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  • : La catastrophe planétaire qui s'est produite voilà 12 960 ans est en train de se reproduire mais nul n'en parle... il faut retrouver la Cosmogonie des Anciens pour Savoir.
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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:04

Besson et tous les nucléaristes ainsi que Sarkozy, le VRP du lobby nucléaire, qui veut vendre du nucléaire à toute la planète, vont bientôt devoir nous rendre des comptes ! Ils seront TOUS jugés à leurs oeuvres. Pouvons-nous dire qu'ils ont oeuvré pour le bien de l'Humanité ? La planète leur appartient-elle ? Si l'on regarde bien, c'est aux USA que le nucléaire a commencé à être fabriqué et que la première bombe atomique fut créée. Est-ce un hasard ? Quand on sait ce qui règne là-bas ? Et quand on sait, surtout, que depuis longtemps le Klan machiavélique connaît l'échéance de la Terre ? Rien n'est laissé au hasard par cette caste perfide. Ceci dit, ils mangeront du nucléaire autant que les autres. C'est certain.

 

Pour commencer, voyez ci-dessous la video où il est question d'un arrêt automatique du réacteur qui a eu lieu à Fessenheim, en France. Ce sont des évènements qui ne font pas la une des journaux ! Voyez aussi comment le "directeur de la centrale" vend le matériel... il se veut très rassurant ! Dormez tranquille, braves gens !

 

  
Tout ce joli monde pense sans doute que tout ces malheurs qui arrivent "ailleurs" ne nous toucheront pas à nous. Ignorant l'Histoire Cyclique de la Terre, ses régénérations successives en fin de précession, ils vont bientôt se retrouver cloués au pilori de leur Grande Ignorance. Mais en attendant, ce sont les peuples qui trinqueront dans le plus grand nombre.

Nos Frères et Soeurs Japonais sont dans la tourmente et le nucléaire va peser pour beaucoup dans la suite des évènements. Parce que le 2ème réacteur nucléiare vient d'entrer en fusion.

 

 

 

Japon: La menace nucléaire plane sur le pays

 

 

SYNTHESE - Une centrale nucléaire a été touchée, au lendemain du séisme et du tsunami qui ont ravagé une partie du pays...

 

Après un séisme et un tsunami, le Japon pensait avoir, vendredi, vécu le pire. Au lendemain du déferlement qui a fait plus de 1.700 morts et disparus (dont 25 Français) dans le nord-est de l'archipel, la catastrophe naturelle s’est pourtant doublée d’un accident nucléaire dont la portée reste encore inconnue.

 

 

Dans la matinée de samedi, une explosion et une fuite radioactive se sont produites à la centrale nucléaire de Daiichi, dans la province de Fukushima, sur la côte est de l’île de Honshu. Sur des images de la télévision, on voit une violente explosion dans la centrale, puis un nuage de vapeur s'élever au-dessus des installations, située à 240 km au nord de Tokyo, dans la préfecture de Fukushima qui a connu samedi une nouvelle réplique de magnitude 6.

 

Selon l’agence l'agence japonaise de sûreté nucléaire, l'incident qui a affecté la centrale de Daiichi est moins grave que ceux de Three Mile Island en 1979 et de Tchernobyl en 1986. Il a été classé au niveau 4 alors que celui de Three Mile Island, aux Etats-Unis, avait été classé au niveau 5 et l'accident de Tchernobyl, en Ukraine, au niveau 7, le plus élevé.

Distribution d’iode contre les radiations

Aussitôt, le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, a précisé que l'explosion, qui a fait s'effondrer le toit du bâtiment principal de la centrale, ne s'était pas produite au niveau du caisson du réacteur. Selon lui, aucune fuite importante n'est à craindre. Mais il en faudra plus pour calmer les inquiétudes.

 

L’agence de sûreté japonaise fait ainsi état de neuf cas de personnes potentiellement victimes de radiations. L'Agence internationale de l'énergie atomique a quant à elle été informée que les autorités japonaises prenaient des dispositions en vue de distribuer de l'iode aux riverains des centrales nucléaires touchées par le séisme. Or, l'iode est efficace contre les effets des radiations nucléaires.

9.500 habitants d’une ville portés disparus

Par ailleurs, l'agence de presse Kyodo rapporte que 300.000 personnes environ ont été évacuées des zones touchées, dont 90.000 autour de la centrale de Daiichi. Elle fait état de 3.400 immeubles détruits ou gravement endommagés et de 200 incendies provoqués par le séisme, d'une magnitude de 8,9 sur l'échelle de Richter. Dans la seule ville de Minamisanriku, dans la préfecture de Miyagi, on est sans nouvelle de 9.500 personnes, soit la moitié de la population.

Ce samedi, les secouristes ont poursuivi les recherches des victimes le long des côtes, où des voitures et des bateaux ont été emportés comme des fétus de paille par le flot et encombrent aujourd'hui les rues ou les jardins de maisons submergées. A Iwanuma, près de Sendai, des rescapés ont tracé un grand SOS sur le toit d'un hôpital en partie recouvert par les eaux. Au large de la côte, un pétrolier est échoué sur un haut-fond. A terre, une camionnette se retrouve en équilibre instable sur un poteau. L'électricité et les téléphones portables sont hors service.

Assistance internationale

De son côté, la communauté internationale a commencé à dépêcher des équipes de secouristes sur place. Neuf experts vont se rendre au Japon au nom du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha).

 

En plus des équipes de secouristes et de chercheurs en provenance de quatre pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud et Etats-Unis), dont la venue a été annoncé vendredi soir par les Nations unies, Singapour a indiqué qu’il allait envoyer dans l'archipel une équipe de secouristes en milieu urbain tandis que la Suisse a annoncé qu'elle dépêchait une équipe d'environ 25 experts en matière de secours et de santé accompagnés de neuf chiens spécialisés dans les recherches.

Londres va envoyer 63 spécialistes et deux chiens de sauvetage ainsi que onze tonnes d'équipements, y compris des engins de levage, et la France deux détachements de sécurité civile pour participer aux recherches. Tokyo a par ailleurs demandé à la Russie d'augmenter ses fournitures énergétiques au Japon à la suite du séisme, a déclaré le vice-Premier ministre russe Igor Setchine.

 

Sources 20 Minutes

 

Nicolas Beunaiche, avec Reuters
Posté par Adriana Evangelizt

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 10:39

Aujourd'hui, il y a eu 18 répliques. Si vous allez sur RSOE EDIS, vous verrez qu'il y a encore eu TROIS séismes au Japon de 5.2 à 9h13 du matin, le 13 mars, que l'on nous dit à 40 km de profondeur. Mais paradoxalement, il vient d'y en avoir DEUX AUTRES dont un de 5.4 à 22 KM DE PROFONDEUR, etl'autre de 5.0  à 2 KM. Ce qui est très significatif de la remontée du magma  à cet endroit.

 

Voyez les cercles rouges qui bougent. Il y en a UN POUR LA TURQUIE, séisme aujourd'hui à 9 h 11, de magnitude 3.1 à 8 KM DE PROFONDEUR. Et un en ITALIE, toujours le 13, qui a eu lieu à 9h 25, de magn. 2.3 à 10 KM DE PROFONDEUR. Hier, il y en a eu deux en Grèce. Et un en Albanie.

 

Maintenant, lorsque vous êtes sur la carte du monde, cliquez sur "Japan Disaster région" qui est en rouge. Vous avez le Japon, un séisme est situé dans l'océan. Maintenant, voyez tous les petits carrés blancs et jaunes et cliquez dessus. Vous verrez que ce sont des séismes qui ont eu lieu entre hier et aujourd'hui. Ils sont la plupart dans la mer. Notez qu'il y en a eu un aussi à Tokyo, le 11. J'ai fait une capture pour que vous constatiez que le Japon disparaît sous les petits carrés indiquant les séismes, vous avez même deux logos nucléaires indiquant qu'il  y a eu deux incidents majeurs. Ils sont dissimulés par les autres alertes. Notez les trois cercles correspondants à trois séismes actuels.

 

carte 13 mars Japon gros plan

 

Maintenant je vais sur USGS, que vois-je ? Le Japon dissimulé sous les alertes, et au-dessus cinq petits carrés jaunes dont un est sur le Kamchatka en Russie.

 

 Carte statique

 

carte 13 mars Japon 525

  

 

Dans cette région, deux volcans "inconnus", je cite, viennent de se mettre en branle. Des milliers de personnes ont été évacués, voyez la video du phénomène...

 

 

 

Tout est relié sous terre. L'effet boule de neige se met lentement en place. La réaction en chaîne commencera vraiment lorsqu'un "point chaud" comme le Japon sera suffisamment puissant pour se répercuter au point suivant. La Loi de Cause à Effets qui agit sur les hommes agit aussi sur notre Terre-Mère, être vivant que nient certains scientifiques. Maintenant, on regarde la carte interactive semblable à celle du dessus, constatez qu'il y a 525 séismes sur cette face (au moment où j'écris, cela peut changer à tout moment)  de maintenant aux 164 h précédentes. 525. Peut-on penser que c'est normal ? Voyez la ligne que cela forme autour du globe... un séisme vient d'ailleurs d'avoir lieu à Hawaï.

 

 Carte interactive

   

SOURCES

 

 

Maintenant, je vais vous montrer une partie de l'Europe qui mérite toute notre attention. J'ai fait une capture rapprochée. Il vient d'y avoir un séisme en Grèce (cercle rouge) de 2. à 2 km de profondeur. Mais si vous cliquez sur tous les carrés blancs sur RSOE, vous verrez que ces séismes multiples ont eu lieu entre hier et aujourd'hui, non seulement en Grèce mais aussi en Turquie. Cela va commencer à être chaud là-bas aussi. Il y a eu aussi des tremblements en Allemagne et en Espagne dans les dernières 24 h. Chaque carré correspond à un séisme récent. Et nous, nous ne sommes pas très loin de ces pays, d'autant que la faille que vous avez en face de la France vient aussi de connaître un séisme sous-marin. Tout se met en place.

 

carte 13 mars Grece Turquie Italie Espagne cercle

 

 Alors pour ce qui est du Japon, la situation est TRES GRAVE,  malgré ce qu'en disent Besson ou l'ambassadeur français qui raconte n'importe quoi. Ainsi ce dernier a-t-il dit : "Si l'on compare la centrale à un incendie, cela signifie que "le rez-de-chaussée est en feu, mais que les pompiers sont à l'oeuvre et qu'ils sont plutôt rassurants." De qui se fout-il ? Est-ce qu'un incendie est radioactif ?

 

Le premier ministe japonais déclare, au contraire, que la situation reste grave à la centrale nucléaire de Fukushima 1 et que c'est même la plus grave crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Les coupures de courant vont être à grande échelle. Ils ont même fait appel à la Russie pour qu'elle leur fournisse davantage de gaz, car ils font face à de gros problèmes énergétiques. La Russie va leur livrer 150 tonnes de gaz liquéfié et du charbon. Poutine a ordonné "d'augmenter les livraisons d'hydrocarbures au Japon en cas de demande appropriée." Il n'a pas transigé : le Japon a besoin d'un soutien de TOUT ORDRE QUI DOIT ÊTRE OCTROYE.

 

Il y a eu 18 répliques aujourd'hui de 5.0 à 6.2, donc pas des petits séismes. Il y a un risque de fusion dans deux réacteurs. Mais réellement, dans combien cela va-t-il se produire ? Le risque nucléaire est majeur. Et franchement, comment pourrait-il en être autrement lorsque le sol devient instable ? C'est là que l'on voit le peu de prévoyance de ceux qui ont inventé les centrales nucléaires. Comme si le temps était toujours au beau fixe.

 

En plus, il utilise un matériau dangereux pour leur centrale. Le MOX, combustible utilisé à Fukushima est un matériau "extrêmement dangereux qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques."

 

Le Département d'Etat américain "demande à tout le personnel officiel non indispensable de différer ses déplacements au Japon et appellent aussi les citoyens américains à éviter les voyages de tourisme ou non indispensable au Japon à cette période."

 

Besson, lui, continue d'être rassurant en affirmant : "Le risque majeur, celui que nous craignons tous, c'est-à-dire une explosion du coeur du réacteur, et là, -ce serait une catastrophe nucléaire- pour l'instant, ce risque n'existe pas ou plus exactement il est maîtrisé par les autorités japonaises et par l'opérateur japonais." Lui aussi, de qui se moque-t-il, alors que justement un deuxième réacteur risque sauter.

 

Quant au premier, il ose affirmer qu'il n'a pas explosé ! Alors que voit-on sur ces images ? Si ce n'est une explosion dans la centrale ? Voyez...

 

 

 

 

Puisqu'il est si fort, peut-il nous dire où va passer le nuage radioactif ?

 

 

 

L'agence à l'énergie atomique donne des infos en temps réel sur leur page Facebook.

 

La centrale nucléaire de Daiichi vient de connaître un grave incident. Si le réacteur nucléaire ne refroidit plus, le pire est à craindre. Car le problème vient de là. Si le coeur ne refroidit plus, il fond. Voyez la video ci-dessous qui fait un parallèle avec l'incident qui eut lieu aux Etats Unis, en Penssylvanie dans la centrale nucléaire de Three Miles Islands. La même chose pourrait se produire au Japon... 

 

 

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 03:23

Ca continue. C'est sans compter que les nuages radioactifs poussés par le vent pourrait atteindre le Kamtchatka en Russie en moins de 24 h et toucher nos territoires dans le Pacifique. La situation serait beaucoup plus grave que le disent les autorités nippones. Un autre Tchernobyl ne serait pas impossible. Mais quand on touche au nucléaire, c'est l'omerta. On va encore avoir droit à des mensonges pour minimiser l'ampleur des dégâts. Sûr et certain.

 

Lisez les mensonges de l'Etat sur le nuage de Tchernobyl qui a transité par la France...

 

 

Accident nucléaire au Japon :

 

nouveau risque d'explosion

 

 

 

L'opérateur d'une centrale nucléaire du nord-est du Japon a déclaré dimanche matin (heure locale) qu'un deuxième réacteur donnait des signes de problèmes, avec risque d'explosion, dans la même centrale où une explosion s'était produite la veille.

 

Dimanche au petit matin (heure locale), la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire de la centrale de Fukushima, tentait de trouver d'urgence  un moyen d'acheminer de l'eau vers le troisième réacteur de sa centrale de Fukushima, son système de refroidissement étant inopinément tombé en panne. C'est dans cette même centrale qu'une explosion avait fait, la veille, s'effondrer le toit du bâtiment sur un premier réacteur.  

 

L'organisation mondiale de la santé  (OMS), la référence en matière de santé publique, avait emboîté le pas samedi aux autorités japonaises et européennes en estimant peu préoccupants les risques d'émanations radioactives de la centrale de Fukushima suite au premier incident. "A l'heure actuelle, il semble que les risques pour la santé publique soient assez faibles. Nous constatons que le niveau de radiations émises par une centrale nucléaire est très bas", a déclaré Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS.
 
Mais les craintes d'un accident nucléaire majeur étaient vives samedi soir, notamment chez la population japonaise vivant à proximité de cette centrale, Fukushima n°1, située à 150 km de Tokyo, où est survenue une explosion samedi à la suite du très fort séisme et du tsunami. Samedi, des milliers de Japonais évacués des zones proches des installations nucléaires de Fukushima ont été passés samedi au scanner, angoissés par la crainte d'avoir été irradiés. Dans les centres d'évacuation, des secouristes, portant des masques de protection et des vêtements spéciaux, passaient les habitants de la région au scanner pour vérifier l'exposition aux radiations. "Il y a des fuites de radiation, et depuis que l'on sait que la possibilité d'avoir été exposé est grande, on est assez effrayés", confiait Masanori Ono, jeune homme de 17 ans, dans une file d'attente à Koriyama

 

L'explosion, qui s'est produite à 15H36 heure locale (06H36 GMT), a fait plusieurs blessés parmi les employés. Cet accident nucléaire a été classé au niveau 4 sur l'échelle de gravité des événements nucléaires et radiologique allant de 0 à 7, selon l'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle, un niveau qui qualifie les accidents n'entraînant par de risque important hors du site, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Entre 70 et 160 personnes auraient été exposées
  

Le chef du gouvernement a ordonné l'évacuation des habitants dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale, tout en appelant la population locale à garder son calme. A propos de la situation à la centrale de Fukushima N°1, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, s'est voulu rassurant : citant l'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), il a souligné que le caisson du réacteur n'avait pas subi de dégâts et que les radiations avaient par la suite diminué. L'Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle a jugé peu probable que le caisson eût été gravement endommagé, après avoir d'abord averti qu'une fusion pourrait être en cours dans le réacteur. Du césium radioactif a en effet été détecté aux alentours de la centrale, ce qui atteste généralement qu'un tel phénomène est en train de se produire, a noté un expert.
  
Selon l'agence Kyodo, la radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site correspond à la limite de radioactivité à ne pas dépasser annuellement. Les autorités japonaises ont informé l'Agence internationale pour l'énergie  atomique (AIEA) qu'"il y avait eu une explosion près du réacteur N°1 de la centrale de Fukushima-Daiichi et qu'elles étaient en train d'évaluer l'état du réacteur". A la centrale proche de Fukushima-Daini, le rayon d'évacuation des riverains est de 10 km, a précisé l'AIEA. "Les autorités ont également indiqué qu'elles se préparaient à distribuer des comprimés d'iode aux habitants des zones proches des deux centrales", a ajouté l'agence onusienne. Dimanche matin, le nombre de personnes exposées à des radiations du fait des problèmes de la centrale de Fukushima Daiichi pouvait s'élever au bout du compte entre 70 et 160, selon l'agence nucléaire nippone. Neuf personnes ont montré d'ores et déjà des signes possibles d'exposition aux radiations selon la même source.

 

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Le vent emporte l'éventuelle radioactivité vers la mer

 

La direction des vents permet de chasser une éventuelle pollution radioactive vers le Pacifique, après l'explosion survenue dans une centrale sur la côte nord-est du Japon, a indiqué samedi le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN). "Il semble que la direction des vents éloigne pour le moment une éventuelle pollution vers le Pacifique", a déclaré André-Claude Lacoste devant la presse. "A l'évidence, la situation est grave", a-t-il estimé, tout en soulignant que ses services disposent à ce stade "d'une information parcellaire, incomplète et donc de qualité médiocre, les interlocuteurs naturels de l'ASN se concentrant sur la gestion de la crise", a-t-il expliqué. Par ailleurs, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) veillera à surveiller le territoire français en temps réel pour mesurer toute anomalie. Une réunion se tiendra en fin d'après-midi samedi autour de la ministre de l'Ecologie pour faire le point sur la situation après l'explosion dans une centrale nucléaire au Japon. Et la Commission européenne va convoquer "en  début de semaine prochaine" une réunion des autorités européennes chargées de  la sécurité nucléaire et l'industrie du secteur pour tirer les leçons de l'incident nucléaire au Japon.

Sources LCI

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 00:37

Si un séisme se produisait chez nous, nous n'aurions rien à craindre car : "Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation. On n'attend pas un accident au Japon pour se poser la question chez nous..." dixit Besson qui doit sans doute être plus fort que les nucléaristes japonais. On demande à voir, et d'ailleurs, c'est tout vu. Aucune centrale au monde ne résistera à un séisme dévastateur. Que Besson aille vendre ses salades ailleurs.

 

En attendant, suite à l'explosion de la centrale nucléaire au Japon, des dizaines de milliers d'Allemands ont manifesté aujourd'hui réclamant la fin du nucléaire. Ils ont formé une chaîne humaine de 45 km de long entre la ville nucléarisée de Neckarwestheim et la ville de Stuttgart. Il faut savoir que ce pays, en 1999, avait décidé d'abandonner totalement le nucléaire. Mais Angela Markel a déchiré le pacte pour passer outre cette décision populaire. Elle préfère écouter l'industrie nucléaire plutôt que son Peuple. Elle ignore sans doute que quelques volcans endormis ne demandent qu'à se réveiller...

 

 

 

 

 

Japon: les autorités françaises rassurent,

 

 verts et anti-nucléaires se méfient

 

 

 

Tout en insistant sur les "informations fragmentaires" dont elles disposent, les autorités françaises se sont voulu rassurantes samedi après l'"accident" survenu dans la centrale japonaise de Fukushima, tranchant avec l'inquiétude et la méfiance des écologistes.

 

"La question nucléaire n'est qu'une petite partie, certainement pas la plus importante, de ce drame qui a frappé le Japon" avec le séisme et le tsunami, a estimé le ministre de l'Industrie, Eric Besson.

 

Le ministre de tutelle du secteur nucléaire français s'exprimait à l'issue d'une réunion de l'ensemble de ses acteurs (sûreté et production électrique), organisée en urgence au ministère de l'Ecologie. Il s'agissait pour eux de "faire le point" sur la situation au Japon, en particulier sur le réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima, victime d'une série de problèmes depuis le séisme.

 

Une explosion est survenue samedi dans la centrale, aux abords de laquelle du césium radioactif a été détecté, signe d'une possible fusion du réacteur.

 

Pour Eric Besson, c'est "à ce stade, et selon les informations dont on dispose, un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire".

 

"Ca n'a rien à voir avec Tchernobyl", a-t-il ajouté, il faut faire attention "à ne pas sonner un tocsin qui n'existe pas à l'heure où l'on parle".

 

"Nous ne disposons pas de toutes les informations complètes pour avoir une vision d'ensemble de la situation", a tempéré la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, en écho aux responsables des autorités de sûreté et de radioprotection françaises présents à ses côtés. Ces derniers étudient tous les scénarios possibles, y compris les plus graves.

 

La ministre de l'Ecologie a cependant indiqué que la centrale de Fukushima avait relâché des émanations de vapeurs faiblement radioactives qui "ne semblent pas devoir être dangereuses pour les Japonais eux-mêmes et donc forcément pas dans les territoires d'outre-mer" français, distants de plusieurs milliers de kilomètres.

 

Ces déclarations rassurantes sur la transparence et la sûreté des installations nucléaires pour les citoyens français, échaudés depuis la catastrophe de Tchernobyl voici près de 25 ans, n'ont pas suffi à calmer les craintes des organisations écologistes.

 

Pour Greenpeace, cette situation remet tout simplement en question "le mythe de la sûreté nucléaire". "On se rend compte que, dans un pays réputé très sûr comme le Japon, la catastrophe arrive quand même", ajoute l'organisation.

 

"La machine à étouffer l'information se met en marche", juge le Réseau Sortir du nucléaire, réaffirmant ses doutes sur les normes sismiques respectées par les centrales nucléaires françaises.

 

"Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation", selon Eric Besson. "On n'attend pas un accident au Japon pour se poser la question chez nous, ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas réévaluer la situation", a-t-il rétorqué à une question sur le sujet.

 

"Lorsque les écologistes font face au scepticisme voire aux railleries sur le risque nucléaire, ils ne veulent qu'une chose au fond: avoir tort", a réagi Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts.

 

L'accident de Fukushima a été classé au niveau 4 (accident n'entraînant pas de risque important hors du site), sur l'échelle INES des événements nucléaires et radiologiques, qui en compte 7. La catastrophe de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979 avait été classée au niveau 5, et celle de Tchernobyl en 1986 au niveau 7.

 

Sources ORANGE

 

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 10:23

Les bienfaits du nucléaire, nous y voilà. Ce que je disais hier est en train de se réaliser. La Terre continue de trembler, le toit du réacteur nucléaire de Fukushima s'est effondré. Une explosion s'est produite et un nuage blanc s'élève dans le ciel. Les medias nippons conseillent aux habitants de se calfeutrer. Pour vous dire comme tout est bien conçu par les planificateurs, le réacteur est arrêté mais cela ne l'empêche pas de continuer une "fusion" et malgré leurs tentatives de refroidissement, rien ne le refroidit. Pour faire simple et court et que tout le monde comprenne. Pour signifier qu'ils connaissent bien mal la réaction du nucléaire.

 

Pour moi, il n'y a rien de plus dangereux au monde pour l'Humanité aujourd'hui et demain avec la Catastrophe Planétaire qui se prépare. Je ne suis ni "alarmiste", ni "catastrophiste", ni "prophète du malheur", mais réaliste. Je dis ce qu'il va se produire. Et si je critique la science et les technologies qu'ils ont mis à la disposition des humains, je dis qu'elles sont criminelles car ils n'ont pas su anticiper au cas où un GROS PEPIN surviendrait. On en a un petit aperçu avec les derniers séismes ravageurs qui ont lieu sur notre planète. Parce qu'il ne faut pas oublier que la Chine continue de trembler. Si vous allez sur RSOE EDIS, cliquez sur le gros tourbillon rouge, et vous verrez qu'il y a un "desastre technologique", sans plus de précision, que 16 personnes sont mortes, 3 manquent à l'appel et 15 ont été évacuées dans la province de Guizhou. Qu'entend-on par "désastre technologique" ? Ne comptons pas sur les dirigeants chinois pour nous éclairer. La Vérité est verrouillée.

 

Et là, nous ne parlons que des centrales mais qu'en est-il des têtes nucléaires ? Combien y en a-t-il dans le monde ? Ce n'est pas dur, je vous fais un petit récapitulatif des plus gros détenteurs :

 

Signataires du TNP

 

Russie : 16 000 dont 5830 actives ;

Etats-Unis : 5113 ;

France : 348 têtes actives, réduction à moins de 300, nous dit-on. Avec le foldingue de Sarkozy qui veut bombarder la Lybie !

La Grande-Bretagne en aurait 200 ???

Chine : 200.

Corée du Nord : "estimé" à moins d'une dizaine.

 

Non signataires du TNP

 

Inde : 40 à 50 têtes ;

Pakistan : 50 à 60 têtes ;

Israël : plus de 200. L'incertitude règne !

 

Vous avez ICI la liste des réacteurs nucléaires dans le monde, les USA en ont même construit un en Antarctique.

 

C'est sans compter toutes les bombes nucléaires déposées en EUROPE par l'OTAN. Lisez ICI, c'est très instructif.

 

Ajoutons à cela bien évidemment les sites d'enfouissement de déchets radioactifs  dans le monde, pour ceux qui sont connus. Où Israël met les siens est un mystère. Pour ne citer que ce pays.

 

La pauvre science de cette  "civilisation" -en utilisant le nucléaire pour produire de l'électricité- montre son peu de prévoyance. On peut même dire qu'il y aura encore plus de morts et de victimes par toutes leurs technologies et inventions visant, certes, au confort dans l'instant présent mais qui se montrent dévastatrices lorsque surgissent des séismes. On cite donc les centrales nucléaires pour commencer. Quand la terre brinqueballe, les pylones ne font pas long feu et les gens se retrouvent sans électricité. Les conduites d'eau sous terre suivent le même chemin. Voyez au Japon, il n'y a plus d'eau potable.  Parlons maintenant des immeubles avec leur multitude d'étages. On a vu en Nouvelle-Zélance ce qu'ils sont devenus. Continuons par les rails, lignes de chemin de fer, metro, les ponts et les barrages. On voit bien que les concepteurs n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez et que tout ceci va peser lourd pour les habitants, notamment dans les mégapoles et villes. Des millions et des millions de gens vont se retrouver à la rue, bloqués, sans eau ni électricité.

 

Quand je vous dis que nous allons retourner à l'âge de pierre, je suis même courte car nos Ancêtres lors du dernier Cataclysme dévastateur n'avaient pas le nucléaire. Parce qu'ils avaient retenu les leçons du passé. Le nucléaire, je me répète, va entraîner une mutation de l'ADN sans précédent. Les survivants et leur descendance ressembleront à des mutants. On a une idée du résultat en regardant ce qu'il advient en Irak avec l'uranium appauvri. Les enfants qui naissent, les pauvres, sont monstrueux. C'est sans compter la recrudescence des cancers et les leucémies.

 

Voyez ces images dans un hôpital à Bagdad...

 

 

 

 

Que les scientifiques se réjouissent de leurs trouvailles criminelles. Nous ne les remercierons pas pour l'avenir sur cette terre car ils ont condamné les survivants à vivre l'enfer...

 

Voyez les centrales au milieu des flammes, au Japon...

 

 

Dans cette autre video, ils font la comparaison avec Tchernobyl, voyez aussi ce qu'il s'est passé lors du séisme, à l'intérieur des bâtiments...

 

 

  

 

Japon: menace d'accident nucléaire

 

 après le séisme meurtrier

 

 

La menace d'un accident nucléaire inquiétait samedi le Japon, frappé la veille par le séisme le plus violent de son histoire.

 

Une explosion a été entendue à la centrale nucléaire de Fukushima N°1 dans le nord-est du pays et un nuage blanc s'élevait au-dessus du site, a rapporté samedi l'agence Jiji.

 

Plusieurs employés ont été blessés dans l'explosion, a indiqué la télévision publique NHK.

 

Selon la chaîne, citant des sources ministérielles, l'explosion s'est produite samedi aux environs de 16H00 (07H00 GMT) pour une raison encore inconnue.

 

Mais un expert nucléaire qui s'exprimait sur NHK a affirmé qu'il pourrait s'agir d'une explosion "intentionnelle".

 

D'après Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale, l'explosion s'est produite après une secousse et le toit et les murs se sont effondrés, a rapporté la NHK.

 

Au lendemain du séisme et du tsunami qui lui a succédé, une opération de secours massive était en cours pour acheminer quelque 50.000 soldats et sauveteurs, avec 190 avions et des dizaines de navires dans les zones sinistrées de la façade Pacifique.

 

Les autorités s'activent autour du réacteur N°1 de la centrale nucléaire Fukushima N°1, victime d'une série de problèmes depuis que le puissant séisme et ses répliques à répétition ont perturbé ses circuits de refroidissement.

 

Des problèmes de température sont apparus et l'armée de l'air américaine a délivré du liquide de refroidissement sur place pendant la nuit.

 

Pour autant, un niveau de radioactivité mille fois supérieur à la normale a été détecté dans la matinée dans la salle de contrôle du réacteur et le Premier ministre Naoto Kan a ordonné l'évacuation de 45.000 personnes dans un rayon de 10 kilomètres autour de la centrale.

 

L'Agence de sécurité nucléaire et industrielle a indiqué qu'une fusion pourrait être en cours dans le réacteur, situé à 250 kilomètres au nord de la mégapole de Tokyo.

 

Du césium radioactif a en effet été détecté aux alentours de cette centrale, ce qui atteste généralement qu'un tel phénomène est en train de se produire, selon un expert.

 

La compagnie d'électricité gérant l'installation, Tokyo Electric Power (Tepco), a reçu pour instruction d'ouvrir les valves du réacteur pour relâcher de la vapeur radioactive et faire retomber la pression interne, anormalement élevée. Cette opération semble avoir une relative efficacité, selon l'Agence.

 

Une autre centrale nucléaire de la région, Fukushima N°2, connaissait aussi des problèmes de refroidissement sur quatre de ses réacteurs et Tepco a pris des mesures de prévention similaires.

 

La population a aussi été appelée à évacuer la zone de cette centrale, située à une douzaine de kilomètres de Fukushima N°1.

 

Dès l'aube, les Japonais ont découvert sur les écrans de télévision un spectacle de désolation.

 

Des villes entières ont été entièrement submergées par les eaux au passage du tsunami. Des voitures ont été projetées contre la façade des maisons, et même sur les toits, par la force des vagues déferlantes venues de l'océan Pacifique, qui ont pénétré parfois jusqu'à cinq kilomètres à l'intérieur des terres.

 

Des survivants ont trouvé refuge sur les toits des immeubles et attendaient les secours, certains agitant un drapeau au passage des hélicoptères.

 

Ailleurs, des bateaux gisaient la coque en l'air, au côté de véhicules enlisés dans un lac de boue où se reflétaient les premiers rayons du soleil.

 

Sur un quai du port de Hitachi (préfecture d'Ibaraki), plusieurs centaines de voitures étaient en feu, et une partie d'un pont a cédé, entraînant dans sa chute au moins une voiture, selon les médias.

 

Selon l'agence Kyodo, plus de 3.400 habitations ont été détruites.

 

Le bilan provisoire établi par la police fait état de près de 1.500 morts et disparus.

 

Entre 200 et 300 cadavres ont été découverts sur une plage de Sendai (nord-est, préfecture de Miyagi) après le passage d'une vague de plus de 10 mètres, mais selon l'agence Jiji, la police n'a pas pu encore s'en approcher car la zone est inondée.

 

Dans la préfecture de Miyagi, un bateau emporté par le tsunami a pu être localisé et ses 81 passagers ont été secourus par hélicoptères.

 

Les passagers de deux trains portés disparus depuis la veille dans les préfectures voisines de Miyagi et Iwate ont également été retrouvés sains et saufs, selon l'agence Jiji.

 

Au moins 5,6 millions de foyers restaient privés d'électricité et la compagnie Tepco a averti d'un risque d'interruption de l'alimentation électrique dans la capitale et alentours. Un million de foyers restaient par ailleurs privés d'eau potable.

 

Le Premier ministre Naoto Kan, de retour d'une visite sur les lieux, a déclaré que la journée de samedi était "cruciale" pour retrouver des survivants, selon l'agence Kyodo.

 

Les Forces d'autodéfense (FAD, nom officiel de l'armée nippone) étaient mobilisées pour organiser les secours, en réquisitionnant tous les moyens nécessaires.

 

L'armée américaine a été appelée à l'aide pour transporter par air des soldats et des véhicules, et des navires de la 7e Flotte devaient participer aux opérations de recherches et de secours en mer, au côté de la marine nippone.

 

Le séisme, d'une magnitude de 8,9, s'est produit vendredi à 14H46 heure locale (05H46 GMT) à 24,4 kilomètres de profondeur et à une centaine de kilomètres au large de la préfecture de Miyagi.

 

Selon l'Agence météorologique nippone, il s'agit du plus violent séisme jamais enregistré au Japon.

 

Sources ORANGE

 

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 01:32

 Ils posent la question : Le risque nucléaire est-il réel au Japon avec le séisme ? D'abord, il y a eu plusieurs séismes et il y en a encore. Et sans doute que ce n'est pas terminé. Imaginons deux secondes que non seulement, la terre tremble mais qu'en plus le sol se fissure ou qu'il y ait un tsunami qui recouvre les centrales. Qu'adviendrait-il ? Ceux qui ont inventé le nucléaire et les centrales, ont-ils pensé à tout ça ? Eh bien... il va falloir qu'ils commencent parce que bientôt ils vont se retrouver acculés au mur de leur stupidité et qu'ils auront peut-être à rendre des comptes.

 

 

  

 

Séisme au Japon:

 

Le risque nucléaire est-il réel?

 

 

 

Le tremblement de terre a-t-il endommagé des centrales nucléaires? Le gouvernement se veut rassurant, mais a mis en place un état d’alerte…

 

Le Japon doit-il craindre pour ses centrales nucléaires après le séisme qui l’a touché ce vendredi 11 mars? L’incendie qui a touché la centrale d’Onagawa, au nord-est du pays, a été maîtrisé, selon l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Mais les quatre centrales les plus proches du tremblement de terre ont été arrêtées, et l’état d’alerte renforcé a été déclenché autour de celle de Daiichi, un peu plus au sud, et quelque 2.000 habitants des environs ont été évacués. Tout cela à titre de précaution, insiste le gouvernement, aucune fuite radioactive n’ayant été décelée pour le moment. Mais un système de refroidissement de la centrale de Daiichi s’est arrêté.

 

En France, l’observatoire du nucléaire trouve que «la communication rassurante du gouvernement japonais est dérisoire (…) Personne ne peut prétendre à cette heure que la situation est sous contrôle.» L’observatoire rappelle d’ailleurs que  lorsque le 16 juillet 2007 la centrale de Kashiwazaki-Kariwa a été sérieusement secouée par un séisme, les autorités avaient été obligées de reconnaître qu’il y avait eu des fuites radioactives et de graves dommages malgré les premières déclarations rassurantes.» Et, «trois ans et demi après, cinq des sept réacteurs de cette centrale n’ont pas redémarré.»

 

Avec 53 réacteurs et deux autres en construction, le Japon est un des pays les plus nucléarisés au monde, derrière les Etats-Unis (104 réacteurs) et la France (59 réacteurs). Du côté de l’Autorité de sûreté nucléaire, on se veut néanmoins rassurant. Olivier Gupta, Directeur général adjoint, déclarait dans la matinée sur le plateau d’I-Télé que «les centrales japonaises sont conçues pour résister à des séismes très importants.»

 

Sources 20 Minutes

 

Posté par Adriana Evangelizt

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 00:56

Ca vient de tomber. Il n'y avait pas de fuite soit-disant ! Les centrales ont tellement été secouées que pour "au moins" l'une d'entre elle le taux de radioactivité a atteint un pic alarmant qui était MILLE FOIS supérieur à la moyenne. Et bien entendu, il y a eu "une" fuite. Je sais que je me répète, mais le nucléaire va PESER LOURD avec ce qui s'annonce. Vous croyez que là, en ce moment, et même avant d'ailleurs, les vendeurs de nucléaire n'ont pas pensé qu'il y aurait des risques avec les séismes ? Mais bien sûr que si. Seulement, il est beaucoup plus important de faire des affaires que de penser à vie des humains. Le nucléaire est la pire des inventions pour cette civilisation. Car justement, à la fin du Cycle terrestre, il y a la Catastrophe Planétaire. Et les centrales, que vont-elles devenir ? Et les rescapés avec le nucléaire, à quoi vont-ils ressembler ? Ce qui se passe au Japon n'est qu'un petit aperçu de ce qui nous attend. On ne dira pas merci à cette science car nous savons désormais l'Avenir de la planète et de son Humanité, grâce à leur invention diabolique du nucléaire.

 

 

 

Séisme au Japon : évacuation autour

 

d'une centrale nucléaire

 

 

Après le violent séisme qui a frappé le pays, les autorités japonaises ont décrété l'évacuation d'une zone de dix kilomètres autour de la centrale nucléaire de Fukushima (à 250 km au nord de Tokyo).

 

Le Premier ministre Naoto Kan a demandé à la population d'évacuer le secteur vers 6h30 samedi matin (22h30 vendredi soir, heure de Paris) en raison d'une radioactivité 8 fois supérieure à la normale et d'une fuite radioactive à l'extérieur de la centrale. Selon l'agence Kyodo, ce taux de radioactivité était beaucoup plus alarmant : 1000 fois supérieur à la normale dans la salle de contrôle du réacteur numéro 1. Pire : selon des médias japonais, une deuxième centrale nucléaire - toujours à Fukushima - rencontrait samedi matin des problèmes de refroidissement.

La centrale Fukushima N°1 est exploitée par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) et alimente en partie la capitale.

Selon Banri Kaieda, le ministre de l'Industrie cité par des agences de presse japonaises, une petite fuite nucléaire pouvait se produire dans cette centrale de la préfecture de Fukushima, au sud de Sendaï, durement frappée par le séisme de vendredi. Les autorités s'apprêtaient en effet à relâcher de la vapeur radioactive afin de faire retomber la pression qui s'est élevée dans un réacteur de la centrale Fukushima N°1, a précisé l'agence Kyodo. C'est autour de cette centrale que six mille habitants avaient déjà été sommés d'évacuer une zone de trois kilomètres de rayon. Le périmètre d'évacuation a donc été encore élargi.

Les eaux de refroidissement de cette installation nucléaire avaient baissé à un niveau inquiétant, mais un camion équipé du matériel adéquat rétablir la situation était arrivé sur les lieux, selon l'agence japonaise Jiji. Des troupes des Forces d'auto-défense (le nom de l'armée japonaise) en tenue de protection nucléaire (NBC) avaient été dépêchées sur les lieux pour vérifier la situation.

Jusqu'ici, les autorités indiquaient qu'il n'y avait aucune fuite radioactive dans les centrales nucléaires pendant les heures qui ont suivi les plus fortes secousses sismiques. 

L'état d'urgence nucléaire a été décrété au Japon à titre de précaution. Un total de onze réacteurs sur 55 se sont automatiquement arrêtés, selon le ministère de l'Industrie.Un départ de feu a par ailleurs été signalé dans un bâtiment abritant une turbine dans la centrale nucléaire d'Onagawa située dans la préfecture de Miyagi.

La centrale la plus importante du pays, Kashiwazaki-Kariwa, dans la préfecture centrale de Niigata, plus éloignée de l'épicentre, restait quant à elle opérationnelle. Quelque 4,4 millions de foyers étaient privés d'électricité dans le nord-est du Japon.

 

Sources Le Parisien

 

Posté par Adriana Evangelizt

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 22:49

Apparemment, il y aurait deux séismes en Nouvelle-Zélande, voyez sur RSOE EDIS que je vous recommande et plus particulièrement ICI, où en un clin d'oeil, vous voyez toutes les catastrophes mondiales que cela soit les séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, incidents nucléaires, incidents biologiques, et même les hécatombes d'animaux. N'ayez pas peur d'aller jusqu'en bas de la page, vous y verrez aussi les volcans qui sont sur la sellette, notamment le Yellowstone où il y a des séismes tous les jours dont certains ont l'épicentre à moins de 500 mètres de profondeur. Voilà ce que nous cache USGS.

 

Profitez aussi pour regarder les incidents nucléaires (colonne "Short time events") qu'il y a eu au Japon aujourd'hui. En tout, QUATRE "nuclear event": 2  à Onagawa où une turbine a pris feu et deux à Fusushima où 3000 personnes ont été évacuées. Là, non plus, la Vérité ne verra pas le jour pour ne pas affoler les populations, on s'en doute. Les autorités nippones disent qu'il n'y a pas de fuite radioactive mais peut-on les croire ?

 

 

 

Japon : Etat-major d'urgence

 

pour les centrales nucléaires

 

 

 

Un état-major des situations d'urgence dans les centrales nucléaires a été créé au Japon après le séisme le plus fort de l'histoire du pays, a déclaré vendredi le secrétaire général du gouvernement nippon, Yukio Edano, lors d'une conférence de presse à Tokyo.

 

La centrale nucléaire de la préfecture de Fukushima, durement touchée par le cataclysme, est actuellement le principal objet de la préoccupation du gouvernement japonais. Le séisme a interrompu l'alimentation électrique nécessaire pour refroidir le réacteur de la centrale.

 

"Il n'y a pas de fuites radioactives. Mais nous devons être prêts à toute éventualité. En ce moment, nous concentrons tous nos efforts pour refroidir le réacteur le plus vite possible", a déclaré M.Edano.

 

La loi nippone régulant les situations d'urgence dans les centrales nucléaires comprend plusieurs mesures en cas d'émanations radioactives, notamment l'évacuation de la population. Toutefois, une telle mesure n'est pas nécessaire pour l'instant, a souligné le secrétaire général.

 

Un tremblement de terre très violent, de magnitude 8,8, suivi d'une forte réplique de magnitude 7,1, s'est produit le 11 mars au large de la côte nord-est du Japon. La secousse a été ressentie jusqu'à Tokyo, au centre de l'île.

 

Selon les dernières informations, le cataclysme a fait une soixantaine de morts.

 

Sources Ria Novosti

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 17:13

Lisez attentivement ces deux articles ci-dessous et faites-vous une idée de ce qu'il va advenir des déchets nucléaires lorsque la Terre va commencer sa danse de Saint-Guy. Et ceci ne se passe pas ailleurs qu'en France. Ils sont en train de construire un laboratoire à 500 mètres sous terre pour enterrer des déchets radioactifs. C'est l'Andra qui se charge de cette besogne. Lorsque vous êtes sur leur site, cliquez sur "Où sont les déchets", vous avez une belle carte de France. Cliquez sur les départements et faites le compte.

 

Il existait sur notre territoire, en 2007, 1121 sites sur lesquels on trouve des déchets radioactifs et 3115 communes menacées.  Plus de 90% de la radioactivité de ces déchets est concentrée sur les sites de la Hague dans la Manche et de Marcoule dans le Gard, attendant d'être entreposés sous terre. Ils ont posé leur dévolu sur un site de 32 km2 dans la Meuse. Un des responsables de l'Andra, Marc-Antoine Martin dit, sans rire : "Le but de ce centre de stockage, c'est précisément que les générations futures n'aient pas à se préoccuper de ces déchets." Il vaut mieux entendre ça, que d'être sourd, je vous le dis ! Je souhaite, de tout coeur, que le Monsieur en question se retrouve au milieu des mutants qui peupleront notre Terre dans quelques centaines, voire milliers d'années. Et même qu'il soit l'un deux. Ce qu'il sera sans doute car il récoltera ce qu'il a semé, selon la Loi Harmonique. Je ne veux pas en dire plus pour l'instant car dans  l'article que je vous ai promis ICI, il est question de cela justement.

 

Lorsque la Terre va commencer à tressauter dans tous les sens, on verra ce qu'il adviendra des centrales et déchets nucléaires enfouis dans le sol, sur toute la planète. En sachant que la radioactivité et la toxicité de ce poison mortel va durer des centaines de milliers d'années voire des millions. Vous parlez d'un cadeau pour les générations futures. Il n'y a même pas besoin d'être devin pour imaginer cela. Le fait qu'ils n'y pensent pas prouvent, au mieux, leur courte-vue, au pire, ils se disent qu'ils ne seront plus là pour le voir. Parce que des milliards d'euros sont en jeu, bien entendu. Il n'y a qu'à voir ce que cela donne déjà en Allemagne, par exemple, où le taux des cancers est anormalement élevé près d'un site d'enfouissement. Cancer du sang -leucémie- et cancer de la thyroïde.  Et comment pourrait-il en être autrement ?

 

D'autre part, le fait que la Commission Européenne veuille imposer l'enfouissement en profondeur pour tous les états membres ne peut que nous sembler suspect. Car cette instance oeuvre pour les Maîtres du Monde, Ennemis du Genre Humain, qui savent très bien ce qu'il adviendra dans le Futur avec les déchets enfouis. Car il est clair que certains sites remonteront à la surface avec le bouleversement terrestre, mais d'autres, au contraire, s'enfonceront dans le sol et pourriront l'intérieur de notre planète, dont l'eau. Les êtres, qui plus tard, vivront ici se trouveront donc confrontés à ce mal qu'est l'uranium. Ils ne sauront pas ce que les générations qui les ont précédés, auront fait avec ce poison. Ils ne s'imagineront pas que des individus pervertis, vicieux, malhonnêtes, sans cervelle se sont livrés à de telles abominations. Ils seront peut-être malades sans savoir d'où cela provient. Et cette pourriture est sur toute la planète. Croyez-le, nous n'avons pas à être fier de la science actuelle. C'est une science bassement matérialiste et criminelle. Car non seulement, ces pseudos chercheurs ont contaminé la terre avec le nucléaire, mais ils comptent bien aussi faire de même avec l'enfouissement des déchets sous les océans. Rien ne les arrête. Notre planète, pour eux, est une poubelle. L'Avenir des futurs terriens s'annonce pire que tout ce que l'on peut imaginer avec la mutation de l'ADN que cela va entraîner et la régression totale de notre espèce. Notre Planète sera peuplée de monstres, de mutants et de zombies. J'exagère à peine.

 

Lisez aussi cet article, sur le Monde Diplomatique, Ces déchets nucléaires dont on ne sait que faire.

 

 

 

Les déchets radioactifs,

 

une question hautement sensible 1/3

 

 

par Mickaël Bosredon

 

ENVIRONNEMENT - Prévu par la loi, l'enfouissement des déchets de haute et moyenne activité fait débat. 20 minutes.fr s'est rendu dans la Meuse visiter le laboratoire de recherche souterrain de l'Agence des déchets radioactifs.

Ils pèsent seulement 4% du volume total des déchets radioactifs en France. Mais représentent 99% de la radioactivité produite sur le territoire... Les déchets radioactifs de haute et de moyenne activité à vie longue, essentiellement les combustibles usés utilisés pour faire fonctionner les réacteurs nucléaires, vont peser très lourd dans les débats ces prochains mois et ces prochaines années. Certains sont déjà entreposés depuis une quarantaine d'années au centre de la Hague dans la Manche pour leur refroidissement, dans l'attente de leur stockage sous terre. «Ils sont en sécurité à La Hague, rassure Fabrice Boissier, directeur de la maîtrise des risques à l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), et ils peuvent encore y rester plusieurs dizaines d'années s'il le faut, mais une loi de 2006 a institué le stockage géologique profond réversible comme solution pour leur gestion à long terme.»

«Stabilité et imperméabilité de la roche»

Afin de trouver un site l'Andra a créé en 2006 sur la commune de Bure dans la Meuse un laboratoire à 500 mètres sous terre, au milieu d'une couche d'argile. C'est ce matériau qui est testé pour vérifier sa compatibilité avec le stockage de déchets de haute activité. Il a été préféré au granit pour «sa stabilité et son imperméabilité» explique Marc-Antoine Martin, chargé de communication du Centre Meuse-Haute-Marne de l'Andra.

 

Les expérimentations réalisées ont conforté les scientifiques dans leur choix de l'argile comme matériau de stockage, et une zone d'intérêt pour la reconnaissance approfondie (Zira) de 30 km2, située à quelques kilomètres du laboratoire, a été délimitée comme possible futur centre de stockage. Les travaux pourraient démarrer en 2016, pour une ouverture en 2025. Cela à condition que le débat public national, qui aura lieu en 2013, s'avère favorable à cette solution. Mais pour le Réseau sortir du nucléaire, les dés sont déjà jetés. «L'Andra a déjà commencé à acheter des terrains sur le site, et d'importantes sommes ont déjà été engagées. Ce débat public sera une mascarade», dénonce Corinne François, qui suit ce dossier de très près au sein du réseau.

«Mauvaise solution» pour le réseau Sortir du nucléaire

La solution même de l'enfouissement est aussi remise en cause par l'association. «La durée de toxicité de ces déchets est de plusieurs centaines de milliers d'années, voire de millions d'années pour certains. L'enfouissement ne peut pas constituer une solution durable. Le conditionnement se dégradera un jour, les galeries s'affaisseront, que fera-t-on lorsque cette radioactivité remontera à la surface?»  Pour l'Andra, ce cas de figure ne pourra pas se présenter avant la fin de la radioactivité des produits, étant donné l'extrême lenteur de la circulation de l'eau dans ces roches. «Le but de ce centre de stockage, c'est précisément que les générations futures n'aient pas à se préoccuper de ces déchets», explique Marc-Antoine Martin.

 

Par mesure de sécurité, la loi exige aussi que le stockage de ces déchets soit «réversible» durant une période de cent ans, c'est-à-dire que l'on puisse les retirer. Au cas où. «Cette période de cent ans est beaucoup trop courte. En 2125 on aura tout juste fini d'entreposer les déchets», dénonce Corinne François, qui estime qu'en l'état actuel des connaissances, il faudrait «poursuivre la surveillance des déchets radioactifs en surface, car le plus sûr, c'est encore de les avoir sous les yeux.» Le débat ne fait que commencer.

 

Sources : 20 Minutes

 

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L'avenir des déchets radioactifs se joue

 

au centre de la Terre (2/3)

 

 

par Mickaël Bosredon

 

 

 

ENERGIE - L'Andra a creusé à 500 mètres sous terre un laboratoire pour tester la capacité du sous-sol à recevoir des déchets radioactifs...

 

Un laboratoire à… 500 mètres de profondeur. L’Andra (Agence nationale des déchets radioactifs) a tenu à se placer «en conditions réelles» pour tester la capacité du sous-sol à accueillir des déchets radioactifs de haute et moyenne activité. Il faut sept à huit minutes pour atteindre le site, au moyen d’un ascenseur.

 

Situé sur la commune de Bure, dans la Meuse, il a été creusé au milieu de la couche argileuse. De l’argile dur comme du béton, et choisi pour «sa faible porosité, et la très lente circulation de l’eau. Ici il faut 300.000 ans à une goutte d’eau pour parcourir un mètre», assure Marc-Antoine Martin, responsable de la communication au laboratoire de recherche.

 

Depuis 2006, ingénieurs, scientifiques, sondent la roche pour tester sa capacité de résistance. A la chaleur tout d’abord. «Actuellement les déchets radioactifs susceptibles d’être stockés en sous-sol, sont en phase de refroidissement depuis 1969 sur notre site de la Hague, dans la Manche. Ils doivent en effet descendre en-dessous de 100° C pour être stockés.» Mais ils continueront tout de même à dégager de la chaleur durant des milliers d’années. Et il ne faut pas que la structure de la roche en soit modifiée. Des éléments radioactifs sont également injectés dans l’argile pour analyser leur vitesse de déplacement.

Une couche géologique vieille de 160 millions d'années

En tout environ 3.000 capteurs ont été plantés le long des immenses galeries du laboratoire souterrain. Jusqu’ici les scientifiques ont été confortés dans leur choix de ce matériau. «Nous apprécions particulièrement la stabilité de la roche. Cette couche géologique est vieille de 160 millions d’années, et elle n’a plus bougé depuis 135 millions d’années. Nous estimons qu’elle doit encore rester stable un million d’années pour ne pas perturber le stockage. A l’échelle géologique ce n’est rien, nous sommes donc confiants.» Une zone de 30 km2, située à quelques kilomètres du laboratoire, est à ce jour pressentie pour accueillir les déchets radioactifs, en 2025. Ce serait alors le premier site en sous-sol au monde à stocker des déchets de haute activité.

 

Les plus radioactifs seraient coulés dans du verre, et insérés dans des fûts, qui seraient ensuite glissés au fond d’alvéoles. L’Andra prévoit de devoir stocker 5.000 m3 de déchets à haute activité (DHA), et 50.000 m3 de déchets de moyenne activité (DMA). «La chaleur des DHA déterminera l’espacement entre les alvéoles, qui pourrait varier entre 20 et 30 mètres. C’est très important car cela va jouer sur le dimensionnement du projet.» De nombreuses incertitudes planent encore autour de ce centre de stockage, notamment sur la livraison des colis de déchets radioactifs, et la manière de les installer dans les alvéoles, sachant qu’il faudra éviter au maximum leur manipulation par l’homme.

 

Des incertitudes qui génèrent une forte contestation au sein des associations écologistes, qui estiment que l’on ne peut pas prévoir la réaction de la roche à la radioactivité sur des périodes de centaines de milliers d’années. Pour Fabrice Boissier, Directeur de la maîtrise des risques à l’Andra, «l’enfouissement est la technique qui fait consensus au niveau international.»

 

Sources 20 Minutes

 

A venir : Prochain volet de notre série: le stockage des déchets de faible activité

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 12:33

 Ils sont en train de polémiquer sur "l'opacité de la Russie" en ce qui concerne le nucléaire et les incendies dont ce pays est victime. On verra, dans quelques temps, comment feront les Occidentaux et notamment Sarkozy quand la terre va brinquebaler dans les tous sens. De l'opacité, chez nous, il y a longtemps qu'il y en a. Non seulement, on la ferme copieusement sur les fuites des centrales mais Sarkozy, parangon de l'atome, continue de vendre son poison pour enrichir les caisses d'Areva. Dans quelques temps, nous espérons qu'ils seront en première ligne pour évaluer les dégâts...

 

 

 

 

Les incendies aux portes des sites nucléaires russes

 

 

 

Le manque de renseignements autour des centres menacés par les flammes attise l’inquiétude à l’étranger. Passage en revue des risques.

 

Carte des régions en état d'alerte et des sites nucléaires menacés. © AFP

 

 

 

Missiles et munitions déplacés en catastrophe de leurs sites de stockage, zones à risque nucléaire sous haute vigilance, flous sur d’éventuelles retombées radioactives… Les incendies qui dévastent depuis deux semaines l’ouest du territoire russe ont au moins permis de (re)mettre en lumière un élément que beaucoup avaient oublié : l’opacité de la Russie. Après discussion avec de hauts responsables de la sécurité militaire et nucléaire en France, force est de constater que personne n’a la garantie à 100% que ces feux ne finiront pas en drame absolu. Pour l’heure, trois risques ont été identifiés avec des degrés d’inquiétude plus ou moins grands.

L’impact sur des sites ou des arsenaux nucléaires

«Dans le domaine nucléaire, les Russes ont quand même une très grande maîtrise de la technologie et de la sûreté, ils savent ce qu’est une mesure de prévention», affirme Michel Brière, directeur général adjoint de l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Vraiment ? L’accident de Tchernobyl en 1986 reste encore dans les mémoires… et surtout dans les sols. En France, toute installation nucléaire doit disposer de prescriptions précises en matière de prévention contre les risques naturels de type incendie (déboisement autour du site, équipe spécialisée sur place, etc.). «C’est très probablement le cas aussi en Russie», note Brière. Très probablement… Vendredi, 500 militaires abattaient frénétiquement la forêt autour du centre nucléaire de Sarov - à 500 kilomètres à l’est de Moscou, preuve que les mesures de prévention existantes ne sont pas optimales. «Sur ce centre-là, à la différence d’un réacteur de puissance, il n’y a pas d’énergie emmagasinée, c’est surtout un laboratoire, note Brière. Et la direction a annoncé que les matières radioactives avaient été évacuées.»

 

 Une évacuation «très tardive», selon Jacky Bonnemains, président de l’association environnementale Robin des bois. «Cela suscite des inquiétudes sur les conditions d’évacuation et de stockage.» Et si les incendies atteignaient un site emmagasinant de l’énergie nucléaire ? «Il pourrait y avoir des pertes de confinement de certains locaux et une contamination localisée», note le responsable de l’IRSN, en se disant toutefois peu inquiet. «On surveille, on s’informe.» Avec quels moyens ? «Nos correspondants sur place, des scientifiques, mais personne qui soit dans la gestion directe de la crise.»

 

 Quant aux armes elles-mêmes, «les Russes sont souvent inconscients, mais pas au point d’entreposer des missiles nucléaires ou classiques sous des hangars de tôle ondulée, affirme un expert militaire. Normalement, ceux-ci sont enterrés dans des silos bétonnés». Par ailleurs, la tête du missile est traditionnellement entreposée loin du dispositif d’initialisation de l’arme, ce qui limite les risques d’explosion. Au ministère de la Défense, à Paris, on se dit «attentif, mais pas stressé».

Les retombées radioactives

«Le souci, c’est la source diffuse de radioactivité en provenance des forêts et des tourbières impactées par les retombées radioactives de Tchernobyl, souligne Jacky Bonnemains. Ce sont des dépôts accumulés sur le sol, le couvert végétal, dans les couches superficielles. Avec les incendies, ils sont remis en mouvement et transportés en altitude par les cendres et les suies.» Il y a là du césium 137 et du strontium 90. Leur radioactivité décroît avec le temps, mais leur accumulation peut s’avérer «non négligeable, si elle retombe sur des cultures, par exemple», dit Robin des bois, qui demande une surveillance européenne. A l’IRSN, on se veut rassurant. «En 2002 déjà, on a vécu de gros feux dans cette zone. Nos dix stations françaises nous ont permis de mesurer une très faible contamination de l’air au-dessus de la France. Les niveaux de concentration en particules de césium sont si bas qu’ils ne peuvent engendrer une inquiétude sanitaire, même pour les intervenants sur les lieux de l’incendie», note Philippe Renaud, chef d’un labo d’expertise à l’IRSN, qui se félicite de disposer d’outils ultrafins (et très coûteux) qui prouvent là leur utilité.

La Chimie et les particules…

«Ce n’est pas tant le nucléaire qui m’inquiète que le chimique, note notre expert militaire. Ont-ils des dépôts secrets d’armes chimiques dans la zone ? Les Russes ont tellement de vieux stocks de merdes disséminés partout…» Sans compter les particules fines ou les émanations de dioxine ou de mercure que ces feux peuvent propager sur des centaines de kilomètres.

Sources Libération

Posté par Adriana Evangelizt

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