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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 17:44

Le changement climatique est un nouveau facteur de tensions, nous dit l'Union Européenne. Comme s'il y avait besoin du climat pour alimenter des guerres. Comme si les teneurs de rênes n'y étaient pas pour quelque chose. L'UE a même le culot de dire que le changement de climat va pousser des millions de personnes à émigrer ! C'est certainement cela qui a fait émigrer les Palestiniens ou les Irakiens. Où les Libanais, il y a deux ans. La vérité, c'est que le 20e siècle fut le règne des prédateurs et du vol manifeste. Hitler n'est pas mort. D'autres continuent son oeuvre en toute impunité. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que la troisième guerre mondiale va éclater sous peu. Tout ça pour un lopin de terre. Alors que tout le monde a le droit de vivre en paix sur cette planète. Simplement des rapaces en ont décidé autrement au nom d'un dieu imaginaire. Mais plus sûrement pour le profit.

 

Le changement climatique est un nouveau facteur de tensions,

prévient l'UE

 

 

Conflit au Darfour, migrations au Bangladesh provoquées par la montée des eaux, dégel des régions polaires ouvrant l'accès à de tentants hydrocarbures: le changement climatique a déjà commencé à attiser les tensions dans le monde, avertit l'UE dans un rapport publié vendredi.

De l'Afrique à l'Asie en passant par le Moyen-Orient et l'Asie centrale et jusqu'au pôle nord, le changement climatique "exacerbe les tensions et l'instabilité existantes", expliquent les services du diplomate en chef de l'UE Javier Solana et de la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, dans ce rapport de sept pages qui sera présenté au sommet européen des 13 et 14 mars à Bruxelles.

"Réduction des surfaces cultivables, manques d'eau croissants, réduction des réserves alimentaires, multiplication des inondations, sécheresses prolongées sont déjà une réalité dans de nombreuses régions du monde", souligne le rapport.

"L'effet global sera d'alimenter les conflits existants pour des ressources en diminution", ajoute-t-il, reprenant ainsi un avertissement déjà lancé par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon au Forum de Davos en janvier.

Avec la fonte des glaciers et la montée du niveau des mers, "des disputes plus nombreuses sur les questions de frontières maritimes sont probables", souligne le rapport.

L'Afrique est particulièrement "vulnérable", et le conflit du Darfour en est la preuve. Des sécheresses plus graves que par le passé ont déjà accru l'insécurité alimentaire au nord et au sud du continent.

Le changement climatique risque aussi de pousser à émigrer "des millions de personnes d'ici 2020", ce qui pourrait générer des conflits dans les pays de transit ou de destination", et "augmenter la pression migratoire en Europe".

Face à ces risques, les auteurs du rapport n'ont pas de remède miracle. Ils préconisent avant tout d'intensifier la recherche et la mise au point de systèmes d'alerte précoce, et d'augmenter la capacité de réaction de l'Europe aux cataclysmes.

Ils invitent aussi les dirigeants européens à alerter leurs partenaires internationaux (notamment les pays du G8) sur ces risques et en les invitant à coopérer.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 20:52

Les fortes chaleurs qui sévissent en France depuis trois semaines ont bouleversé les cycles de végétation dans l'agriculture, entraînant une croissance et une arrivée à maturation précoce des cultures, alimentant les craintes des agriculteurs.

"Toutes les floraisons sont
avancées de 15 jours à trois semaines", explique Sophie Le Mouël, porte-parole de l'interprofession des fruits et légumes (Interfel).

"Actuellement, on se retrouve avec des productions qui arrivent à maturation
plus tôt que prévu, par exemple les fraises et les asperges, et sur lesquelles on constate actuellement un afflux rapide au niveau des volumes" sur le marché, ajoute-t-elle.

Selon les producteurs du secteur, le risque est alors grand de se trouver avec
une offre disproportionnée de certains produits par rapport à la demande, faisant craindre des difficultés quant à l'écoulement de la production et la perte d'une partie d'entre elle.

A l'inverse, certains arbres fruitiers comme
les abricotiers, souffrent du manque de froid, et pourraient se voir confrontés à des baisses de rendement liées à des conditions moins favorables pour la fécondation ou la mise à fruit, indique Interfel.

Chez les céréaliers, les cultures sont également très précoces, la chaleur du mois d'avril ayant renforcé
un phénomène de dérèglement des cultures observé depuis septembre et alimenté par un hiver clément.

"On est
en avance d'une vingtaine de jours en moyenne. C'est du jamais vu", déclare un des spécialistes du blé d'Arvalis, organisme de recherche appliquée agricole financée par les producteurs. "Les moissons devraient en conséquence être avancées d'une bonne quinzaine de jours" ajoute-t-il.

Même constat chez
les producteurs viticoles, qui voient la feuillaison des plants de vignes avancée de plusieurs semaines, mais craignent cependant qu'un éventuel retour brutal de la fraîcheur ne vienne provoquer d'importants dégâts, compromettant définitivement les récoltes.

En Champagne, grâce aux températures "estivales" du début avril, "la végétation a donné naissance aux brins porteurs de la future récolte avec
une avance de deux à trois semaines par rapport à l'habitude", note Jean-Michel Pottiez, directeur général de la marque de champagne Jacquart.

Par conséquent,
"une gelée printanière serait d'autant plus fatale que l'apparition des feuilles est déjà complète", s'alarme-t-il.

Outre un bouleversement des cycles végétatifs, les températures élevées d'avril font resurgir chez les agriculteurs
le spectre d'une nouvelle sécheresse, qui ne manquerait pas d'entraîner des problèmes d'approvisionnement en fourrage, de mauvais rendements de certaines cultures ou de pénurie d'eau pour l'irrigation des cultures, expliquent les professionnels.

Plusieurs départements français ont d'ailleurs déjà pris
des mesures de restriction sur l'utilisation de l'eau, craignant que l'irrigation, qui représente jusqu'à 90% de la consommation d'eau en France l'été, ne démarre plus tôt que d'habitude.

Le ministère de l'Ecologie a annoncé jeudi une réunion du comité sécheresse le 3 mai, pour préparer d'éventuelles actions de prévention des effets de la sécheresse sur l'agriculture.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:18

26 juin 2007 - La canicule qui sévit dans le sud de l'Europe, avec des températures dépassant les 40 degrés, a déjà fait 43 morts, dont 29 en Roumanie.

La chaleur, exceptionnelle pour ce début de l'été, a fait quatre morts en Grèce, trois en Italie, trois en Albanie, deux en Croatie, un en Turquie et un en Bosnie.

En Roumanie, touchée depuis près d'une semaine, huit départements et la capitale Bucarest ont été placés mardi en alerte orange. Les deux dernières victimes ont été enregistrées mardi dans le département d'Olt, l'un de ceux qui sont passés en alerte orange.

Bucarest est "une plaque chauffante", annonçait la chaîne d'information en continu Realitatea TV, évoquant les températures de plus de 45 degrés qui accablaient la capitale à la mi-journée.

Le ministère de la Santé multipliait les mises en garde à l'adresse des personnes âgées, des enfants et des cardiaques, invités à éviter les sorties.

Les tentes de premiers soins ont été dressées au fil des jours à Bucarest et dans d'autres villes, proposant aux passants de l'eau et la possibilité de faire contrôler leur tension.

Les services d'ambulance sont inondés de milliers d'appels à la suite notamment de nombreux évanouissements.

La police municipale et les pompiers de certaines villes étaient mobilisés, distribuant de l'eau dans les rues, particulièrement attentifs aux personnes âgées.

Au sud, la Bulgarie n'était pas épargnée. Si aucun décès n'était enregistré, les évanouissements se multipliaient dans le pays, victime de températures atteignant 43 degrés, soit un record en 100 ans de mesures.

Les experts de la santé renouvelaient leurs appels à rester à la maison et à augmenter la consommation d'eau ou de boissons rafraîchissantes.

La Grèce, où la canicule a déjà tué quatre personnes, vivait mardi au ralenti sa journée la plus chaude depuis le début de l'année, avec des services publics exceptionnellement fermés à midi, le mercure devant atteindre les 44 degrés à Athènes et dans le centre du pays.

Les services sanitaires étaient depuis vendredi en état d'alerte, et les médias diffusaient des consignes du ministère de la Santé appelant à prendre soin des personnes âgées et déconseillant aux personnes vulnérables de sortir de leur domicile.

En Italie, la vague de chaleur qui touche tout le pays a déjà tué au moins trois personnes âgées dans la ville de Bolzano (nord), sur une plage de Calabre (sud) et à Trapani (Sicile), selon les médias.

La canicule qui sévit depuis plusieurs jours, avec des températures approchant parfois les 45 degrés, a provoqué des dégâts considérables dans le sud du pays, notamment en Sicile, touchée par des incendies de forêt et de nombreuses coupures d'électricité.

Une personne a trouvé la mort mardi en Turquie des suites de la forte chaleur que connaît le pays depuis quelques jours. Les autorités ont décrété trois jours de congé pour les malades souffrant de problèmes chroniques, les handicapés et les femmes enceintes.

Istanbul, la première métropole du pays, Antalya (sud), Canakkale (nord-ouest) et Bursa (nord-ouest) devraient notamment être les provinces les plus touchées par la canicule, selon les autorités.

La barre des 40 degrés était également atteinte depuis plusieurs jours en Albanie, où le bilan était de trois morts. Les coupures d'électricité perturbaient le fonctionnement des systèmes de conditionnement d'air dans les hôpitaux, les lieux publics et les habitations, avec le risque d'aggraver la situation.

Même pic de chaleur en Croatie (deux morts), particulièrement dans l'est et les îles du sud, et en Bosnie (un mort), ainsi qu'en Macédoine et en Serbie, où aucun décès lié à la chaleur n'était officiellement répertorié.

Les journées sont égalements brûlantes à Malte (39,5 degrés), mais c'est un record de chaleur nocturne qui a été battu sur l'île dans la nuit de lundi à mardi avec 28,3 degrés.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:07

29 avril 2007 - Les fortes chaleurs qui sévissent en France depuis trois semaines ont bouleversé les cycles de végétation dans l'agriculture, entraînant une croissance et une arrivée à maturation précoce des cultures, alimentant les craintes des agriculteurs.

"Toutes les floraisons sont
avancées de 15 jours à trois semaines", explique Sophie Le Mouël, porte-parole de l'interprofession des fruits et légumes (Interfel).

"Actuellement, on se retrouve avec des productions qui arrivent à maturation
plus tôt que prévu, par exemple les fraises et les asperges, et sur lesquelles on constate actuellement un afflux rapide au niveau des volumes" sur le marché, ajoute-t-elle.

Selon les producteurs du secteur, le risque est alors grand de se trouver avec
une offre disproportionnée de certains produits par rapport à la demande, faisant craindre des difficultés quant à l'écoulement de la production et la perte d'une partie d'entre elle.

A l'inverse, certains arbres fruitiers comme
les abricotiers, souffrent du manque de froid, et pourraient se voir confrontés à des baisses de rendement liées à des conditions moins favorables pour la fécondation ou la mise à fruit, indique Interfel.

Chez les céréaliers, les cultures sont également très précoces, la chaleur du mois d'avril ayant renforcé
un phénomène de dérèglement des cultures observé depuis septembre et alimenté par un hiver clément.

"On est
en avance d'une vingtaine de jours en moyenne. C'est du jamais vu", déclare un des spécialistes du blé d'Arvalis, organisme de recherche appliquée agricole financée par les producteurs. "Les moissons devraient en conséquence être avancées d'une bonne quinzaine de jours" ajoute-t-il.

Même constat chez
les producteurs viticoles, qui voient la feuillaison des plants de vignes avancée de plusieurs semaines, mais craignent cependant qu'un éventuel retour brutal de la fraîcheur ne vienne provoquer d'importants dégâts, compromettant définitivement les récoltes.

En Champagne, grâce aux températures "estivales" du début avril, "la végétation a donné naissance aux brins porteurs de la future récolte avec
une avance de deux à trois semaines par rapport à l'habitude", note Jean-Michel Pottiez, directeur général de la marque de champagne Jacquart.

Par conséquent,
"une gelée printanière serait d'autant plus fatale que l'apparition des feuilles est déjà complète", s'alarme-t-il.

Outre un bouleversement des cycles végétatifs, les températures élevées d'avril font resurgir chez les agriculteurs
le spectre d'une nouvelle sécheresse, qui ne manquerait pas d'entraîner des problèmes d'approvisionnement en fourrage, de mauvais rendements de certaines cultures ou de pénurie d'eau pour l'irrigation des cultures, expliquent les professionnels.

Plusieurs départements français ont d'ailleurs déjà pris
des mesures de restriction sur l'utilisation de l'eau, craignant que l'irrigation, qui représente jusqu'à 90% de la consommation d'eau en France l'été, ne démarre plus tôt que d'habitude.

Le ministère de l'Ecologie a annoncé jeudi une réunion du comité sécheresse le 3 mai, pour préparer d'éventuelles actions de prévention des effets de la sécheresse sur l'agriculture.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:05

Prolifération d'espèces tropicales, vie en danger dans les grands fonds, montée des eaux... Les spécialistes mondiaux de la Méditerranée, réunis en congrès cette semaine à Istanbul, dressent un sombre tableau des effets du réchauffement climatique sur la Grande Bleue.

Spécialiste des espèces invasives, Bella Galil, de l'Institut national israélien d'océanographie, invitée avec quelque 800 scientifiques au 38e congrès de la Commission internationale pour l'exploration scientifique de la mer Méditerranée (CIESM), est la première à clamer son inquiétude.

Des poissons et des algues tropicales ayant pris le chemin de la Méditerranée orientale, on en connaît depuis le percement en Egypte du Canal de Suez, en 1869. Ils représentent aujourd'hui pas moins de
80% des 550 espèces allogènes recensées dans le bassin méditerranéen.

Mais au temps du réchauffement planétaire, ces organismes sont selon la chercheuse autant de "candidats qui attendent dans la Méditerranée de se répandre d'avantage, parce qu'ils sont à l'origine adaptés à la chaleur alors que la plupart des espèces locales sont adaptées au froid".

Ce
"conflit des civilisations" en eau salée, qui a déjà commencé avec la propagation d'invertébrés tels que le bivalve Brachidantes pharaonis des côtes du Levant à la Corse ou la méduse Rhopilema nomadica jusqu'au Péloponnèse, pourrait s'avérer fatal à nombre d'habitants originels, prévient Mme Galil.

"Dans l'Atlantique, les espèces 'froides' peuvent monter jusqu'à Bergen (en Norvège), mais en Méditerranée il n'y a pas de Bergen, ça s'arrête à Marseille (sud de la France)", s'exclame-t-elle. "Les espèces ne peuvent pas passer par le continent, (pour elles) ça s'arrête dans la marina de Marseille".

Plusieurs scientifiques réunis à Istanbul évoquent un réchauffement moyen de l'eau méditerranéenne de l'ordre d'un degré au cours de la décennie passée.

Un programme lancé par la CIESM a pour sa part révélé que
la température s'accroissait également dans les fonds marins, en l'occurence de 0,3°C entre 1985 et 2000 selon des captages effectués à la hauteur du détroit de Gibraltar. Une évolution apparemment minime, mais potentiellement lourde de conséquences.

"Dans les eaux profondes,
les organismes sont adaptés à des températures constantes, de l'ordre de 13°C, ils ne sont pas habitués aux changements saisonniers", explique Frédéric Briand, le directeur de la CIESM. "Et là, ça va faire une grosse différence".

Troisième volet du tryptique
, la montée des eaux, causée par la fonte des glaces et dans une moindre mesure la dilatation de l'eau sous l'effet de la chaleur, a déjà débuté en Méditerranée, explique le professeur Bouchta El Moumni, de l'Université de Tanger (Maroc).

"Durant les années 60, il y avait la mode des bâtiments 'les pieds dans l'eau'. Dans beaucoup de zones ces constructions sont déjà envahies ou démolies par l'élévation du niveau de la mer", relate le scientifique. "Un degré de plus, cela fait une avancée du trait de côte de plusieurs dizaines de mètres".

Le pire reste pourtant à venir, selon le chercheur:
"Des aménagements côtiers vont disparaître, les habitations seront endommagées, les systèmes lagunaires (...) vont être annexés au milieu marin".

La situation tourne au dilemme pour Maria Snoussi, professeur à l'Université de Rabat, dont les travaux ont mis en évidence
le rôle néfaste des barrages fluviaux dans l'approvisionnement des écosystèmes côtiers en sédiments et en éléments nutritifs.

"Au Maroc,
on est déjà dans un stress hydrique. Et bien, le seul outil pour faire face au changement climatique c'est la construction de plus de barrages. Mais (alors) on condamne les écosystèmes côtiers", résume-t-elle. "Il va falloir faire un choix".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:04

Lire Le rôle de l'eau dans la politique israélienne d'occupation de la Palestine

 

 

Un nouveau Proche-Orient dicté par les changements climatiques


par Yael Ancri





Des vagues de chaleur, d’énormes incendies et un grave manque d’eau – voici le nouveau Proche-Orient qui pourrait bien nous attendre si les sombres prophéties des experts sur l’évolution du climat se réalisent. Il ne s’agit guère du nouveau Proche-Orient rêvé par Shimon Pérès.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié cette semaine un rapport sur les conséquences actuelles et attendues du réchauffement du globe au Proche-Orient. Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la publication de la deuxième partie du nouveau rapport sur les modifications climatiques dans le monde.

Le rapport met en garde devant
les modifications de climat dans les régions désertiques et semi désertiques, tel le Proche-Orient, qui rendront plus difficile l’approvisionnement en eau, à cause d’une baisse du nombre de précipitations et d’une hausse des températures, qui provoquera une augmentation de la demande en eau dans le domaine agricole. Le GIEC explique que même une faible modification de la température du globe risque d’avoir des conséquences dramatiques, dont des vagues de chaleur, des épidémies de maladies et d’insectes ravageurs, des inondations au niveau des bords de mer. Ces modifications ne seront pas sans conséquences sociales et économiques.

En Egypte, il est estimé que
12 à 15% des terrains agricoles dans le delta du Nil seront inondés et perdus, de même que d’immenses terrains habités et de centres économiques de la région du bord de mer, en plus de l’absence des précipitations. La disparition des précipitations menace également Israël, la Jordanie et le Liban, qui n’était pas considérée jusqu’à présent comme un pays manquant d’eau.

« Les changements climatiques doivent nous inquiéter
non seulement au niveau environnemental ou en ce qui concerne l’approvisionnement en eau, » affirme Zékharya Tagar de l’organisation des amis du globe au Proche-Orient. « Les conséquences sociales des modifications de climat dans les pays nous entourant risquent de déstabiliser politiquement les pays arabes modérés. Des vagues de réfugiés de l’environnement quitteront l’Egypte et les autres pays, comme dans le cas tragique du Darfour. La destruction de la base économique et des régions habitables de centaines de milliers de gens au Proche-Orient aura de très graves conséquences politiques et constitue une menace stratégique pour Israël. »

A l’heure du dessalement, on croyait que les prévisions sur les guerres pour l’eau n’étaient plus d’actualité. Cependant, les prévisions, selon lesquelles les sources d’eau au Liban diminueront de 15% à cause du réchauffement moyen de 1,2 degrés Celsius, font craindre un nouveau conflit avec nos voisins du Nord, au sujet des sources du Jourdain.

L’importance du rôle des changements climatiques
comme catalyseurs de conflits internationaux est reconnue par l’ensemble de la communauté internationale. Le 17 avril aura lieu un débat spécial du Conseil de sécurité de l’Onu sur les conséquences sécuritaires des modifications du climat. Parallèlement, le Congrès américain est sur le point d’approuver une loi imposant la préparation d’estimation de la situation et des dangers sécuritaires que renferment les modifications climatiques dans le monde.


Sources
Arouts 7

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:03

Les experts du changement climatique ont dressé vendredi un constat alarmant des impacts déjà visibles et attestés du réchauffement climatique dans un texte marchandé jusqu'au dernier mot, à l'intention des dirigeants de la planète.

Dans son résumé à l'intention des décideurs, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) insiste sur
deux messages majeurs: nul n'échappera au réchauffement déjà en cours, qui frappera prioritairement les plus pauvres; au-delà de 2 à 3 degrés de hausse par rapport à 1990, il aura des "impacts négatifs sur toutes les régions" du monde, notamment une extinction irréversible de 20 à 30 % des espèces végétales et animales.

Ce sont
les populations des régions arctiques, sub-sahariennes, des méga-deltas d'Asie et des régions côtières qui sont les plus exposées. "Les petites îles sont toutes seules", a rappelé le co-président du groupe du travail du Giec, Martin Parry.

Pour les pays africains, l'adaptation à la montée du niveau des océans pourrait représenter 5 à 10% du PIB, un coût insurmontable pour les plus pauvres.

Par continent, par secteur d'activité, le Giec dessine ainsi
aux dirigeants un monde aux perspectives effrayantes, attestées par l'ampleur des études et des données.

"Nous avons utilisé 29.000 séries de données différentes", insiste l'un des principaux auteurs sur l'Europe, Joseph Alcamo de l'Université de Kassel en Allemagne.
Cet expert a mal vécu les tentatives de certains pays -Chine, Etats-Unis- pour édulcorer le message scientifique.

"Certaines objections n'étaient pas scientifiquement motivées", lâche le Pr Alcamo.
"Certains pays cherchent à minimiser les risques".

A la demande des Etats-Unis, la quasi totalité des données chiffrées a été retirée du résumé, la partie la plus visible du travail des experts, puisque le rapport proprement dit totalise 1.400 pages.

Ce qui n'a pas empêché Washington de souligner que "ce rapport insiste sur ce que le président (Bush) dit depuis un certain temps sur la gravité de ce défi et la nécessité d'y répondre", selon le principal responsable des questions environnementales à la Maison Blanche James Connaughton.

Le seuil d'augmentation de la température (par rapport à 1990), au delà duquel les impacts s'aggravent notablement a été relevé, passant de 2 degrés, prévus initialement dans les premières versions du résumé, à une fourchette de "+2 à +3°C".

Les résumés du Giec sont approuvés par consensus, ce qui impose parfois de s'en tenir au plus petit dénominateur commun, reconnaît un délégué occidental.

"L'Union européenne voulait un signal fort,
l'Amérique a pinaillé", a résumé un délégué, qui n'appartient à aucun des deux groupes. "Mais ne vous y trompez pas, toutes les données figurent toujours dans le rapport complet et constituent un message fort".

Cette volonté d'obstruction augure mal des prochains grands rendez-vous internationaux, comme le sommet des pays les plus industrialisés (G8) en juin à Heiligendamm (nord-est). La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside ce semestre l'Union européenne (UE), a réitéré sa volonté d'y aborder le thème du climat et a réclamé une "action rapide et énergique" de la communauté internationale.

Le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, a jugé que le rapport "plaidait en faveur de l'objectif fixé par l'UE", de limiter le réchauffement planétaire à 2°C au-dessus de la température de l'ère préindustrielle.

Dans le volet scientifique de son rapport, publié en février, le Giec a estimé la hausse probable des températures mondiales de 1,8 à 4°C en 2100 par rapport à 1990,
sans exclure une hausse allant jusqu'à 6,4°C.

Le deuxième volet sur les impacts "expose très clairement les graves conséquences que le changement climatique aura sur nous tous", a ajouté M. Dimas. Pour les ONG - Greenpeace, les Amis de la Terre et le WWF - "l'urgence" du rapport appelle une réponse du même ordre de la part des gouvernements.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 16:00

Eh oui... ce sont les pauvres qui vont trinquer, on s'en doute. La photo ci-dessous montre déjà ce qu'il en est. Ce ne sont pas les grands pontes qui gouvernent le monde dans leurs palaces climatisés qui vont crever de faim et de soif. Dans l'immédiat. Parce qu'il faut bien se dire que lorsqu'il n'y aura plus d'eau sur la planète, ils pourront toujours sucer leurs lingots, ce n'est pas cela qui les désaltèrera. Mais aujourd'hui, il y a ceux qui se gobergent et les autres crèvent la dalle. On parle du réchauffement climatique mais finalement, ils n'en ont rien à cirer. Ils continuent à assassiner les gens pour leur voler la terre ou le pétrole. Ils font du business avec les OGM, exploitent les travailleurs, obligent les chômeurs à dormir sous les ponts et nous parlent d'un monde plus juste du haut de leur tour de verre blindée parce que ceux-là, croyez le, tiennent à la vie plus que vous et moi. Rien n'est assez beau et bon pour leur auguste personne. Ils se pensent suffisamment importants pour n'accorder de regard qu'à leur propre Ego démesuré imbu de pouvoir et de puissance. Et de nous, pauvres manants, finalement ils s'en tamponnent le coquillard. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à savoir ce qu'ils valent vraiment. Pas grand-chose. Ils valent moins, c'est certain, que le pauvre berger voyant mourir son troupeau en plein coeur du désert... et d'ailleurs, dans la prochaine incarnation il faut bien qu'ils s'attendent à connaître le même sort que tous ces malheureux qu'ils sont si honteusement méprisés. Quand on dit que la roue tourne... il faut bien savoir qu'elle tourne réellement...

 

 

Réchauffement climatique et santé: les pauvres vont trinquer


Photos du Lac Nakury au Kenya datant de 1973 (G) et 2000 (D)

Les régions les plus vulnérables sont l'Arctique car le réchauffement climatique y sera particulièrement marqué, l'Afrique, où se posent déjà des problèmes de santé, d'épidémies et de disponibilité d'eau, et les régions côtières, menacées par l'élévation du niveau des océans, résume Jean Jouzel, climatologue, membre du bureau du Giec.

Dans les régions du sud, le réchauffement "va
exacerber les problèmes posés par la disponibilité des ressources en eau", précise-t-il.

Les
impacts sur la santé seront essentiellement négatifs, avec une difficulté accrue pour les pays les plus pauvres, qui ont moins de moyens pour s'adapter, souligne le rapport.

Il prévoit
une augmentation de la mortalité liée à la chaleur, de la dengue, du choléra et des maladies liées aux tiques, une extension de la zone de paludisme et un allongement de la saison de propagation de cette maladie en Afrique.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 15:51


Carte du déficit pluvial



2 mars 2007 - La sécheresse menace à nouveau en France où le manque de pluie, surtout dans le sud du pays, n'a pas permis jusqu'alors de recharger correctement les nappes phréatiques.

"L'année 2007 s'annonce difficile",
a averti jeudi Nelly Olin, ministre de l'Ecologie, après avoir réuni le premier "comité sécheresse" de l'année.

Depuis 2003, année de la canicule,
la France traverse régulièrement des périodes de sécheresse
plus ou moins importantes.

"L'ensemble des nappes commence à souffrir du cumul de ces sécheresses", a commenté Pascal Berteaud, directeur de l'eau au ministère de l'Ecologie.

Les nappes d'eau souterraines, utiles pour irriguer les cultures au printemps et en été, se rechargent principalement
entre les mois de septembre et de mars.

Or, le niveau de pluviométrie moyenne depuis septembre se situe
en dessous de la normale. Le déficit est même particulièrement important dans les Pyrénées et en Languedoc-Roussillon.

Une bonne moitié de la France connaît actuellement
un important déficit en "pluies efficaces", celles suffisamment importantes pour pénétrer dans le sol et alimenter les nappes et les cours d'eau, essentiellement en automne et en hiver quand la végétation, au repos, laisse l'eau s'infiltrer.

L'Ile-de-France, le bassin Adour-Garonne, la vallée du Rhône, le pourtour méditerranéen et la partie ouest de la Corse, accusent déjà un déficit supérieur de 70% par rapport à la normale
, selon le ministère.

La recharge des nappes est
"timide ou inexistante",
notamment sur celles du bassin parisien, de Champigny et de la Beauce et autour de Lyon.

Fin janvier, le débit des cours d'eau était de
50% inférieur à la normale
sur la moitié sud du pays.

"Au cours du mois de février, les précipitations ont été excédentaires sur la quasi-totalité du territoire. Seules les régions méditerranéennes à l’est de l’Hérault ainsi que l’est de la Corse présentent un déficit pluviométrique important",
indique toutefois Météo France sur son site internet.

Mais
la faiblesse du manteau neigeux en montagne, surtout dans les Pyrénées, est inquiétante, la fonte des neiges au printemps étant
essentielle pour alimenter les cours d'eau.

"La situation est
comparable à celle de 2005, a commenté Mme Olin, sauf pour la Bretagne et les Pays de la Loire", qui sont un peu mieux lotis.

Déjà, des situations de tensions apparaissent: la
navigation sur le canal du Midi est interrompue jusqu'au 30 mars
et des restrictions ont dû êtres prises concernant la nappe de Champigny.

Mais "c'est surtout
chez les agriculteurs qu'il va y avoir des tensions
", a indiqué Jean-Louis Beseme, président du comité sécheresse.

L'an dernier, la ministre de l'Ecologie et son collègue de l'agriculture, Dominique Bussereau, avaient dû lancer un appel aux agriculteurs
pour qu'ils produisent des cultures plus économes en eau.

Nelly Olin a indiqué avoir demandé aux préfets du bassin Adour-Garonne de communiquer prochainement avec les agriculteurs de cette région où la situation est déjà tendue,
sans préciser toutefois quelles mesures pourraient être prises.

Même
les poissons risquent de souffrir de l'appauvrissement
du débit des cours d'eau: "leur reproduction en sera perturbée", a souligné M. Beseme.

En septembre, lors du dernier comité sécheresse, le bilan de l'été était apparu négatif, les précipitations ayant été inférieures à la normale avec des nappes peu remplies.

Sources AFP

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 15:30

Quand on lit ça, on se dit que les parlottes et les promesses des politiques en vue d'être président (e) ne sont que miroir aux alouettes, mirages et autres obscénités. Ils feraient mieux de se pencher sur le devenir de notre terre et de ses habitants. A Sarkozy qui prône le travail comme si on était des forçats, qu'il prenne donc la pelle et la pioche sous 45° au soleil ou à l'ombre. Il nous en dira des nouvelles ensuite. Car si raconter des bobards, c'est travailler, tout le monde peut le faire. D'autant que le salaire est nettement plus intéressant qu'à se servir de ses mains pour être utile à quelque chose...

 

 

Climat: dix fois plus de canicules

en France à la fin du siècle

Températures moyennes en France au 20e siècle et prévisions pour le 21e siècle

Le réchauffement de la planète se traduira probablement en France par une multiplication par dix du nombre de canicules à partir de 2070, selon les modèles climatiques utilisés par Météo France pour affiner les projections mondiales.

La France a déjà
largement ressenti l'impact du réchauffement, avec deux canicules coup sur coup en août 2003 et juillet 2006, et un hiver 2006 qualifié de "plus doux" depuis le début des relevés fiables.

"Les prévisions des experts (du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, publiées vendredi) tombent tout à fait dans nos simulations sur deux scénarios" constate vendredi Serge Planton, responsable du groupe de Recherche sur le climat à Météo france.

Dans ces 2 scénarios, l'homme continue
d'envoyer des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, causant un doublement (B2) voire un triplement (A2) des concentrations de CO2.

Dans un cas, la température moyenne en France grimpera
de 2 à 2,5 degrés (B2) et dans l'autre de 3 à 3,5 degrés (A2) à l'horizon 2070-2099. Encore s'agit-il de scénarios "moyens", décrivant une croissance ni très vertueuse, ni très polluante.

"Il y a 1 degré d'écart entre les deux scénarios, mais les conséquences sont considérables", souligne Serge Planton. Le nombre de canicules (journées de forte chaleur, supérieure à 35 degrés) sera multiplié par 7 si la température moyenne gagne 2 degrés, et par 14 pour 3 degrés de plus.

Ces simulations conduisent Météo France à prédire
"un été sur deux comparable à celui de 2003" à l'horizon 2070-2099.

"Quand on dit que les canicules vont être multipliées par plus de dix, cela signifie par exemple, pour la ville de Nîmes, qui a connu
40 jours à plus de 35 degrés en 2003, que cela deviendra une situation normale à la fin du siècle", précise M. Planton.

La température moyenne de l'été 2003, marqué par une canicule qui a fait
15.000 morts, a été supérieure de 4,3 degrés à la moyenne 1960-1989.

"Quelques degrés de plus ou de moins, cela peut paraître faible, mais on voit bien que les impacts sont considérables", commente M. Planton, pour qui "cela doit nous engager à passer à l'action rapidement".

"
Seulement 4 à 6 degrés nous séparent de la dernière période glaciaire il y a 20.000 ans, rappelle-t-il. "A l'époque, la calotte glaciaire recouvrait l'Ecosse, et la France présentait des paysages de toundra sibérienne".

Une hausse moyenne de 3 à 3,5 degrés en France recouvre des écarts saisonniers importants: le thermomètre grimpera de
4 à 5 degrés l'été contre +2,5 à 3 degrés l'hiver (scénario A2).

La sécheresse s'aggravera nettement
dans la partie sud de la France. Les précipitations baisseront de 20 à 35% l'été (A2). L'hiver, il pleuvra davantage: de 5 à 20%.

Le réchauffement va
continuer de réduire la durée d'enneigement en montagne, d'un mois à une altitude de 1.500 mètres (sur 4 mois au total) à la fin du siècle: les stations des Alpes du sud seront frappées de plein fouet, selon Météo France.

La France devra s'adapter, car "les impacts se feront sentir pendant plusieurs millénaires", estime M. Planton.

"Nous avons déjà commencé à nous adapter, avec
la mise en oeuvre du plan canicule", remarque-t-il. Pendant la canicule du 10 au 28 juillet 2006, moins intense mais plus longue qu'en 2003, on a observé un excès de mortalité de 1.388 décès, contre 15.000 en 2003.

La France a connu son année la plus chaude en 2003 et
les dix années les plus chaudes entre 1996 et 2006, depuis le début des relevés nationaux (1950).


Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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