses bases, elle forme, dans ses développements et ses conséquences, un ensemble compliqué qui exige la connaissance de beaucoup de faits, et toute la sagacité du raisonnement.

 

D. Est-ce que l'instinct seul n'indique pas la loi naturelle ?

 

R. Non : car par instinct l'on n'entend que ce sentiment aveugle qui porte indistinctement vers tout ce qui flatte les sens.

 

D. Pourquoi dit-on donc que la loi naturelle est gravée dans le coeur de tous les hommes ?

 

R. On le dit par deux raisons :

 

1° parce que l'on a remarqué qu'il y avait des actes et des sentiments communs à tous les hommes, ce qui vient de leur commune organisation ;

 

2° parce que les premiers philosophes ont cru que les hommes naissaient avec des idées déjà formées, ce qui est maintenant démontré une erreur.

 

D. Les philosophes se trompent donc?

 

R. Oui, cela leur arrive.

 

D. Pourquoi cela?

 

R. 1° Parce qu'ils sont hommes ;

 

2° parce que les ignorants appellent philosophes tous ceux qui raisonnent bien ou mal ;

 

3° parce que ceux qui raisonnent sur beaucoup de choses, et qui en raisonnent les premiers, sont sujets à se tromper.

 

D. Si la loi naturelle n'est pas écrite, ne devient-elle pas une chose arbitraire et idéale?

 

R. Non : parce qu'elle consiste tout entière en faits dont la démonstration peut sans cesse se renouveler aux sens, et composer une science aussi précise et aussi exacte que la géométrie et les mathématiques; et c'est par la raison même que la loi naturelle forme une science exacte, que les hommes, nés ignorants et vivant distraits, ne l'ont connue, jusqu'à nos jours, que superficiellement.

 

Troisième partie

 

 

Adriana Evangelizt

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