Le changement climatique est un nouveau facteur de tensions, nous dit l'Union Européenne. Comme s'il y avait besoin du climat pour alimenter des guerres. Comme si les teneurs de rênes n'y étaient pas pour quelque chose. L'UE a même le culot de dire que le changement de climat va pousser des millions de personnes à émigrer ! C'est certainement cela qui a fait émigrer les Palestiniens ou les Irakiens. Où les Libanais, il y a deux ans. La vérité, c'est que le 20e siècle fut le règne des prédateurs et du vol manifeste. Hitler n'est pas mort. D'autres continuent son oeuvre en toute impunité. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que la troisième guerre mondiale va éclater sous peu. Tout ça pour un lopin de terre. Alors que tout le monde a le droit de vivre en paix sur cette planète. Simplement des rapaces en ont décidé autrement au nom d'un dieu imaginaire. Mais plus sûrement pour le profit.
Le changement climatique est un nouveau facteur de tensions,
prévient l'UE
Conflit au Darfour, migrations au Bangladesh provoquées par la montée des eaux, dégel des régions polaires ouvrant l'accès à de tentants hydrocarbures: le changement climatique a déjà commencé à attiser les tensions dans le monde, avertit l'UE dans un rapport publié vendredi.
De l'Afrique à l'Asie en passant par le Moyen-Orient et l'Asie centrale et jusqu'au pôle nord, le changement climatique "exacerbe les tensions et l'instabilité existantes", expliquent les services du diplomate en chef de l'UE Javier Solana et de la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, dans ce rapport de sept pages qui sera présenté au sommet européen des 13 et 14 mars à Bruxelles.
"Réduction des surfaces cultivables, manques d'eau croissants, réduction des réserves alimentaires, multiplication des inondations, sécheresses prolongées sont déjà une réalité dans de nombreuses régions du monde", souligne le rapport.
"L'effet global sera d'alimenter les conflits existants pour des ressources en diminution", ajoute-t-il, reprenant ainsi un avertissement déjà lancé par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon au Forum de Davos en janvier.
Avec la fonte des glaciers et la montée du niveau des mers, "des disputes plus nombreuses sur les questions de frontières maritimes sont probables", souligne le rapport.
L'Afrique est particulièrement "vulnérable", et le conflit du Darfour en est la preuve. Des sécheresses plus graves que par le passé ont déjà accru l'insécurité alimentaire au nord et au sud du continent.
Le changement climatique risque aussi de pousser à émigrer "des millions de personnes d'ici 2020", ce qui pourrait générer des conflits dans les pays de transit ou de destination", et "augmenter la pression migratoire en Europe".
Face à ces risques, les auteurs du rapport n'ont pas de remède miracle. Ils préconisent avant tout d'intensifier la recherche et la mise au point de systèmes d'alerte précoce, et d'augmenter la capacité de réaction de l'Europe aux cataclysmes.
Ils invitent aussi les dirigeants européens à alerter leurs partenaires internationaux (notamment les pays du G8) sur ces risques et en les invitant à coopérer.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt