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  • : Le blog de Adriana Evangelizt
  • : La catastrophe planétaire qui s'est produite voilà 12 960 ans est en train de se reproduire mais nul n'en parle... il faut retrouver la Cosmogonie des Anciens pour Savoir.
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:55

Le problème, c'est que l'on n'a qu'une planète et qu'elle est à bout de souffle. Elle entre, de toute façon, dans un cycle de régénération et pour cela, il faut d'abord la destruction. Si vous regardes bien d'ailleurs, ce processus destruction-régénération était appliqué à l'homme dans toutes les Ecoles de Mystères. Il fallait mourir pour renaître. Devenir l'Homme nouveau. L'homme est à l'image de la Terre donc, il fait comme elle mais sans comprendre qu'il est profondément lié à notre Terre.



Deux planètes nécessaires pour l'humanité en 2030 selon le WWF



Au rythme de sa consommation actuelle, l'humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

L'empreinte écologique de l'humanité, qui évalue sa consommation de ressources naturelles, excède désormais de 30% les capacités de la planète à se régénérer, insiste le WWF dans son rapport Planète vivante 2008, reçu mercredi à Paris.

La pression de l'humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle, explique le rapport.

Cette surexploitation épuise les écosystèmes et les déchets s'accumulent dans l'air, la terre et l'eau.

Du coup, la déforestation, la pénurie d'eau, le déclin de la biodiversité et le dérèglement climatique, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, "mettent de plus en plus en péril le bien-être et le développement de toutes les nations", explique le WWF.

L'"Indice planète vivante", un outil mis au point afin de mesurer l'évolution de la biodiversité mondiale et portant sur 1.686 espèces de vertébrés dans toutes les régions du monde, a diminué de près de 30% au cours des 35 dernières années, précise par ailleurs le rapport.

Au vu du déclin de cet indice, "il semble de plus en plus improbable d'atteindre l'objectif pourtant modeste visé par la Convention de Rio sur la diversité biologique de réduire l'érosion de la biodiversité mondiale d'ici 2010", déduit le WWF.

Outre l'empreinte écologique mondiale et l'Indice planète vivante, le rapport présente une troisième mesure, "l'empreinte d'eau", qui évalue la pression sur les ressources en eau à l'échelon national, régional ou mondial, résultant de la consommation.

Or l'eau est une ressource très inégalement répartie à travers le monde.

Ainsi, une cinquantaine de pays sont actuellement confrontés à un stress hydrique modéré ou grave, souligne le WWF. Et le nombre de personnes souffrant de pénuries d'eau toute l'année ou de manière saisonnière devrait augmenter en raison du changement climatique, ajoute-t-il.

 Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:48

Souvenons-nous de ce que disait Yeshoua qui connaissait parfaitement la Loi Cosmogonique de Moïse et des Anciens Egyptiens et qui savait qu'à la fin de son ère, celle des Poissons, il y aurait beaucoup de cris et de grincements de dents. Il savait qu'à la fin de cette période, il se passerait quelque chose...

24:6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
24:7 Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.
24:8 Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Il dit bien, "Il FAUT que ces choses arrivent." C'est donc qu'il savait comment ça se passait. Tant l'Enseignement de Yeshoua que celui de Moïse ont été dévoyés par les religieux et les religions. L'un comme l'autre connaissaient le Secret de la Terre. Le Message leur avait été transmis par d'autres Connaissants. Ainsi dans l'Evangile de Thomas, il est très explicite quant au "Royaume des cieux"...

Le Royaume du Père
est répandu sur toute la terre
et les hommes ne le voient pas.

(Logion 113)

Ceci dit, il y a deux lois : l'une Exotérique et l'autre Esotérique. Une pour le visible, l'autre pour le non visible à l'oeil nu. Nous possédons tous une "conscience" qui garde en elle le souvenir de tout ce qu'il advint sur terre. Les erreurs doivent servir de leçons et ne pas être répétées. Et pour cela il faut choisir...

6:24 Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.
6:28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; (Matthieu)

Entendons par Dieu, les valeurs morales et par Mamon, l'Argent. Quand on voit où l'on en est aujourd'hui dans la crise financière qui happe notre monde, qu'a choisi notre civilisation ? Mamon, le dieu Fric. Et pendant ce temps, des millions d'êtres humains sont en train de crever. Vous serez jugés à vos oeuvres...



La crise alimentaire mondiale continue de frapper de plein fouet les plus démunis



La crise alimentaire mondiale continue de frapper de plein fouet les plus démunis et la FAO vient de dénombrer 923 millions de personnes sous-alimentées, en hausse de 75 millions depuis la dernière étude, estimant la tendance "inquiétante". La crise financière internationale n'en finit pas de secouer les Bourses tout en provoquant des dégâts humains considérables. Les États les plus actifs dans la promotion de la mondialisation néolibérale n'en finissent pas de se révéler très interventionnistes, nationalisant à tour de bras banques et compagnies d'assurances...

Le plan de sauvetage annoncé par le gouvernement des États-Unis a fait rebondir les marchés de près de 10% en une journée car en bout de course, ce sont les pouvoirs publics, et donc les populations, qui vont payer très cher (jusqu'à 700 milliards de dollars pour ce seul plan) pour sauver des organismes privés que la soif de profit a conduits à des pratiques douteuses et à des investissements on ne peut plus hasardeux. Triste décor pour une économie capitaliste qui se considère comme la seule à même d'apporter la prospérité alors qu'elle porte en elle la domination, la violence et l'exploitation de manière structurelle.

En face, au même moment, environ 12 000 altermondialistes étaient réunis à Malmö, en Suède, pour le Forum social européen 2008. Les derniers mois ont donné matière à réflexion et à revendications. Elles conduisent toutes à un mot d'ordre clair : Un autre monde est possible, et vraiment nécessaire !

Ailleurs, au Venezuela, en Bolivie, en Equateur, la tâche n'est pas simple pour des gouvernements progressistes mais l'espoir est de mise. Des avancées se précisent, des perspectives s'ouvrent.

Le CADTM est présent dans toutes ces directions par ses analyses et ses alternatives. Nous suivons tout cela de près et nous agissons au quotidien pour pouvoir peser de tout notre poids et faire basculer la balance du côté des peuples, loin de la logique de cette dette et de la soumission qu'elle implique, au Nord comme au Sud.

L'équipe du CADTM France

Sources
Bellaciao

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:47

A mon avis, on n'aura pas le temps de tout exploiter, l'homme sera rendu à l'âge des cavernes avant...



Dates d'épuisement des richesses



Dates d'épuisement des richesses exploitables de notre planète au rythme actuel de consommation (1)

2021 : fin de l'argent
2025 : fin de l'or et du zinc
2028 : fin de l'étain
2030 : fin du plomb
2039 : fin du cuivre
2040 : fin de l'uranium
2048 : fin du nickel
2050 : fin du pétrole
2064 : fin du platine
2072 : fin du gaz naturel
2087 : fin du fer
2120 : fin du cobalt
2139 : fin de l'aluminium
2158 : fin du charbon

Notre planète n'est pas infinie. On le sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards d'êtres humains.

Nous devons anticiper la pénurie proche des matières premières en vivant tout simplement autrement. Sinon des guerres terribles risquent d'éclater dans un futur proche à la surface de tout le globe pour l'accaparement des gisements restants, atomisant les villes et faisant un carnage parmi les populations. Cela en moins d'une petite génération!

Si nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus économe, plus respectueuse et dont l'objectif premier soit réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de quelques uns au détriment de tous les autres.


(1) D'après Science et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008.

http://www.mondedurable.science-et-vie.com

Sources
Terre Sacrée

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 15:00

 

L'évidente constatation qui me vient à l'esprit en lisant cet article, toujours dans la vision universaliste que l'on retrouve dans les Traditions Anciennes des Sages civilisations et que les religieux ont transformé en n'importe quoi, je pars du principe qu'à la base, ou plutôt à l'Origine, au Commencement, la Terre n'appartenait à personne et à tout le monde. On est bien d'accord. On peut donc dire que c'est un bien commun. Et que nul n'avait à se l'approprier. Il est clair que beaucoup de civilisations avant la nôtre savaient cela et qu'ils respectaient notre planète. Elle était pour eux source de Vie et non pas de profits. Et les hommes devaient se souvenir qu'ici-bas, rien ne leur appartenait. On trouve trace de ce précepte dans la Tradition de Moïse qui n'était que le perpétuateur des traditions anciennes, ainsi lorsqu'il dit

10:14 Voici, à l'Eternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu'elle renferme. Deutéronome

25:23 Les terres ne se vendront point à perpétuité; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants. Lévitique

En lisant ces deux versets, on voit qu'il n'est absolument pas question de "propriété" pour les hommes. Ils sont locataires de la Terre. Où est passé le bail que l'Humanité a signé depuis la nuit des temps avec Celle qui lui donna la Vie et tout ce qui va avec pour qu'elle ne manque de rien ? En posant cette question, on comprend qui à pris la place de "Dieu" sur terre et qui a volé leur destin aux hommes. Dans ce cas, le bail ne serait-il pas caduque puisqu'il n'a pas été respecté ? La véritable propriétaire se trouve être Celle sur qui nous vivons, marchons et elle n'a certainement pas donné à une élite le droit d'user d'elle plus que de raison tandis que des milliards d'humains crèvent de faim, de soif, de maladies et de tant d'autres calamités créées le plus souvent par ceux qui détiennent le pouvoir et la richesse. Et bien ceux-là devront bientôt rendre tout ce qu'ils lui ont volé. Il faut rendre à "Dieu" ce qui lui appartient et ceux qui suivent la voie de Mamon -du Fric- n'échapperont pas au Jugement Dernier -à la Grande Catastrophe- que Notre Terre leur prépare.



Quelque 50 millions d'affamés de plus en 2007


Le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de quelque 50 millions en 2007 du fait de la flambée des prix des denrées alimentaires, a déclaré le 3 juillet, M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, au cours d'une conférence au siège du Parlement européen à Bruxelles.

"Les pays pauvres subissent de plein fouet les graves conséquences de la flambée des prix des produits alimentaires et de l'énergie", a dit M. Diouf.

"Des partenariats nouveaux et plus solides s'imposent d'urgence pour affronter les problèmes de sécurité alimentaire qui s'aggravent dans les pays pauvres. Aucun pays ou institution ne peut, à lui seul, résoudre cette crise. Les bailleurs de fonds, les institutions internationales, les gouvernements des pays en développement, la société civile et le secteur privé ont un rôle important à remplir dans la lutte menée au niveau mondial contre la faim."

Selon M. Diouf, la crise actuelle est le résultat de plusieurs facteurs réunis : la demande accrue sur les produits agricoles due à la croissance démographique et au développement économique dans les pays émergents ; l'expansion rapide des biocarburants ; et l'insuffisance de l'offre, la production étant affectée par le changement climatique, en particulier les sécheresses et les inondations, au moment où les stocks céréaliers - 409 millions de tonnes - sont à leurs plus bas niveaux depuis 30 ans.

Ces tendances sont exacerbées par les mesures restrictives prises par certains pays exportateurs pour protéger leurs consommateurs et par les fonds spéculatifs sur les marchés à terme.

Les hausses des prix des intrants agricoles sont un obstacle de taille empêchant les pays en développement d'accroître leur production agricole. De janvier 2007 à avril 2008, les prix des engrais en particulier ont augmenté à un rythme beaucoup plus soutenu que celui des prix des denrées alimentaires.
Les défis à venir
En vue de réduire le nombre de sous-alimentés dans le monde tout en répondant à la demande croissante, la production alimentaire mondiale devrait doubler d'ici à 2050.

L'augmentation de la production alimentaire doit avoir lieu principalement dans les pays en développement, là où vivent les pauvres et les affamés et où se vérifiera plus de 95% de l'accroissement démographique.

Il est indispensable que les agriculteurs de ces pays aient accès aux intrants modernes, aux installations de stockage et aux infrastructures rurales.

L'agriculture mondiale devra également relever des défis majeurs, notamment la maîtrise de l'eau et le changement climatique. Plus de 1,2 milliard d'individus vivent aujourd'hui dans des bassins fluviaux où ils ne disposent pas d'assez d'eau pour couvrir leurs besoins et l'inquiétude s'accroît devant la tendance vers l'aggravation de la pénurie hydrique. Quant à l'Afrique subsaharienne, elle n'utilise que 4% de ses ressources en eau renouvelables.

Le monde perd, chaque année, 5 à 10 millions d'hectares de terres cultivables du fait de la grave dégradation des sols, mais en Afrique, en Amérique latine et en Asie centrale, il existe un fort potentiel d'expansion des terres sous culture.

Les gouvernements et les paysans devront également relever le défi du changement climatique en ce qui a trait à l'agriculture. Si les températures moyennes augmentaient de plus de 3 degrés Celsius, les rendements des principales cultures, notamment le maïs, pourraient chuter de 20 à 40% dans certaines parties de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique latine, a rappelé M. Diouf.

En outre, les sécheresses et les inondations vont probablement s'intensifier provoquant des dégâts supplémentaires aux cultures et des pertes accrues de bétail.
Investir dans l'agriculture
"La situation actuelle est le résultat de la longue négligence de la part de la communauté internationale de l'agriculture des pays en développement", a fait observer M. Diouf. "La part de l'agriculture dans l'aide publique au développement a chuté, passant de 17% en 1980 à seulement 3% en 2006. Les investissements dans la recherche agricole dans les pays en développement représentent moins de 0,6% de leur produit intérieur brut, contre plus de 5% dans les pays de l'OCDE."

L'accroissement de la production agricole dans les pays en développement ne sera possible qu'en intensifiant les investissements publics et privés dans l'agriculture. La FAO estime à 24 milliards de dollars par an les besoins en investissements publics supplémentaires, y compris les ressources supplémentaires nécessaires pour la maîtrise de l'eau, les routes rurales, les installations de stockage, la recherche et la vulgarisation, a indiqué M. Diouf.

"Lors du récent Sommet de l'alimentation de la FAO, les engagements des bailleurs de fonds, qui ont atteint quelque 20 milliards de dollars, ont illustré la détermination de la communauté internationale à prendre des mesures en faveur des communautés rurales des pays pauvres", a ajouté M. Diouf.

Le soutien aux paysans dans les pays en développement grâce à la fourniture de semences et d'engrais doit être une priorité si l'on veut augmenter la production alimentaire dans les pays les plus pauvres. La production de céréales dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (à l'exclusion de la Chine et de l'Inde) a diminué de 2,2% en 2007, en particulier en Afrique, et pourrait baisser encore en 2008 car les agriculteurs pauvres sont incapables d'acheter les intrants adéquats alors que les prix ne cessent d'augmenter.

"La FAO est actuellement à l'ouvre dans 35 pays. Elle soutient la production agricole dans ces pays grâce à la fourniture de semences sélectionnées, d'engrais et d'autres intrants agricoles essentiels pour les semis d'été. La FAO espère élargir le champ de son action à plusieurs autres pays dans les prochaines semaines", a indiqué M. Diouf.

En outre, la FAO a récemment approuvé, dans le cadre de son Programme de coopération technique, des projets d'une valeur totale de 23,7 millions de dollars au titre du soutien à la production agricole (fourniture d'intrants) dans 54 pays pauvres.

Autre priorité mentionnée par M. Diouf : le soutien aux balances des paiements et aux budgets des pays à déficit alimentaire. La facture des importations alimentaires des pays à faible revenu et à déficit vivrier a augmenté d'environ 37% en 2007 et pourrait accuser une nouvelle augmentation de 56% en 2008. Elle est aujourd'hui quatre fois plus élevée que son niveau de 2000.

A moyen et long terme, a souligné M. Diouf en substance, il faut se concentrer sur l'augmentation des investissements publics et privés dans l'agriculture afin d'améliorer les infrastructures rurales et permettre aux petits agriculteurs de bénéficier des opportunités du marché. Parallèlement, il convient de renforcer les capacités institutionnelles pour assurer un développement agricole durable.

Sources
Notre Planète

Posté par Adriana Evangelizt


 





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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 10:03


Les rapaces à l'oeuvre. La Terre est pour eux une source de profits inépuisables. Pourquoi se priver ? La Terre vous réserve un chien de sa chienne, les succubes ! Le Serpent Ancien est en train de tracer son sillon, il faut que la Tête rejoigne la Queue. Je vous ferai part de mes découvertes sur le sujet. Elles sont renversantes. Je suis en train de visionner en ce moment des videos sur les abysses. Les lignes volcaniques que l'on aperçoit sur la surface de la Terre ne sont rien à côté de ce que l'on découvre au plus profond des océans. Ainsi dans les abysses de l'Océan Atlantique, il y a une ligne volcanique discontinue de 70 000 km qui rejoint le Pacifique. Souvenons-nous des séismes dans l'Atlantique, il y a peu. Je suis maintenant certaine d'avoir trouvé la Vraie signification du Serpent Ancien ou Dragon Rouge dont il est question dans l'Apocalypse mais aussi dans l'Ancien Testament. Les Scribes ont faussé la Vraie Loi Cosmogonique des Anciens, c'est certain. Le fameux Serpent ou Ourobouros est une vraie ceinture de feu qui entoure notre planète et se réveille au bout d'un certain nombre d'années. Elle est entrée en action voilà plus de 12 000 ans. Il est clair et net que les scientifiques patentés ignorent tout du fonctionnement de notre Terre, notre Mère. Ainsi, il y a de fortes chances pour que l'inversion des pôles magnétiques ait une corrélation avec l'activation de cette ceinture volcanique et le basculement terrestre. Je planche sur le sujet. Et je vais de découvertes en découvertes. Les voleurs pourront bientôt essayer de se nourrir avec le pétrole, le nickel, le chrome. Notre Déesse va leur montrer de quel bois elle se chauffe. Ils ont sacrifié la Nature à leur soif de pognon, Elle n'aura aucun scrupule à les sacrifier à l'autel de la destruction nécessaire à Sa renaissance.



La biodiversité malgache sacrifiée à la plus grosse mine de nickel du monde


 
MORAMANGA (Madagascar) - A Moramanga, une énorme balafre entaille la forêt primaire. Malgré la biodiversité unique de cette région de Madagascar, la plus grande mine de nickel au monde et un gigantesque pipeline sont en construction, avec un impact irréversible sur l'environnement de l'île.

A près de quatre heures de marche d'Andasibe (100 km à l'est d'Antananarivo), bulldozers et ouvriers sont à pied d'oeuvre sur le site du pipeline, laissant derrière eux une entaille de 20 mètres de large.

Plus bas, la rivière est rouge, polluée par le chantier, situé dans la zone humide d'importance mondiale de Torotorofotsy.

A perte de vue, des forêts primaire et secondaire, des montagnes et des torrents. Parfois, les cris surprenants de l'Indri, le plus grand des lémuriens, troublent la quiétude.

Madagascar, joyau de la biodiversité mondiale, abrite bon nombre d'espèces uniques: environ 98% des mammifères terrestres, 92% des reptiles et amphibiens et 80% de la flore malgaches sont endémiques.

Ambatovy, le site de la mine, "est en plein coeur de la forêt primaire, pas loin de la future aire protégée décidée par le gouvernement", explique à l'AFP Léon M. Rajaobelina, vice-président pour Madagascar du groupe américain Conservation International.

Pourtant, c'est ici que l'Etat a autorisé en 2006, via un permis environnemental, la construction de la plus grande mine de nickel au monde par le Canadien Sherritt, pour un investissement record dans ce pays très pauvre d'environ 4 milliards de dollars.

C'est actuellement l'un des cinq plus gros projets miniers au monde.

La mine, construite à Moramanga (20 km d'Andasibe), exploitera aussi du cobalt et du sulfate d'ammonium à partir de 2010 et pendant 27 ans.

De 1.300 à 1.700 hectares de forêt primaire abritant au moins 1.378 variétés de fleurs seront sacrifiés pour le projet. Des villageois ont aussi été déplacés.

Un pipeline de 220 km de long va acheminer la "pulpe" jusqu'au port de Tamatave, où elle sera raffinée pour extraire nickel et cobalt.

Selon l'étude d'impact menée avant l'agrément environnemental, 47 espèces de fleurs n'existent mondialement que dans cette région.

"Ces formations végétales d'Ambatovy étaient considérées comme les plus menacées" des forêts humides malgaches, explique Rainer Dolch, de l'association malgache Mitsinjo, gérant le site de Torotorofotsy. Or, déplore-t-il, "on constate un manque de données scientifiques et de suivi de l'impact sur l'environnement du projet".

La région compte plus de 100 espèces de grenouilles - comme la grenouille dorée dont c'est l'unique habitat - et au moins 14 de lémuriens.

Mitsinjo a de "fortes présomptions" de la présence sur le tracé du pipeline de "Prolemur simus" mangeurs de bambou, le lémurien le plus menacé de l'île.

"La préservation des restes de forêt primaire impose des précautions et une surveillance draconiennes", renchérit l'Observatoire malgache de la vie publique (Sefafi).

Ces atteintes à l'environnement menacent également les fortes potentialités touristiques de la région.

Mais, selon le directeur général des Mines malgaches, Gérard Rakototafika, l'Etat "a trouvé un juste milieu entre exploitation des grands projets miniers et préservation de la biodiversité".

Faisant valoir que la dégradation de l'environnement s'accélère avec la pression démographique, il assure à l'AFP que face "à l'ampleur de la déforestation, on a plus de chance de conserver grâce à ces programmes miniers".

Sherritt, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP, affirme sur son site internet s'être engagé à "si possible générer un impact positif sur l'environnement" et à "mettre en oeuvre un plan de gestion de la biodiversité qui ne devrait générer aucune perte nette de cette biodiversité".

Sources Terre Sacrée

Posté par Adriana Evangelizt

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 14:58

Le nouveau seuil de pauvreté fixé à 1,25 dollar par jour : 1,4 milliard de personnes pauvres


Le nouveau seuil de pauvreté est fixé désormais à 1,25 dollar par jour et 1,4 milliard de personnes en 2005 vivaient avec une somme inférieure, selon un document de la Banque mondiale publié mercredi qui s'appuie sur de nouvelles estimations sur le coût de la vie dans les pays en développement.

« Le monde compte un nombre plus élevé de pauvres qu'on ne l'avait pensé auparavant même si des résultats importants ont été enregistrés dans la lutte contre la pauvreté extrême », relève la Banque mondiale dans un communiqué.

L'amélioration des données de prix recueillies aux fins de comparaisons internationales permet de se faire une idée beaucoup plus précise du coût de la vie dans les pays en développement. Ces estimations reposent sur les résultats publiés au début de l'année dans l'édition 2005 du Programme de comparaison internationale (PCI).

S'appuyant sur ces nouvelles données, le document de la Banque mondiale intitulé « Les pays en développement sont plus pauvres qu'on ne le croyait, mais le combat qu'ils mènent contre la pauvreté n'en porte pas moins ses fruits, » constate que 1,4 milliard de personnes (soit une personne sur quatre) dans le monde en développement vivent avec moins de 1,25 dollar par jour en 2005, contre 1,9 milliard en 1981 (soit une personne sur deux).

Les estimations antérieures selon lesquelles 985 millions de personnes vivaient en 2004 au-dessous de l'ancien seuil de pauvreté international fixé à un dollar par jour étaient basées sur ce qui constituait (alors) les meilleures données disponibles sur le coût de la vie en 1993. Ces anciennes données indiquaient aussi qu'environ 1,5 milliard de personnes vivaient dans la pauvreté en 1981. Les nouveaux chiffres sur les prix dans les pays en développement publiés par le PCI révèlent cependant que ces estimations étaient trop faibles.

« Les nouvelles estimations constituent une source de progrès important dans l'évaluation de la pauvreté parce qu'elles se fondent sur des données de prix de bien meilleure qualité, ce qui permet d'assurer que les seuils de pauvreté des pays soient comparables entre eux, » déclare Martin Ravallion, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale sur le développement.

« Les nouvelles données confirment que le monde atteindra probablement le premier
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de réduire de moitié le taux de pauvreté de 1990 au plus tard en 2015 et que depuis 1981, le taux de pauvreté a baissé d'environ un point de pourcentage par an, » affirme Justin Lin, économiste en chef à la Banque mondiale. « La constatation peu réjouissante que la pauvreté est bien plus répandue que nous ne le pensions signifie cependant que nous devons redoubler d'ardeur, notamment en Afrique subsaharienne. »

Les nouveaux chiffres montrent que des disparités régionales notables persistent dans la lutte contre la pauvreté. Le taux de pauvreté a baissé en Asie de l'Est, passant de près de 80% en 1981 à 18% de la population vivant avec moins de 1,25 dollar par jour en 2005. En Afrique subsaharienne en revanche, il se maintient à 50% en 2005, soit au même niveau qu'en 1981, malgré de récents progrès qui constituent des signes d'encouragement.

Sources
Notre Planète

Posté par Adriana Evangelizt

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 14:06
Les cours mondiaux des denrées alimentaires augmentent et la famine s'étend


Par Barry Mason



Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a prévenu que la montée des cours mondiaux des denrées alimentaires réduira sa capacité à ravitailler les personnes affamées et mal nourries.

S'exprimant le mois dernier à Rome, où le PAM est installé, sa directrice exécutive, Josette Sheeran, a déclaré « Notre capacité à accéder aux gens diminue juste au moment où les besoins augmentent... Nous faisons face à un nouvel aspect de la faim, les gens sont exclus du marché de la nourriture parce qu'ils n’ont pas les moyens d’en acheter... Des situations qui n'étaient pas urgentes par le passé le deviennent maintenant. »

Dans un communiqué de presse, le PAM a présenté une nouvelle estimation des fonds dont il a besoin cette année pour son action qui s'élève à près de 3,5 milliards de dollars (un peu plus de 2,2 milliards d'euros), soit un demi-milliard de dollars de plus que l'année dernière. Cet argent est destiné aux projets approuvés qui ravitaillent 73 millions de personnes dans 78 pays de par le monde. Le communiqué fait remarquer que cet argent ne concerne que les plans d'aide alimentaire déjà établis et n'inclut pas les urgences imprévues qui pourraient se manifester.

Il note également que les personnes les plus pauvres sur Terre devront dépenser une portion croissante de leurs maigres revenus pour la nourriture. Le PAM annonce que ces gens seront contraints d'acheter moins de nourriture, ou des aliments moins nutritifs, ou de dépendre d’une aide extérieure.

Parmi les pays qui seront les plus affectés, on compte le Zimbabwe, l'Érythrée, Djibouti, la Gambie, le Togo, le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Sénégal, tous sur le continent africain. Seront également affectés : Haïti, le Myanmar (ex-Birmanie), le Yémen et Cuba.

Le PAM déclare que parmi les facteurs qui poussent à l'inflation sur les aliments figurent la hausse des prix du pétrole et l'augmentation de la demande de nourriture, particulièrement la viande, en Chine et en Inde. Cette augmentation de la demande est une des conséquences de la rapide augmentation du pouvoir économique de ces pays.

Les événements météorologiques liés au réchauffement climatique ont également joué un rôle dans la hausse des prix. L'usage croissant des céréales pour produire des biocarburants est un autre facteur qui est à l'oeuvre sur le marché.

Mark Thirlwell, écrivant dans le Financial Times du 26 février, a fourni quelques données sur l'ampleur de la menace qui pèse sur les réserves de nourriture. Il fait remarquer que les cours mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté de 75 pour cent depuis le nouveau millénaire, et ils ont augmenté de 20 pour cent, rien que l'année dernière. La consommation de viande et de soja de la Chine a augmenté de 40 pour cent ces dix dernières années, en même temps que son économie commençait à décoller.

Il fait remarquer qu'alors que par le passé, les augmentations des prix de la nourriture étaient atténuées par des augmentations ultérieures de la production, cela risque de ne pas être le cas cette fois-ci.

Il affirme que la hausse des prix du pétrole et le décollage consécutif de la production de biocarburants auront un impact à long terme sur l'offre de nourriture. De plus en plus, les champs seront cultivés pour répondre à la demande accrue en biocarburants plutôt que pour la nourriture.

Le fait que les dépenses alimentaires représentent une plus grande part des revenus des pauvres dans les pays dits sous-développés va aggraver leur situation déjà difficile. Thirlwell écrit : « Alors que la part de la nourriture dans le panier du consommateur d'un pays riche, comme les États-Unis, est relativement faible, environ 10 pour cent, il est d'environ 30 pour cent en moyenne en Chine et de plus de 60 pour cent en Afrique sub-saharienne. Les pays qui sont les plus vulnérables sont les pays à faible revenus et importateurs nets de nourriture. Des prix alimentaires plus élevés alourdissent les factures des importations, qui ont souvent déjà été mises à rude épreuve par le prix élevé de l'énergie. Un certain nombre des économies les plus pauvres tombent dans cette catégorie et sont largement dépendantes de l'aide alimentaire pour subvenir à leurs besoins. Mais le volume global de ces aides stagne depuis les deux dernières décennies et, ce qui est pire, la quantité d'aides apportée tend à baisser avec l’augmentation des prix, étant donné qu'une grande part de ces aides correspond à une somme annuelle fixe. »

Il indique que ceux qui courent le plus grand risque sont les pauvres des zones urbaines. Alors que dans beaucoup de pays d'Afrique sub-saharienne, une grande partie de la population assure sa propre subsistance en cultivant la terre, la tendance chez les pauvres est de quitter la terre et d'aller vers les centres urbains en expansion.

La tendance à se tourner vers les cultures pour les biocarburants a un impact en Afrique. Le Ghana, le Bénin, l'Éthiopie, l'Ouganda, la Tanzanie, la Zambie et l'Afrique du Sud ont tous des projets pour produire des cultures à biocarburants.

Un rapport publié dans l'Indépendant, le 16 février, expliquait qu'une réunion du Réseau africain pour la biodiversité s'était tenue en Afrique du Sud pour débattre de la production de biocarburants. L'article cite un environnementaliste nigérian respecté, Nnimmo Bassey, qui a déclaré : « L'Afrique est un continent largement ouvert et l'industrie énergétique veut en profiter... C'est un retour aux plantations coloniales. »

L'article poursuit : « Des savanes de l'Afrique de l'Ouest aux forêts tropicales du Congo, les plaines de Tanzanie et les zones sauvages Éthiopie, les gouvernements accordent d'immenses portions de terre aux compagnies privées pour convertir la biomasse cultivée sur de grandes plantations en carburants liquides pour les marchés d'exportation. Les dirigeants africains comme le sénégalais Aboulaye Wade prédisent  une "révolution verte" et lorgnent avec espoir vers des exportations lucratives. »

Le changement climatique affectera aussi la production agricole en Afrique. Un rapport récent de l'Université de Stanford prédit une baisse de près d'un tiers de la culture de base qu'est le maïs, en conséquence du changement climatique, pendant les vingt années à venir.

Une autre étude menée par le Centre pour les politiques environnementales et économiques en Afrique (CEEPA), qui est installée en Afrique du Sud, affirme que l'Afrique perdra environ 4 pour cent de ses terres cultivables au cours des 30 prochaines années, et qu'elle en aura perdu environ 18 pour cent à la fin du siècle.

L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé qu'elle allait réduire la quantité d’aide alimentaire qu'elle fournit. Elle justifie cette décision par la récente augmentation marquée du prix des marchandises, qui l'ont laissée avec un déficit budgétaire de 120 millions de dollars.

Amy Barry, une porte-parole d'Oxfam [confédération d'associations de lutte contre la pauvreté] sur le commerce, a déclaré dans l'Observer du 2 mars : « De plus en plus de gens vont devoir faire face à des pénuries de nourriture à l’avenir... Étant donné ce qui se passe à cause de la hausse des prix de la nourriture, nous devons réfléchir aux effets que cela aura sur les gens [dans les pays en voie de développement] qui dépensent jusqu'à 80 pour cent de leurs revenus en nourriture. »

L'impact de la crise économique du système capitaliste aura un effet dévastateur sur les vies de certains des habitants les plus pauvres de la planète.

Sources WSWS

Posté par Adriana Evangelizt

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 14:06
Les spéculateurs financiers tirent des profits de la famine mondiale


Par Stefan Steinberg


Une série de rapports publiés dans la presse internationale a attiré l’attention sur le rôle joué par les spéculateurs professionnels et les hedge funds (fonds spéculatifs internationaux) dans la hausse des prix des denrées de première nécessité, notamment, des produits alimentaires. La forte augmentation des prix alimentaires ces derniers mois a provoqué des protestations et des émeutes dans de nombreux pays de par le monde.

Le mardi, 22 avril, un porte-parole de l’ONU a parlé d’un « tsunami silencieux » qui menace de plonger plus de 100 millions de personnes de tous les continents dans la famine. Josette Sheeran, directrice générale du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a remarqué : « C’est le nouveau visage de la faim – les millions de personnes qui n’étaient pas dans une catégorie urgente il y a six mois le sont désormais. »

Un récent article publié dans le magazine britannique New Statesman et intitulé « La folie commerciale à l’origine de la flambée des prix » indique que l’augmentation de la population mondiale et le passage au biocombustible sont des facteurs importants de la hausse des prix des produits alimentaires, mais précise ensuite :

« Ces facteurs à long terme sont importants, mais ne sont pas les raisons véritables pour lesquelles les prix alimentaires ont doublé ou pourquoi l’Inde rationne le riz ou pourquoi les éleveurs britanniques tuent les cochons pour lesquels ils ne peuvent plus payer la nourriture animale. C’est la crise du crédit. »

L’article rapporte que la crise alimentaire s’est développée au cours « d’un laps de temps incroyablement court, en essence au cours de ces 18 derniers mois. » Il poursuit : « La raison de la "pénurie" alimentaire est la spéculation sur le marché à  termes de marchandises, suite à l’effondrement des marchés à termes des instruments financiers. En désespoir de cause d’obtenir un rendement rapide, les courtiers ont retiré des millions de dollars investis en actions et dans des prêts immobiliers pour les placer dans les denrées alimentaires et les matières premières. A Wall Street, on parle alors de "super cycle des matières premières" et il est probable que cela conduise à une famine à une échelle épique. »

Les prix mondiaux des aliments de base tel le blé, l’huile de table et le lait augmentent de façon continue depuis 2000, mais ils montent de façon remarquable depuis 2006, date à laquelle la propagation de la crise financière aux Etats-Unis a commencé à se faire sentir sérieusement. Depuis le début de l’année 2006, le prix mondial moyen du riz a augmenté de 217 pour cent, celui du blé de 136 pour cent, du maïs de 125 pour cent et du soja de 107 pour cent.

Dans des conditions où le non-remboursement des dettes se multiplie en raison de la crise hypothécaire américaine, les spéculateurs et les groupes de hedge funds détournent de plus en plus fréquemment leurs investissements des valeurs adossées à des créances « regroupés à d’autres prêts » contenant des subprime à haut risque, en faveur de valeurs allant de l’or et de l’huile pour inclure des « produits agricoles de base » tel le maïs, le cacao et le bétail ou autres. L’article du New Statesman signale que les « spéculateurs parient même sur le prix de l’eau » pour ensuite conclure :

« Tout comme le boom dans l’immobilier, l’inflation des prix des marchandises se nourrit d’elle-même. Plus les prix augmentent et plus les profits gonflent, plus d’autres investiront dans l’espoir de récolter des bénéfices. Consultez les sites internet financiers : quasiment tout le monde se rue sur les marchandises… Le problème, c’est que si vous faites partie des 2,8 milliards de personnes, ce qui représente presque la moitié de la population mondiale, qui vivent de moins de deux dollars par jour, vous risquez de payer de votre vie pour ces profits. »

Pour l’heure, les investissements dans des « produits agricoles de base » sont hautement recommandés par des analystes financiers en vue. C’est ainsi que Patrick Armstrong, cadre chez Insight Investment Management de Londres, écrit : « Les matières premières peuvent se révéler être le meilleur investissement pour les hedge funds parce que le marché est tellement inefficace. Ce qui entraîne une plus grande chance de profit. »

La majeure partie des spéculations internationales sur les denrées alimentaires a lieu à la bourse de Chicago (CHX) où plusieurs hedge funds, des banques d’affaires et des fonds de pension ont sensiblement renforcé leur activité ces deux dernières années. Rien que depuis janvier dernier, l’activité d’investissement dans le secteur agricole a augmenté d’un quart à la bourse de Chicago et, selon la firme Cole Partners dont le siège est à Chicago, l’implication des hedge fonds dans le secteur des matières premières a triplé au cours de ces deux dernières années en totalisant 55 milliards de dollars.

Des gros investisseurs tels les hedge funds et les fonds de pension achètent des contrats à terme, dits futures qui sont des actions de la bourse dans le futur portant sur des matières premières et des produits alimentaires dont la livraison est différée à une date future donnée. Si le prix de la marchandise augmente considérablement entre le temps de l’investissement et celui de la livraison, l’investisseur peut en tirer un profit juteux.

Au vu de la présente crise alimentaire, des rendements énormes sont garantis. Selon les chiffres de la CHX, les futures sur le blé (livraison en décembre) augmenteront probablement d’au moins 73 pour cent, le soja de 52 pour cent et l’huile de soja de 44 pour cent.

Des catastrophes écologiques majeures, telle la récente sécheresse en Australie qui a affecté la production alimentaire et qui a fait grimper les prix des aliments de base, sont d’excellentes nouvelles pour les gros investisseurs.

Cette année, les mauvaises récoltes en Australie et au Canada ont entraîné une forte augmentation des prix du blé. La Deutsche Bank a estimé que le prix du maïs allait doubler tandis que le prix du blé augmentera de 80 pour cent à court terme.

De tels catastrophes écologiques qui peuvent ruiner les agriculteurs moyens et jeter des millions de personnes dans la pauvreté en raison de l’augmentation des prix alimentaires, sont un aspect de « l’inefficacité » du marché de matières premières cité plus haut et qui font que les « produits agricole de base » sont tellement attrayants pour les gros spéculateurs.

Une avidité mortelle

Un article intitulé « Une avidité mortelle » paru dans l’édition actuelle du magazine allemand Der Spiegel donne quelques détails sur l’activité spéculative des hedge funds sur le marché alimentaire. Le magazine cite l’exemple du hedge funds Ospraie qui en général est considéré être le plus important des fonds d’investissement opérant présentement dans les aliments de base.

Le gérant du fonds, Dwight Anderson, a été surnommé « le roi des matières premières ». En été 2006, Anderson recommandait déjà à ses actionnaires « l’extraordinaire rentabilité » des récoltes agricoles. Alors qu’Ospraie rechigne à publier ses profits tirés de la spéculation sur les aliments de base, un grand investisseur allemand est bien moins réticent.

Andreas Grünewald avait démarré son Münchner Investment Club (MIC) en 1989 avec un capital initial requis correspondant tout juste à 15.000 euros. MIC gère à présent un volume de 50 millions d’euros dont 15 millions proviennent d’investissements dans les matières premières.

Selon Grünewald, « les matières premières représentent la méga-tendance de cette décennie » et son entreprise à l’intention d’intensifier son implication à la fois dans le secteur de l’eau et des produits agricoles. Les investissements de MIC rien que dans le blé ont déjà généré des taux de profit de 93 pour cent pour les 2500 membres de son club.

L’article du Spiegel remarque que MIC et ses membres ne pensent pas un seul instant aux conséquences catastrophiques que leur politique spéculative d’investissement a pour les pays en voie de développement. « La plupart de nos membres sont plutôt passifs et tournés vers le profit, » a remarqué Grünewald.

Avec ses 50 millions d’euros, MIC fait plutôt partie des petits groupes comparés au géant de la finance, ABN Amro qui a acquis dernièrement un certificat lui permettant de spéculer à la bourse de Chicago pour le compte d’investisseurs plus petits.

Peu de temps avant que n’éclatent les émeutes de la faim il y a quelques semaines, ABN Amro avait publié un prospectus dans lequel on pouvait lire que l’Inde avait imposé une interdiction d’exporter du riz, ce qui additionnée aux mauvaises récoltes enregistrées dans plusieurs pays, a résulté en une pénurie mondiale de riz. « A présent », dit le prospectus d’ABN Amro, « il est possible pour la première fois d’avoir des parts du premier marché alimentaire de l’Inde. »

Selon l’article du Spiegel, ceux qui s’étaient ralliés à l’appel d’ABN Amro ont pu réaliser un taux de profit de 20 pour cent en l’espace de trois semaines, période durant laquelle on a assisté à une augmentation énorme des investissements dans le riz à Chicago et dans d’autres grands centres.

Investissements dans les biocarburants

Un autre secteur d’investissement particulièrement lucratif et qui a largement contribué à l’actuelle crise alimentaire mondiale est celui des biocarburants. Considéré au départ comme un moyen de protéger l’environnement, les biocarburants sont devenus pour les grands groupes une alternative rentable au pétrole très cher. En l’espace de quelques années, les biocarburants sont devenus une industrie privée florissante capable de générer d’énormes taux de profit.

De vastes terres de par le globe sont passées ces dernières années de la culture de récoltes alimentaires à la production d’éthanol ou de biocarburant destinée en premier lieu à compléter l’essence de pétrole. L’année prochaine, on prévoit que l’emploi du maïs américain en lieu d’éthanol augmentera de 114 millions de tonnes, soit près d’un tiers de la récolte américaine totale escomptée.

Pour employer les mots de Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, le passage aux biocarburants aux dépens des formes traditionnelles d’agriculture n’est rien moins qu’un « crime contre l’humanité. »

Bien que la production du maïs augmente partout dans le monde, cette augmentation est plus qu’absorbée par la diversification du biocarburant. Selon la Banque mondiale, la production mondiale de maïs a augmenté de 51 millions de tonnes entre 2004 et 2007. Durant ce temps, la production de biocarburants aux Etats-Unis à elle seule (surtout de l’éthanol) a augmenté de 50 millions de tonnes, en absorbant presque entièrement l’ensemble de l’augmentation mondiale.

Subventionnés par le gouvernement américain, les cultivateurs américains ont détourné 30 pour cent de leur production de maïs en production d’éthanol, faisant monter les coûts d’autres céréales, plus chères, et qui sont achetées à la place de nourriture animalière.

L’Union européenne, l’Inde, le Brésil et la Chine ont tous fixé leur propre objectif pour une augmentation des biocarburants. L’Union européenne a déclaré que d’ici 2010, 5,75 pour cent de l’ensemble de l’essence vendue aux automobilistes européens devra provenir de la production des biocarburants. Ce mois-ci, une loi britannique a imposé la vente d’un mélange d’essence comprenant 2,5 pour cent de biocarburant aux automobilistes. Une loi identique stipulant une adjonction de 10 pour cent de biocarburant à l’essence a récemment été retirée en Allemagne suite à une opposition de l’industrie automobile ainsi que de propriétaires de voitures qui seraient obligés d’acheter une nouvelle voiture pour pouvoir s’adapter au nouveau carburant.

En plus de l’augmentation rapide des prix des denrées de première nécessité et qui est due à la baisse de la production céréalière destinée à l’alimentation, le passage à la récolte qui est destinée à la production de biocarburant a fait que les prix alimentaires se sont orientés sur les prix élevés du pétrole. Une équivalence est en train d’apparaître entre les prix alimentaires et le prix du pétrole.

Josette Sheeran du Programme alimentaire mondial a écrit : « Dans de nombreuses parties du monde nous trouvons que les prix alimentaires atteignent le niveau des prix du carburant », avec des quantités de plus en plus importantes de nourriture « étant achetées par des marchés énergétiques » pour la production de carburant.

Le prix du baril de pétrole dépassant entre-temps les 100 dollars, le secteur du biocarburant est actuellement considéré être une éventuelle source de profits pour les investisseurs. La chasse au profit maximum de la part du secteur du biocarburant est clairement résumée dans une publicité faite pour un congrès qui s’était tenu en 2006 et qui disait :

« Biofuels Finance and Investment World est le plus important congrès d’investisseurs en Europe et qui se consacre exclusivement à la chaîne de valeur de la nouvelle industrie des biocarburants. Les investisseurs et les institutions financières rencontreront des parties prenantes (stakeholders) des industries clé afin de discuter des possibilités d’investissements futurs, des risques et des domaines à fort potentiel de profit. »

L’édition du 22 avril de Money Week recommande à tous les investisseurs lésés par la crise des subprime de transférer leur fonds au marché lucratif des biocarburants. Money Week au même titre que le magazine Fortune considère que le groupe pétrolier Royal Dutch Shell est un garant de hauts profits : « Nous l’aimons parce qu’il fait de gros profits et qu’il est très bon marché, mais apparemment il détient aussi une bonne part d’Iogen, l’entreprise canadienne qui dispose d’un intéressant "potentiel de percée dans le domaine des technologies de l’éthanol". »

Sources WSWS

Posté par Adriana Evangelizt

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 12:20

Encore une organisation de l'ONU sur la sellette. On les entend sans arrêt demander du pognon mais où passe-t-il ? Pas chez les pauvres, en tout cas.


Crise alimentaire : le président sénégalais demande la suppression de la FAO


7 mai - Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a réclamé, dimanche 4 mai, à Dakar, la suppression de l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), en estimant que la crise alimentaire mondiale actuelle était "largement son échec".

"En dépit de tous les mérites de son directeur général (...), c'est l'institution FAO qui doit être mise en cause", a affirmé le président Wade dans une déclaration radiotélévisée sur la hausse des prix des denrées alimentaires. "Cette institution aux activités dupliquées par d'autres, apparemment plus efficaces (...), est un gouffre d'argent largement dépensé en fonctionnement pour très peu d'opérations efficaces sur le terrain", a-t-il accusé.

Il a ajouté avoir "longtemps réclamé" le transfert en Afrique de cette institution basée à Rome, actuellement dirigée par le Sénégalais Jacques Diouf, dont "rien ne justifie [la] présence aujourd'hui en pays développé" selon M. Wade. "Cette fois, je vais plus loin, il faudrait la supprimer", a-t-il martelé. Plusieurs initiatives ont été prises en faveur des pays menacées lorsque la communauté internationale a réalisé "brutalement" qu'il y avait crise alimentaire, selon lui.

LE SÉNÉGAL FRAPPÉ PAR LA HAUSSE DES PRIX

La FAO a ainsi réclamé 1,7 million de dollars "pour une initiative d'urgence de distribution de semences et d'engrais", tandis que le Fonds international de développement agricole (FIDA, autre institution de l'ONU) a promis "200 millions de dollars [pour] des cultivateurs pauvres des pays les plus touchés", a-t-il indiqué.

Le Sénégal est touché de plein fouet par la hausse des matières premières. Le président Wade a annoncé avoir lancé avec l'Inde "un plan d'irrigation" visant 240 000 hectares de terres afin de produire du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Provenant entièrement d'Asie (pour 70 % de Thaïlande), principale nourriture du pays, le riz importé a enregistré ces dernières semaines une envolée de son prix, devenant hors de portée des Sénégalais, dont le pouvoir d'achat s'est beaucoup réduit.

Le 1er mai,  quelque 10 000 personnes protestant contre la forte hausse des produits de première nécessité ont défilé, à Dakar, en scandant "président, nous sommes fatigués ! Le pays est cher !". "Trop, c'est trop ! Non à la cherté de la vie", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants réunis à l'appel de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), la principale centrale syndicale du pays.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 12:18

Les profiteurs du gouvernement Somalien ne trouve rien de mieux que de tirer sur la foule pour calmer leur faim sans doute.




En Somalie, la répression des "émeutes de la faim" fait plusieurs victimes


7 mai - Alors que des milliers de Somaliens manifestaient, lundi 5 mai, dans les rues de Mogadiscio contre le prix des denrées alimentaires et l'inflation – parfois violemment, avec jets de pierres et bris de vitrines –, les forces de sécurité somaliennes ont ouvert le feu sur la foule, tuant entre une et cinq personnes, selon les sources, et faisant plusieurs blessés.

Depuis le matin, entre 7 000 et 20 000 personnes protestaient dans les rues de la capitale contre l'hyper-inflation et les pratiques de nombreux commerçants qui imposent le dollar dans les échanges au lieu du shilling somalien, dont le cours a été pratiquement divisé par deux depuis un an. Une dévaluation spectaculaire qui serait en partie liée à l'abondance de billets contrefaits. "Les commerçants ont refusé les vieux billets. Les prix de la nourriture sont élevés et nous n'avons rien à manger. Nous manifesterons jusqu'à ce que les commerçants acceptent nos billets et nous vendent de la nourriture", a déclaré un des manifestants.

IMPACT PLUS VIF DE LA CRISE MONDIALE

Quelque 2,6 millions de Somaliens ont actuellement besoin d'aide pour se nourrir. Un nombre qui a augmenté de 40 % depuis janvier, selon les chiffres de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). L'ONU s'est récemment inquiétée des conséquences dramatiques de la dévaluation du shilling somalien de 100 % ces quinze derniers mois et d'une inflation galopante. La Somalie est en guerre civile depuis 1991, et sa capitale est le théâtre de combats quasi quotidiens entre des insurgés islamistes et les forces gouvernementales. Aujourd'hui, le pays n'a plus d'institutions centralisées, notamment de banque centrale capable de réguler la masse monétaire en circulation.

Cette particularité rend encore plus vif l'impact de la flambée des cours mondiaux de l'alimentation dans ce pays, où plusieurs "émeutes de la faim" ont déjà éclaté au cours des six derniers mois. Les prix des céréales y ont augmenté de 110 % à 375 % depuis un an. Depuis janvier, à Mogadiscio, le prix du kilo de farine de maïs est passé de 12 cents à 25 cents, le prix d'un sac de 50 kilos de riz de 26 dollars à 47,50 dollars.

Sources Le Monde

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