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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 13:35

Sans commentaires. Les Masaïs doivent surtout se manifester car ils savent qu'ils vont être expulsés de leur terre natale...

 

 

 

 

 

Kenya: des Masaï bloquent l'exploitation de puits géothermiques
 
 
 

Une centaine de Masaï ont bloqué mercredi l'exploitation de puits d'exploitation géothermique au Kenya, pour protester contre la détérioration de leurs conditions de vie provoquée selon eux par cette production, jugée cruciale pour l'avenir énergétique du pays.

 

Les représentants de cette communauté d'éleveurs nomades ont empêché les techniciens de faire fonctionner quatre puits, sur les quelque dizaines que compte le site d'Olkaria, près de Naïvasha (sud du pays), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

L'exploitation de l'eau et de la vapeur d'eau souterraines à fins de production d'électricité dégrade les sols de ces terres traditionnelles masaï et suscite des nuisances sonores, selon le chef des manifestants, Natata Kisotu.

 

"Cela fait des années que nous souffrons à cause de Kengen (producteur national d'électricité et exploitant du site) et désormais nous ne permettrons plus le forage de nouveaux puits près de nos habitations", a affirmé M. Kisotu.

 

La géothermie est pourtant une source d'énergie renouvelable jugée "propre" par les experts, car non émettrice de gaz à effet de serre, et son développement au Kenya, un pays dont les ressources hydroélectriques sont devenues nettement insuffisantes, bénéficie du soutien de la communauté internationale.

 

"Nous ne pouvons plus dormir à cause du bruit de la vapeur", a témoigné un autre Masaï, Stephen Manguyo, selon qui des vaches meurent pour avoir bu de "l'eau empoisonnée" des puits. Le bruit des puits, dont certains sont installés près des huttes de Masaï, rend difficile toute discussion, a constaté le journaliste de l'AFP.

 

Le projet a été approuvé par l'agence kenyane de l'environnement et la Banque Mondiale (BM), et des discussions sont en cours pour installer les Masaï dans un autre lieu, a fait valoir le directeur de la centrale d'Olkaria, Geoffrey Muchemi.

 

"Nous avons effectué un recensement, élaboré un projet de réinstallation des populations et ce n'est plus qu'une question de temps avant que nous nous mettions d'accord et que nous leur trouvions un autre territoire", a déclaré M. Muchemi, interrogé par téléphone par l'AFP, mettant par ailleurs en doute la représentativité des manifestants masaï.

 

Sources AFP

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 13:18

Lisez attentivement cet article qui date de 2008. A cette époque, le méthane surgissait tant de la mer que de la terre. Qu'en est-il trois ans plus tard ? Il est certain que cela n'a fait qu'empirer...

 

 

 

 

La bombe méthane est amorcée

 

 

 

par Louis-Gilles Francoeur

 

 

 

25 septembre 2008 - Pour la première fois, une équipe de scientifiques a pu noter et mesurer la libération de millions de tonnes d'hydrures de méthane, enfouies dans le permafrost sous-marin de l'Arctique, un phénomène que les théoriciens du climat appréhendaient parce qu'il pourrait rendre incontrôlable le réchauffement du climat par des apports de gaz à effet de serre inimaginables jusqu'ici.

La nouvelle a été publiée hier par le journal britannique The Independant à partir d'informations transmises par une équipe de chercheurs suédois en mission sur le navire de recherche russe, le Jacob Smirnitskyi.

Orjan Gustafsson, de l'Université de Stockholm, a écrit un courriel au journal britannique dans lequel il fait état de la découverte d'une vaste zone de libération de méthane sous-marin.

Jusqu'ici, les chercheurs avaient identifié des zones des océans arctiques où on trouvait d'inquiétantes concentrations de méthane dissous dans l'eau.

«Mais hier, a écrit Orjan Gustafsson, pour la première fois, nous avons identifié un champ de relargage où les émissions étaient si intenses que le méthane n'avait pas le temps de se dissoudre dans l'eau de mer et qu'il atteignait plutôt la surface en grosses bulles. Ces cheminées de méthane ont été localisées avec un écho-sondeur et avec des instruments de détection sismiques.»

À certains endroits, les concentrations atmosphériques dépassaient de plus de 100 fois les concentrations dites du «bruit de fond» naturel. Partout où les chercheurs en ont trouvé, soit plus particulièrement dans l'est de la mer de Sibérie et dans la mer Laptev, les zones de relargage couvraient non pas des dizaines, mais des milliers de kilomètres carrés.

Personne, ont précisé les chercheurs, ne peut dire, faute de relevés exhaustifs, quelle est actuellement l'importance de cette libération de méthane dans l'atmosphère terrestre, mais un scientifique russe, qui a étudié cette année le plateau sibérien et qui prépare un article scientifique pour l'Union géophysique américaine, Igor Semiletov, de l'Académie russe des sciences, a déclaré au journal britannique qu'il n'avait pas décelé de concentrations élevées de méthane dans les eaux de ces mers au cours de la dizaine d'expéditions qu'il y a faites depuis les années 1990.

Mais, a-t-il précisé, le nombre de points de relargage a été multiplié par cinq depuis 2003, ce que confirment les relevés de l'équipe suédoise sur le Jacob Smirnitskyi.

La communauté scientifique s'inquiète, d'autant plus de cette libération de méthane que ce gaz est de 20 à 22 fois plus actif comme gaz à effet de serre que le gaz carbonique. Or, les quantités de méthane stockées sous les fonds sous-marins de l'Arctique dépasseraient en importance la totalité du carbone contenu dans les réserves mondiales de charbon, le combustible fossile le plus abondant sur la planète jusqu'à présent.

Une bombe à retardement

Rejoint hier à ses bureaux de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski, le professeur Émilien Pelletier, chimiste et écotoxicologue marin, voit dans ce phénomène «l'extension en milieu marin de ce qui se passe dans le permafrost terrestre». Si les constats des scientifiques suédois annoncent le début d'un dégel du permafrost sous-marin, dit-il, l'humanité doit s'attendre à une libération massive de gaz à effet de serre susceptible de lancer le climat dans un changement potentiellement irréversible.

Les hydrates de méthane, dit-il, sont présentes dans plusieurs grandes mers
. Sous l'effet des eaux très froides et aux pressions inimaginables des grandes profondeurs, le fonds, le méthane s'y solidifie parfois sous forme d'énormes cristaux. Des sociétés commerciales cherchent même à exploiter ces combustibles stockés à grande profondeur.

Dans les mers arctique, un autre phénomène semble se produire, dit-il, d'après les constats rapportés par The Independant.

Il y a «quelque» millions d'années, explique le professeur Pelletier, le continent arctique était émergé. À l'île d'Elsemere, on trouve d'ailleurs aujourd'hui une forêt ancienne totalement fossilisée, que fréquentaient sans doute des dinosaures. Puis survint la grande glaciation, la dernière, qui a gelé les sols de l'Arctique en profondeur au point qu'il n'a pas dégelé, même quand ce territoire a été de nouveau enseveli par la mer. La pression et le grand froid qui sévit dans ces eaux glacées — souvent liquides même à quelques degrés sous notre point de congélation à cause de la salinité — ont gardé étanche le fonds marin, agissant comme un couvercle de marmite sur le méthane présent dans le permafrost engendré par la dernière glaciation.

Pour le professeur Pelletier, les constats de l'équipe suédoise semblent indiquer que certaines zones des mers arctiques se perforent par endroits, créant des cheminées par où le méthane s'échappe vers la surface. Le phénomène n'est pas différent, dit-il, de ce qui se passe dans le permafrost terrestre, qui ne dégèle pas partout également.

Il suffit, ajoute Émilien Pelletier, d'un changement de quelques dixièmes de degrés centigrades pour amorcer le relarguage d'un gaz solidifié comme le méthane. Cette hausse pourrait s'expliquer par les apports croissant d'eau douce en provenance des rivières russes, une hypothèse avancée par les chercheurs suédois. Et toute cette eau, dit-il, résulte de la fonte accélérée du permafrost. Quant au méthane ainsi libéré, il va lui-même accélérer le réchauffement du climat, qui va faire fondre plus rapidement le reste du permafrost, ce qui pourrait enclencher une «réaction en boucle fatale» pour le climat, à laquelle s'ajoute l'impact sur la température de l'océan d'une calotte polaire de plus en plus petite.

Au fond, dit-il, ce qui se passe, c'est une extension — jusqu'ici théorique — du dégel du permafrost terrestre jusqu'aux milieux marin, ce que les modèles prévisionnels n'ont pas inclus dans leurs calculs. Les surprises, à son avis, pourraient s'avérer «potentiellement catastrophique» en raison de la magnitude des apports supplémentaires en GES si le phénomène, marginal pour l'instant, devait s'étendre à la plupart du sous-sol marin des mers arctiques.

 

Sources Le Devoir

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 12:36

Il y avait peut-être une fuite mais ce n'est pas le seul élément qui a fait exploser la plateforme. Car il y a bien eu EXPLOSION. Une personne m'a écrit en me disant que c'était un attentat. Franchement, je ne crois pas. Je pencherai plutôt pour une nappe de méthane sous-marine qui se serait littéralement enflammée produisant une explosion...

 

 

 

 

Marée noire : une fuite avait été détectée sur la plateforme

 

 

Les parlementaires américains qui enquêtent sur la dramatique marée noire du golfe du Mexique ont affirmé mercredi disposer d'éléments indiquant qu'un dispositif crucial de sécurité de la plateforme avait été "mal conçu" et fuyait avant l'accident.

 

Le président de la commission à l'Energie et au Commerce de la Chambre des représentants, le démocrate Henry Waxman, s'est intéressé de près à la "valve de secours" de la plateforme "Deepwater Horizon", qui a pour fonction de bloquer une émission intempestive de pétrole ou de gaz.

 

"Nous avons appris auprès de Cameron, le fabriquant de la valve de secours, que l'appareil avait une fuite au niveau d'un système hydraulique crucial et était mal conçu", a dit M. Waxman.

 

Le représentant démocrate Bart Stupak a précisé que cette fuite était située dans le système hydraulique permettant d'actionner les appareils qui scellent le puits en cas de problème.

 

Ces propos surviennent alors que les parlementaires organisent une deuxième journée d'auditions concernant l'explosion de la plateforme le 20 janvier qui a fait 11 morts, et déverse 800.000 litres de brut quotidiennement dans le golfe du Mexique depuis qu'elle a coulé le 22 avril.

 

Les responsables du géant pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme, de Transocean, qui en était propriétaire et d'Halliburton, qui a mené d'importantes opérations de sécurisation du puits, étaient de nouveau sur la sellette au Congrès.

 

"Plus j'en apprends sur cet accident, plus je suis inquiet", a relevé M. Waxman. "Si les plus grands groupes pétroliers au monde et les compagnies travaillant avec eux avaient été plus prudents, 11 vies auraient pu être sauvées et nos côtes protégées".

 

Sources AFP

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 11:13

Vous noterez qu'il y a beaucoup d'explosions sous terre en ce moment. En ce qui concerne la mine en Russie, la concentration de méthane dépasse les 7% nous dit-on. Le méthane est en train de remonter sur toute la planète à cause de l'activité volcanique souterraine de la terre. Vous avez là l'Elément AIR -un des 4 anges dans l'Apocalypse- qui participe au changement de Dame-Terre... voir les articles que j'avais posé ICI et ICI. Le processus se déroule normalement pour notre planète. Tous les Eléments doivent entrer en action en même temps, à un moment donné. De là le verset :

 

 Et les quatre anges qui étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes.

Apocalypse 9:15

 

 

 

 

Le coup de grisou russe a fait 66 morts

 

 

 

Le double coup de grisou survenu samedi dans la plus grande mine de charbon de Russie, a tué 66 mineurs selon le dernier bilan annoncé jeudi. Quelques 30 personnes sont toujours portées disparues mais les opérations de secours ont été suspendues.

 

Le bilan ne cesse de s'alourdir. Le double coup de grisou dans une mine de Sibérie a grimpé à 66 morts jeudi contre 60 précédemment. Trente personnes sont toujours prisonnières de la galerie où les opérations de secours ont été suspendues jeudi.

 

"Pour l'instant, la situation (...) s'est nettement détériorée. La concentration de méthane dépasse la norme admissible de 7%. Les opérations de secours ont été suspendues", a déclaré l'expert militaire en chef du ministère, Pavel Plat, cité par l'agence Interfax. Plusieurs incendies se sont également déclarés au fond de la mine Raspadskaïa, dans la région de Kemerovo. "Tous les travaux de sauvetage (...) seront suspendus jusqu'à ce que la situation ne s'améliore", a souligné M. Plat.

 

"La situation est si horrible et si tragique qu'on ne peut trouver aucun mot de condoléances approprié", a déclaré M. Poutine lors d'une rencontre mardi avec des proches de victimes de la mine de Raspadskaïa, dans la région de Kemerovo.

 

Les chances de retrouver des survivants sont très minces, avaient indiqué la veille le ministre des Situations d'urgence, Sergueï Choïgou, ainsi que d'autres sources.

 

Trente équipes de sauveteurs venus de plusieurs villes de Russie, soit plus de 550 personnes, sont sur place. 125 véhicules ont participé également aux opérations de secours, selon le ministère des Situations d'urgence.

 

Le comité d'enquête du parquet russe a indiqué qu'une enquête criminelle avait été ouverte pour "violation des règles de sécurité". Les accidents mortels dans les mines de Russie sont assez courants, en raison notamment de la vétusté des infrastructures et de violations des règles de sécurité. (Source AFP)

 

Sources INFOS SFR

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 10:52

Alors d'un côté, on nous a dit que les boîtes noires avaient été détectées, voir la VIDEO ICI, et maintenant il paraîtrait qu'elles sont introuvables. Il y a beaucoup de zones obscures dans la dispartion de cet avion. Est-ce un attentat ? Ou autre chose ? Il ne faut pas oublier que cet accident mystérieux s'est produit dans l'Atlantique Sud là où le bouclier magnétique est en train de disparaître. Inutile de dire que les bombardements de radiations cosmiques sont illimités et phénoménaux. Neutrons, protons, on en passe et des meilleures... il est possible qu'ils aient retrouvé les boîtes mais qu'ils nous fassent croire le contraire pour ne pas nous dire la Vérité que cela soit pour un attentat ou pour "trou" dans l'Atlantique Sud...

 

 

 

 

 

Vol AF447: les boîtes noires toujours introuvables, "grande déception" pour les familles des victimes

 

 

Les recherches dans la zone où la Marine pensait avoir localisé les boîtes noires du vol Air France Rio-Paris se sont achevées sans succès mercredi, douchant l'espoir soulevé la semaine dernière d'élucider rapidement les causes du drame qui a fait 228 morts le 1er juin dernier.

 

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique, avait déployé un navire dans la zone où les enregistreurs de vols auraient été repérés par la Marine nationale.

 

Mais "après s'être assuré qu'une couverture optimale de l'ensemble de la zone avait été effectuée, le BEA a décidé de reprendre les recherches dans la zone située au nord-ouest de la dernière position connue" de l'appareil, a indiqué l'organisme.

 

Faute de résultat, le BEA a donc décidé de se refocaliser sur la zone où il menait initialement ses investigations et que le navire norvégien Seabed Worker devait rejoindre dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

Les enquêteurs renoncent ainsi pour l'instant à étendre le périmètre des recherches dans la zone identifiée par la Marine, comme ils avaient envisagé de le faire.

 

"L'annonce de la marine française avait suscité beaucoup d'espoir. C'est une grande déception", juge Robert Soulas, le secrétaire de l'association de familles de victimes Entraide et Solidarité AF447.

 

Le BEA indique toutefois qu'il "continue de travailler sur la validité des données communiquées par le ministère de la Défense" en "concertation avec les équipes de la Marine nationale". Il doit de nouveau communiquer lundi prochain.

 

La Marine a indiqué de son côté mercredi soir qu'elle allait "continuer à étudier les bandes magnétiques et essayer de trouver des informations plus précises pour que les recherches puissent aboutir".

 

Le ministère de la Défense avait affirmé jeudi dernier avoir pu déterminer la position des enregistreurs de vols, dans une zone différente de celle où le BEA menait alors ses recherches.

 

Cette localisation avait été permise par des enregistrements effectués par les sonars du sous-marin nucléaire d'attaque Emeraude début juillet. Un nouveau logiciel avait permis récemment d'analyser ces enregistrements à nouveau et de repérer les signaux émis par les enregistreurs de vol.

 

Le BEA avait alors envoyé le navire Seabed Worker dans cette nouvelle zone qu'il estimait à 200 km2. Mais sans résultat.

 

L'annonce a douché les espoirs soulevés la semaine dernière de retrouver l'épave de l'Airbus A330-200 d'Air France et ses enregistreurs de vols, un élément-clef pour expliquer la catastrophe qui a fait 228 morts et qui reste aujourd'hui inexpliquée.

 

Le BEA estime que le dysfonctionnement des sondes Pitot, qui mesurent la vitesse de l'appareil, a joué un rôle dans l'accident, mais ne peut expliquer à lui seul la catastrophe.

 

La phase actuelle de recherche menée par le BEA doit normalement prendre fin le 25 mai.

 

Sources AFP

 

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Vol AF 447 : Le signal des boites noires détecté ?

 

Un signal très faible, pouvant être émis par les boites noires de l'Airbus A330-200 d'Air France, aurait été repéré, hier, au large du Brésil. C'est ce qu'annonce le site du journal Le Monde. Un engin sous-marin télé-opéré, embarqué sur le bâtiment océanographique Pourquoi Pas ?, aurait commencé ses recherches au fond de l'océan. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses affirme ce matin que les boites noires ne sont pas encore localisées. Depuis le déploiement des moyens de détection sur zone, des sons ont été régulièrement détectés. Cela ne signifie pas, pour autant, qu'ils appartiennent aux enregistreurs du vol AF 447. L'origine de chaque détection doit, ainsi, être vérifiée, dans un environnement très difficile, avec un relief sous-marin accidenté et le bruit marin ambiant.


Le Vol AF 447 a disparu le 1er juin, à environ 1400 kilomètres de Recife, avec 228 passagers et membres d'équipage.

 

Sources Mer et Marine

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:25

Avant de retourner finir ma video, je vous propose encore un article sur d'autres vendeurs de mirages qui se désignent sous le mot "COACH" et dont la vocation est de vous "COACHER" dans une Voie spirituelle. Je connais personnellement des personnes qui pratiquent ce "job" et je sais qu'elles ne vont pas être contentes. Mais elles connaissent mon point de vue sur le sujet. C'est pour cette raison que j'ai refusé moi-même d'être un "coach" lorsqu'on me l'a proposé. Soyons sérieux... Déjà, le mot "COACH" en lui-même me semble porteur d'une connotation de force. De nombreux sportifs ont un "coach", n'est-ce pas ? Je préfèrerais le mot "guide". Mais même... qui peut être un coach ou un guide ? Sommes-nous parfaits ? Notre Connaissance est-elle si vaste que nous nous estimons capables de pouvoir guider les autres ? Sommes-nous irréprochables ? Savons-nous TOUT MAÎTRISER ? Pouvons-nous COMMANDER AUX ELEMENTS et changer le cours des choses ? Et même si nous en sommes capables -rares sont ceux qui le peuvent pour ne pas dire inexistants- avons-nous le droit d'USER DE CES FORCES pour Maîtriser le Destin des autres ? Je pose ici tout un tas de questions pour que les "coaches" méditent.

 

Pour ma part, je me considère comme une "Eveilleuse de Conscience". Je n'impose rien. Je dis ce que je sais. Ce que j'ai découvert sur la pensée des Anciens, leur philosophie, leur Puissance, leur Conception du Monde à l'Origine avant que la Perversion ne s'en mêle. J'essaie de répondre aux questions : Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? C'est là le seul but du Quêteur de Vérité. Yeshoua, le plus accompli des Eveilleurs n'a pas préché autre chose... et je suis loin de lui arriver à la cheville dans la Maîtrise. D'abord parce que j'ai longtemps été une Rebelle et une Guerrière avant de prendre Sa Voie. Et que Guerrière et Rebelle, je suis restée. C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'IL m'a, quelque part, choisie pour Eclaircir certains obscurcissements bibliques. Quand vous remettez en cause certains dogmes dans les religions, comme Lui l'a fait, il faut avoir un Esprit Combattif pour répondre à ses détracteurs. Yeshoua est le meilleur exemple du Sage Guerrier de Lumière. Mais ceci dit, si je suis sur la Voie Evolutive parce que certaines portes se sont ouvertes dans mon Esprit, dans ma Conscience, je suis LOIN D'ÊTRE PARFAITE. Notamment devant la CONNERIE HUMAINE. Je ferai mieux la prochaine fois. Si je fais partie des "Elus". De ceux qui sont autorisés à poursuivre dans la Voie de la Perfection. Et donc de l'Evolution. Car tout est lié. Ce dont nombre de Coaches ne parlent pas. Comment peut-on rendre les gens meilleurs si l'on oublie de leur dire que leur Evolution sera le résultat de leur Elévation de Conscience, et donc de l'Esprit Intelligent ? Que leur Génome dépendra de ce qu'ils sont aujourd'hui ? Ce sont des sujets qui ne sont pas abordés et pourtant, ils sont le fondement même de l'Evolution Humaine. Tout le reste n'est que charabia qui n'amène aucun progrès dans ce monde et donc dans le suivant. Car ce monde est sur le point de s'anéantir comme d'autres se sont anéantis avant lui. Notre Terre EVOLUE de destruction en régénération et avec, tout ce qui vit sur elle. Nombre de gens pratiquant le "coaching" n'ont pas compris cela. C'est dommage... parce qu'ils se font monnayer pour enseigner ce qu'ils croient être vrai en passant sous silence l'Essentiel. Donc, il n'y a aucune Evolution pour ceux qu'ils "coachent"...

 

 

 

 

 

ENQUETE SUR LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL :

 

« I am the best ! » ou la méthode Coué »

 

 

 

par Jacqueline Remy,

Jean-Sébastien Stehli, Gilbert Charles et Nathalie Tiberghien

 

« Un boulevard pour les charlatans et les sectes.» Michel Lacroix

 

« Le danger présenté par le culte du développement personnel

réside surtout dans le fossé entre les limites de ses recettes

et la prétention de ses promesses. »

 

 

 

S'affirmer pour être plus heureux, plus performant. Dans la vie privée ou dans le travail, la recherche du développement personnel est devenue un leitmotiv. Enquête sur un phénomène, ses adeptes, ses gourous... et ses sceptiques
      
      «Toi d'abord!» Jamais on ne l'a dit si crûment, depuis qu'on voit monter le culte de l'ego dans les sociétés occidentales. «Toi d'abord!» Ce n'est plus un conseil de bon sens, c'est devenu un leitmotiv, un mot d'ordre, une sorte d'incantation collective aux accents d'injonction. Occupe-toi de toi-même, développe ton potentiel, travaille sur toi, et surtout estime-toi! C'est la nouvelle clef du bonheur: Estime-toi, si tu veux réussir ta vie personnelle et ta vie professionnelle! Estime-toi, si tu veux que les autres te rendent la pareille. Estime-toi, si tu veux t'épanouir et libérer tes compétences affectives et sociales! Estime-toi, si tu veux être à la hauteur de ton destin.
      
      C'est le dernier cri du développement personnel (DP), qui explose aujourd'hui. Nourrie par les gourous du New Age, cette psycho-philosophie avait surtout prospéré, depuis les années 70, auprès des babas amateurs de spiritualités orientales et d'expériences psychosensorielles. Avec l'ouverture, au fil des années 80, de l'énorme marché de la formation dans les entreprises, une multitude de néothérapeutes se sont engouffrés dans cette mouvance et se sont emparés des techniques qui la fondent, celles de la «psychologie humaniste» - dite aussi «mouvement du potentiel humain» - brevetée à Esalen, sur la côte californienne. Longtemps considéré en France comme un fatras de concepts et de méthodes un peu simples, le phénomène du DP est en train de conquérir le grand public. Aujourd'hui, pas un ouvrage sur le mieux-être qui ne devienne un best-seller. Plus subrepticement, les valeurs véhiculées par ce mouvement imbibent notre culture, qui succombe à l' «utopie de la préservation du soi», selon l'expression du chercheur Zaki Laïdi. Un credo assez bien résumé par la «Déclaration d'estime de soi» édictée par deux des derniers chantres du soi, Rosette Poletti et Barbara Dobbs, et qu'on peut résumer ainsi: «1. Dans tout l'Univers, il n'y a pas une autre personne qui soit exactement semblable à moi. Je suis moi et tout ce que je suis est unique. 2. Je suis responsable de moi-même. 3. Je peux choisir de manifester le meilleur de moi-même.» Moi d'abord: mais il ne s'agit pas seulement de se contempler dans le miroir. Il s'agit de prendre la mesure de ses responsabilités et de conduire son existence comme une entreprise précieuse.
      
      Les auteurs de cette profession de foi, deux infirmières férues de psychospiritualité, viennent de publier chez Jouvence un livre intitulé, évidemment, L'Estime de soi. Sous-titre: Un bien essentiel. Mais c'est le best-seller de Christophe André et François Lelord qui a donné le la, en 1999. On doit à ces deux psys, consultants en entreprise, l'incroyable succès de l'idée même d'estime de soi, promue passeport pour le bonheur: il s'est vendu, à ce jour, 230 000 exemplaires de leur ouvrage, L'Estime de soi (Odile Jacob). Depuis, l'expression est devenue un sésame éditorial. On en fait des manuels de poche (81 Façons de cultiver l'estime de soi, de Marie Borrel chez Tredaniel), des sommes théoriques (Estime de soi, confiance en soi, de Josiane de Saint-Paul, chez Dunod), et des guides pratiques (Avoir confiance en soi, de Marie Haddou, chez Flammarion).
      
      
      FAILLITE DE LA SOCIETE DE CONSOMMATION
      
      Sans oublier les enfants: la psychanalyste Emmanuelle Rigon va publier chez Albin Michel, début mars, Papa, maman, j'y arriverai jamais, comment l'estime de soi vient à l'enfant. Maryse Lassabe, qui dirige Les 100 Ciels, une librairie spécialisée à Paris, dans le quartier du Marais, soupire: «Tous les éditeurs s'y mettent, il y a trop de livres. Mais on n'a jamais tant eu besoin d'avoir confiance en soi.»
      
      Christophe André et François Lelord confirment: «Nous savions que le manque d'estime de soi est au coeur de toutes les pathologies qu'on soigne.» Tous les acteurs du développement personnel expliquent que ce travail sur soi est rendu indispensable par la précarité professionnelle et l'incertitude affective qui pèsent sur nos vies. «Après guerre, on nous a proposé un confort matériel censé nous rendre heureux, explique Yves Michel, fondateur du Souffle d'or, l'un des précurseurs de cette mouvance en France. Il en découle une insatisfaction personnelle due à des situations absurdes, à des emplois sans âme. C'est la faillite de la société de consommation.» Accusée, l'école qui lamine l'ego: «A côté d'un 12,5 sur 20, un prof n'hésite pas à inscrire en marge "insuffisant", cela veut dire quoi? s'indigne la psychanalyste Emmanuelle Rigon. Les bulletins sont souvent négatifs. On dirait que les adultes ont peur d'encourager les enfants à construire leur estime de soi.» Accusée aussi, l'entreprise. La psychiatre Catherine Bensaïd, qui a publié Aime-toi, la vie t'aimera (Laffont), affirme: «Dans mon cabinet, je vois de plus en plus de gens qui souffrent de l'entreprise. Nous sommes dans un monde de plus en plus agressif. Nous devons donc apprendre à nous défendre.» Mais nous sommes un peu perdus, sortis des rails d'antan, jetés dans une société individualiste qui nous demande de décider seuls de nos vies ( lire l'interview ). «Nous n'avons plus une vie balisée de pancartes qui nous disent ce qu'il faut faire, insiste Marie Borrel. Il y a émergence de l'individu comme sujet, et ce sujet ne doit pas être laminé. Il doit donc trouver des repères identitaires forts.» Il doit donc se trouver.
      
      
      TROUVER SA « LEGENDE PERSONNELLE »
      
      La pub ne dit pas autre chose. Ford France a choisi Zidane pour icône de sa marque, car il incarne les valeurs montantes, «authenticité, bien-être, estime de soi», explique le concepteur de la campagne au Journal du dimanche. «Be yourself », jette Hugo Boss. «Parce que je le vaux bien», réplique L'Oréal. Renifleuse de tendances, Cécile Monier, qui travaille à l'agence McCann-Erickson, auteur de cette campagne maligne, affirme qu'elle voit monter le thème de l'estime de soi depuis un an: «Tout a commencé par les femmes qui, vivant sur plusieurs plans à la fois, ont une stratégie de survie: si elles ne pensent pas à elles, personne ne le fera. Ce qui est nouveau, c'est que les hommes commencent à parler de l'estime de soi. Ils sont chahutés dans leur identité. Ils ont besoin d'être fiers de ce qu'ils sont, mais ils ne savent plus ce qu'ils sont censés être.»
      
      Le maître mot, c'est l' «assertivité», l'affirmation de soi. Soi, mais qui? Pas si facile de répondre. Alors, hommes et femmes, tous cherchent. Il faut trouver sa «légende personnelle», comme dit Paulo Coelho. D'où le formidable succès du magazine Psychologies. D'où la multiplication des émissions de radio ou de télévision exaltant le soi intime. D'où l'engouement pour les cafés psycho ou les bars à philo. D'où la multiplication des séminaires proposés aux cadres, via la formation, pour leur apprendre à être ce qu'ils pourraient être, et mieux encore. Cette quête débouche sur un psychomarché en pleine expansion. Claude Baumel, qui organise le Salon du bien-être, rendez-vous annuel des amateurs et professionnels du développement personnel (du 31 mars au 2 avril, à Saint-Laurent-du-Var), raconte: «Il y a dix ans, ce mouvement ne touchait que les branchés marginaux. Aujourd'hui, on voit arriver le gros bataillon des gens qui cherchent simplement à se sentir mieux. Les entreprises aussi ont compris l'intérêt du facteur humain pour lutter contre l'absentéisme, les conflits, les crises, et pour tirer le maximum de créativité et d'énergie de chaque collaborateur.» Il suffit de se plonger dans les petites annonces de Psychologies, Nouvelles Clés ou L'Ame et le coeur, par exemple, pour constater que le marché de l'intimité est en pleine expansion. On peut acheter des coussins musicaux de relaxation, avec clapotis de vagues, bruit de la pluie en été ou battements de coeur. On peut s'offrir des psychojeux «pour tout savoir sur soi et mieux se connaître» (Voyage à l'intérieur de soi-même, de Michèle Costa Magna, chez Actes Sud junior). Des centaines de «thérapeutes» - n'importe qui peut s'afficher thérapeute - proposent leurs services. La plupart des mouvements de renouveau religieux, sous couvert de spiritualité, jouent en fait la carte de la prise en charge psy, comme l'explique la sociologue Valérie Rocchi, qui a consacré une étude aux réseaux psychomystiques. Des milliers de conférences, thérapies, ateliers, formations sont organisés dans toute la France - surtout dans le Sud - et proposent des réponses à tous les problèmes. On y trouve une kyrielle de techniques puisées dans les courants les plus divers de la psychothérapie (analyse transactionnelle, programmation neurolinguistique, dynamique de groupe), de méthodes américaines à la terminologie branchée - rebirth, coaching, relooking - ou de pratiques issues des médecines douces, des cultures traditionnelles ou du New Age, à base de psychologie rudimentaire teintée parfois d'ésotérisme. Stages «d'affirmation de mon moi profond», voyage «à la découverte de nos chamans intérieurs», massages chinois et même «purification intestinale»: tout est bon pour soigner son corps et son âme, trouver un sens à son existence, retrouver l'estime de soi. On peut même se contenter d'emmagasiner des trucs, comme ceux de la psychologue Marie Haddou: «Exemple de technique d'affirmation de soi, dit-elle, le disque rayé. Quand vous voulez dire quelque chose à quelqu'un qui refuse d'entendre, vous répétez jusqu'à ce que l'autre comprenne.»
      
      Carillon indien à l'entrée, odeurs d'encens, musique New Age. Ex-chef d'entreprise dans la distribution, Maryse Lassabe a ouvert sa librairie, Les 100 Ciels, voilà dix ans: «Nous avons de plus en plus de demandes, dit-elle. Des femmes d'abord, et maintenant des hommes.» Au sous-sol, on sert du thé et, le mercredi, on tient des conférences. «Nous faisons le plein avec Lise Bourbeau, qui a écrit Ecoute ton corps et Qui es-tu?» Les stars? Jacques Pitra, spécialiste du coaching, et Jacques Salomé, que son éditeur Marc de Smedt, chez Albin Michel, qualifie de phénomène d'édition: «C'est ce que nous appelons un "long-seller", il se vend sur la durée. Tous ses livres dépassent maintenant 30 000 exemplaires. On constate une accélération depuis un an ou deux. Nous avons tiré Dis, papa, l'amour c'est quoi? à 8 000 exemplaires en 1999, et nous en sommes à 100 000.»
      
      Ce soir, aux 100 Ciels, Philippe Barraqué officie, des clochettes tibétaines au bout des doigts. Il explique comment les vibrations sonores des cordes vocales agissent utilement sur les organes. «Je vous invite maintenant à respirer profondément avant d'entamer tous ensemble un long aoummmm », suggère-t-il. Paumes tournées vers le «ciel» de la cave, les yeux fermés, les 40 participants exhalent une obéissante plainte vocale. Prix de la séance: 100 francs.
      
      
      "I AM THE BEST ! » OU LA METHODE COUE
      
      A l'autre bout de la ville, dans une salle au premier étage d'un immeuble des Champs-Elysées, six cadres issus de différentes entreprises planchent devant deux animateurs et une caméra vidéo. Un ingénieur, qui a besoin de savoir expliquer en termes simples ses projets au personnel de direction, un chef des ventes chargé de doper une équipe de commerciaux, un responsable marketing qui doit apprendre à répondre aux critiques des clients, une femme, cadre dans un organisme de logement social, qui doit régulièrement animer des réunions avec des élus locaux: tous ont besoin d'être en pleine possession de leurs moyens et de lustrer leur image. L'un après l'autre, ils se mettent en scène devant la caméra. «Pensez à regarder vos interlocuteurs dans les yeux», intervient l'animateur. Un cadre d'un groupe automobile fait mine de s'adresser à un aréopage de concessionnaires. Il bafouille, on reprend. «Prenez le point de vue de l'interlocuteur, retournez-le de façon positive, ne cherchez pas à le contredire, n'oubliez pas le sourire.» En réalité, les stagiaires subissent exactement le même traitement de la part de l'animateur: «Il ne s'agit pas de les démolir en leur disant qu'ils sont nuls, mais au contraire de leur montrer leurs points positifs Organisé par la société Dale Carnegie, le stage coûte entre 5 000 et 7 000 francs à l'entreprise. «On ne demande plus aux salariés d'être compétents, on les veut créatifs et innovants», souligne Didier Wayne, président de la branche française de Dale Carnegie, qui, pour des stages de un à douze jours, a accueilli en 2 000 les cadres de 200 entreprises.
      
      «L'estime de soi, ce n'est pas quelque chose d'acquis une fois pour toutes, expliquent François Lelord et Christophe André. Il faut la nourrir, sinon elle s'étiole. Il faut deux carburants: l'approbation de soi et celle des autres, autrement dit le sentiment d'être compétent et la réussite.» Jamais le culte de la performance, récemment décrit par Ehrenberg, n'a été si débridé. «Il faut séduire sur le plan personnel et se vendre auprès de son patron», observent les auteurs de L'Estime de soi. Catherine Bensaïd souligne à quel point cette pression sociale est devenue lourde: «Aujourd'hui, il faut être beau, jeune, avoir des enfants réussis, un couple harmonieux, des activités passionnantes, et un métier intéressant. Forcément, on n'y arrive pas. On se défend, comme aux Etats-Unis, en se vantant: "I am the best! " On se met en scène, artifices à l'appui. Pour survivre à cela, ne faut-il pas se réconcilier avec sa propre image?»
      
      
      FAMILLE, SOCIETE… FINI LE SOCIOLOGISME
      
      Mais les gourous du développement personnel sont plus ambitieux que cela. Il ne suffit pas de plaire. Il ne suffit pas de s'aimer non plus. Il faut conjuguer les deux objectifs. Et bosser dur. Commencez tout de suite. Regardez-vous dans la glace. Bon, d'accord, vous n'êtes pas parfait. Un peu inhibé. Tendance à prendre la tangente. Vous avez du mal à dire non. A dire oui aussi, accessoirement. Au boulot, c'est moyen. A la banque, c'est au rouge. En famille, ce n'est pas le Pérou non plus. Vous vous dites que vous avez des excuses: enfance malheureuse, chef caractériel, conjoncture économique inique. STOP! Arrêtez tout.
      
      Avec le développement personnel, fini le sociologisme. Vous n'êtes pas le produit de votre passé ni de votre milieu. «L'important n'est pas ce que l'on a fait de moi, mais ce que je fais moi-même de ce qu'on a fait de moi», énonce Serge Ginger, praticien de la Gestalt-thérapie en France. Cette citation est tirée d'un remarquable petit ouvrage, le meilleur sur le sujet, dans lequel le philosophe Michel Lacroix analyse avec rigueur le phénomène du DP (Le Développement personnel, Flammarion) et son antisociologisme, selon lequel «il est donc vain d'instruire le procès de la famille ou de la société. La non-réalisation de soi ne dépend pas de l'environnement, mais du film qui se déroule dans la conscience». Michel Lacroix raconte une anecdote édifiante. Aux Etats-Unis, Anthony Robbins, l'un des maîtres de la programmation neurolinguistique (PNL) et du chamanisme, convia un clochard devant son auditoire, lors d'un séminaire de DP. Le pauvre homme raconta par quel enchaînement de malheurs il en était arrivé là. Robbins rétorqua: «Vous avez tiré des conclusions négatives de ce qui vous arrivait, mais il ne tenait qu'à vous d'interpréter la situation familiale d'une façon différente...» Verdict de Robbins, conclut Lacroix: ce clochard a choisi sa déchéance. Il est totalement responsable de son destin. Comme moi. Comme vous.
      
      Fondée sur la théorie du psychologue américain Abraham Maslow, l'idéologie du DP tranche net avec la victimologie dont les décennies passées étaient friandes. Délibérément optimiste, elle affirme que le manque d'estime de soi est non l'effet, mais la cause, de nos malheurs. «Vous avez toutes les cartes en main, martèlent ses gourous, à vous de jouer.» Il suffit de se déprogrammer. Abandonnez vos «croyances limitantes», ces raisonnements erronés qui vous font croire, par exemple, que vous êtes déprimé, timide, seul et effrayé. Et reprogrammez-vous avec des «pensées positives». Oui, vous avez des ressources intérieures. Il suffit de les mobiliser. Oui, vous pouvez mieux communiquer, être plus heureux et plus performant. Il suffit de développer votre potentiel - car vous avez un potentiel. Et grâce à ce potentiel, vous pouvez devenir le meilleur.
      
      La candeur de ces exhortations, qui rappellent la méthode Coué, peut faire sourire. Ou réfléchir. Car le but, aujourd'hui, ce n'est plus seulement le bonheur - l' «euphorie perpétuelle», dénoncée par Pascal Bruckner - et ce n'est pas non plus l'hédonisme qui panse le mal de vivre, ni la libération de l'ego qui casse les interdits. Au contraire, on s'adapte à la société. On la domine. Derrière le volontarisme têtu de cette philosophie se profile un idéal de maîtrise prométhéen, une exigence un peu faustienne - comme l'observe Michel Lacroix - dont on peut se demander à quelle angoisse elle répond. On a un outil à sa disposition: soi. Et, cet outil, il faut le modeler. Non pas pour être mieux, mais pour être plus, toujours plus. De là à devenir son propre dieu, il n'y a qu'un pas. Certes, il ne suffit pas de se doter d' «outils», de techniques, de clefs, de recettes pour devenir un surhomme. Mais sourd tout de même un petit espoir nietzschéen.
      
      «Deviens ce que tu es.» On n'est pas loin non plus de l'existentialisme. Mais Sartre aurait souri d'entendre déployer les armes du développement personnel. Objectif n°1: apprendre à piloter son cerveau, dont nous n'utilisons que 10% du potentiel, selon le DP. Michel Lacroix a recensé les différentes techniques, du training autogène à la programmation neurolinguistique. En bref, le jeu consiste à dynamiser la mémoire, selon la méthode Silva, par exemple, à se forger une personnalité en exploitant ses atouts hier ignorés, à dominer son corps, et à augmenter son pouvoir sur le monde extérieur: gérer son temps, accroître son leadership, mieux communiquer, élargir sa conscience. Quoi qu'il arrive, on s'intéressera davantage à vos succès qu'à vos échecs. Le monde n'est pas si effrayant, puisqu'il n'est que l'image qu'on s'en fait. Michel Lacroix, qui a longuement enquêté dans le milieu, raconte que les formateurs aiment bien lancer: «Le monde vous déplaît? Changez de concepts!»
      
      
      L’AMOUR-PROPRE STENDHALIEN
      
      Cet optimisme séducteur et cette inflation du Moi ont de quoi agacer. Le chercheur Zaki Laïdi (Un monde privé de sens, Fayard) a ainsi dénoncé dans Libération l'illusion de «ce décentrement radical du ''nous" - collectif et universel - vers un "soi" narcissique et différencialiste». Mais les adeptes du DP balaient d'un revers de main l'accusation d'égoïsme: «Pour être bien avec les autres, il faut d'abord être bien avec soi.» Plus cyniquement, Stendhal aurait répliqué: «Il n'y a pas d'amour, il n'y a que de l'amour-propre.» A son tour, le sociologue Jean-Pierre Le Goff voudrait dynamiter Les Illusions du management et prône un «retour au bon sens». Il s'en prend aux directions des ressources humaines new-look, qui veulent non seulement évaluer le «savoir» et le «savoir-faire» des salariés, mais aussi leur «savoir-être» - «Ce ne sont pas seulement, dit-il, l'autonomie et la responsabilité, transformées paradoxalement en normes, qu'on prétend évaluer, mais le courage, la franchise, voire l'adhésion à l'entreprise...». Et de conclure que l'évitement des conflits est dangereux et que cette logique managériale «met à rude épreuve le psychisme de chacun».
      
      
      UN BOULEVARD POUR LES CHARLATANS »
      
      Michel Lacroix fait deux autres critiques, aussi graves, au mouvement du DP. N'importe qui peut s'annoncer thérapeute. «C'est un boulevard pour les charlatans et les sectes», qui, semble- t-il, ont tendance à infester cette mouvance. La théorie de la «dianétique» distillée par l'Eglise de scientologie, qui veut transformer l'individu en Thêtan (être supérieur), a d'ailleurs beaucoup de points communs avec celles du DP. L'autre danger, dénoncé aussi par les psychanalystes classiques, menace les clients un peu trop fragiles qui, brusquement immergés dans des séances expéditives, sous haute tension émotionnelle - il faut créer du lien - risquent de craquer gravement.
      
      Mais le danger présenté par ce culte du développement personnel réside surtout dans le fossé entre les limites de ses recettes et la prétention de ses promesses. En misant sur le besoin actuel, réel, de responsabilité individuelle, les gourous du DP jouent sur du velours. En faisant miroiter des rêves illimités de toute-puissance, ils jouent avec les nerfs de leurs adeptes. Devenir le patron de sa petite entreprise Moi, c'est, selon l'expression du gourou du management Tom Peters, s'exposer à des vertiges angoissants. Mais chercher à s'aimer soi-même, c'est aussi faire un pas vers la sagesse.
 
* Cet article a été publié dans le magazine hebdomadaire L’Express du 22/02/2001 sous le titre « Les nouvelles clefs de la confiance en soi » ; on peut le retrouver sur Internet à l’adresse URL suivante :
http://www.lexpress.fr/Express/Info/Societe/Dossier/es timesoi/dossier.asp
Le titre « Enquête sur le développement personnel » et le sous-titre « I am the best ! ou la méthode Coué » sont de Psychothérapie Vigilance ; ils remplacent le titre « Les nouvelles clefs de la confiance en soi » et le sous-titre « Moi d’abord ». Les deux citations en italique mises en exergue sont extraites de l’article mais ne figurent pas ainsi dans l’hebdomadaire.
 
Posté par Adriana Evangelizt
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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 08:11

Bonjour mes Amis... je n'oublie pas ce blog. Loin s'en faut. Mais je suis en train de terminer ma video La Chute des Dieux II, ce qui ne se fait pas sans douleur. Je peux même dire que l'accouchement est difficile. Je suis comme notre Terre-Mère, assujettie à des Eléments qui me dépassent ! Grand rire ! Des Eléments invisibles qui se trouvent à l'Intérieur et à l'Extérieur de moi, comme tout un chacun... qui a entrepris de divulguer certaines vérités dont ne trouve trace nulle part. Ou presque. Vous avez pu remarquer que je mêle dans mes videos des extraits de docs scientifiques pour étayer certains textes de l'Ancien Testament ou du Nouveau. Encore faut-il en trouver ! Je suis donc obligée de faire d'intenses recherches pour vous prouver la validité de mes dires ou de mes affirmations. Et ceci prend du temps. Mais vous ne serez pas déçus, car vous aurez 6 films pour un seul. Presque 60 mn de démonstration difficile, je l'avoue... où je vous révèle des choses que même ceux qui se nomment "Initiés" ignorent. Eh oui. Dévoiler la Vérité sur les textes Anciens est une entreprise ardue. Pour en saisir le sens profond, il faut aller au plus profond de soi et se laisser guider par ces forces dont je vous parlais plus haut. Et lorsque je me "plante" dans mon interprétation, elles me le font savoir. Et je suis obligée de tout recommencer. Pour vous expliquer, un peu, pourquoi cette dernière video est longue à venir. Et pour dire à mes lecteurs... je n'ai pas lâché le morceau, loin s'en faut !

 

L'article ci-dessous est pour quelqu'un qui m'a écrit parce qu'il suit un stage d'AYAHUASCA. Est-ce que moi, je prends de l'Ayahuasca ? En ai-je besoin ? Ai-je besoin de substances hallucinogènes pour "modifier mes états de Conscience" et trouver la Vérité ? Certes, les Premiers Grands Anciens utilisaient parfois de ces plantes et les faisaient brûler comme de l'encens pour en humer la fumée lors de leurs méditations... mais ils ne tiraient pas sur le "calumet de la paix", ils ne buvaient pas d'infusions spéciales et ne s'injectaient pas des produits dans le sang. Ceci il faut bien le savoir. Le Corps est le Temple de Dieu -selon le Principe que je vous ai déjà expliqué- mais il n'a pas pour vocation d'être une prison qui rend esclave la Lumière qui se trouve au fond de vous. Et je parle de choses que je connais. On ne peut parler que de ce que l'on a expérimenté. J'y reviendrai en toute franchise.

 

A partir du moment où vous ingérez un produit qui vous procure un certain bien-être -que vous croyez...- on s'y habitue. Et le corps en redemande... les substances hallucinogènes, c'est comme l'alcool. Il faut être très Maître de Soi pour en user sans en abuser et sans en devenir esclave. Tout est là. Mais fondamentalement, je suis CONTRE. Aussi, c'est sans mentir et sans faire de concession que je vous dis... pour trouver la Vérité au fond de soi, nul n'est besoin de prendre des produits, quels qu'ils soient. C'est d'ailleurs d'Amérique du Sud qu'est venu le mal. Il n'y a qu'à voir combien les Incas, Mayas et autres civilisations du même style abusaient de ces plantes pour se connecter avec "Dieu" et commettaient toujours davantage de sacrifices humains... signe évident de leur folie.

 

Aujourd'hui, le chamanisme est devenu la GRANDE MODE... merci le New-Age ! On vous désintoxique -soit-disant- en vous droguant de plus belle. Les stages ne sont pas gratuits et l'Ayahuasca se mange à toutes les sauces pour vous transformer en Chaman. Celui qui croit cela se fourvoie. La Véritable Libération de la Conscience passe par la Libération du Corps. Donc, en ce qui concerne les substances hallucinogènes... Je ne mange rien. Je ne bois rien. Je ne fume rien. Je ne profane pas le Temple de Dieu... mon Corps.

 

 

 

 

 

 

MIVILUDES : NEW AGE, CHAMANISME, TAKIWASI, AYAHUASCA, IBOGA, ESCROQUERIE, DERIVE SECTAIRE, DANGERS POUR LA SANTE…

 

* Texte intégral des pages 46 à 49 du rapport 2005 de la MIVILUDES * publié le 26 avril 2006 (1)

D - Vers le « mieux être »

La mode du développement personnel, de l’introspection, d’un certain retour à la spiritualité se conjugue actuellement avec une exigence forte de retour à ses racines, de vie saine en communion avec la nature, et de respect des traditions. Cette tendance portée par la mouvance new age favorise le néo-chamanisme occidental, mouvance au sein de laquelle les pratiques de soins et les rituels de guérison se vivent comme une véritable quête initiatique et où l’usage de substances hallucinogènes, souvent officiellement classées dans notre pays comme produits stupéfiants entraînent des états modifiés de conscience associés à des risques vitaux et à d’éventuelles modifications de la personnalité. Là encore, d’éventuelles dérives à
caractère sectaire peuvent survenir au sein des micro-groupes adoptant ces pratiques et qui tendent aujourd’hui à se multiplier en empruntant quelquefois des visages inattendus opérant une sorte de syncrétisme entre les pratiques chamaniques et les traditions locales héritées par exemple du druidisme celtique.

1 - Le regain du chamanisme

Dans un article de référence consacré au néochamanisme, la sociologue québécoise Catherine Laflamme rappelle que selon la définition proposée par Pierre Couliano et Mircea Eliade : « le chamanisme est un ensemble de méthodes extatiques et thérapeutiques dont le but est d’obtenir le contact avec l’univers parallèle mais invisible des esprits et l’appui de ces derniers dans la gestion des affaires humaines ». Pour communiquer avec les esprits, le chaman passe par des états modifiés de conscience (transes) auxquels il accède grâce au recours à des substances hallucinogènes et à divers moyens annexes (mortification du corps, jeûne, sons du tambour, etc...). Le néochamanisme, lui, est un mouvement de réappropriation par les occidentaux des traditions chamaniques dans lequel, le rôle du chaman est réduit à la fonction de guérisseur. Dans le néochamanisme, les rituels de guérison, conformément à l’adage holistique selon lequel la guérison physique passe d’abord par la guérison de l’esprit, peuvent désormais s’enseigner, se transmettre, voire faire l’objet d’un commerce lucratif (stages et sessions de développement personnel) comme c’est déjà le cas en Amérique du Nord.

 


2- De la médecine du corps à la médecine de l’âme

Les médias se sont récemment fait l’écho des démêlés judiciaires du fondateur du centre Takiwasi, centre de traitement des toxicomanies à base de méthodes chamaniques crée en 1992 au Pérou par un médecin français, le Docteur Jacques Mabit. Ce dernier n’a jamais été condamné ce qui ne met pas fin à de sérieuses inquiétudes au sujet de ces pratiques.

 

La violence des méthodes utilisées pour le sevrage des toxicomanes interroge également par les risques courus par ces patients très vulnérables.

 

 

Takawasi promeut des séances d’initiation rituelle menée par des guérisseurs locaux, les ayahuasceros. Ce traitement qui combine purges corporelles, jeûne et transes chamaniques, fut conçu à l’origine pour accompagner le sevrage de jeunes toxicomanes. Il est déjà à cet égard très controversé, aucune statistique fiable n’étant disponible sur le taux de réussite effectif de la thérapie proposée en la matière. Le Dr. Jacques Mabit affirme quant à lui que l’initiation rituelle proposée au toxicomane lui permettrait de « rejeter les mémoires négatives » accumulées dans le corps, les « engrammations accumulées dans l’organisme » et revendique un taux de réussite sur environ un tiers des patients. Au-delà même de la question de l’efficacité de la thérapie proposée à l’égard des toxicomanes accueillis à demeure pour des sessions de près d’un an pour certains, le principal problème posé aujourd’hui par le centre Takiwasi réside dans sa propension à élargir sa clientèle tous azimuts en se positionnant de plus en plus comme un centre de médecine de l’âme autant qu’en un lieu de sevrage toxicomaniaque.


Ces dernières années, il semble en effet s’ouvrir à d’autres publics, notamment des malades de cancer déclarés incurables, et des adultes ne souffrant d’aucune addiction particulière mais cherchant remède à leur trouble existentiel. Au-delà du cas particulier de Takiwasi, des pratiques chamaniques à la validité thérapeutique également contestable semblent progresser dans notre pays sous couvert de développement personnel. Cela n’est pas sans poser problème dès lors qu’elles conjuguent risque d’escroquerie et danger réel pour la santé physique et mentale de ceux qui s’y prêtent.


3 – La promotion des techniques de développement personnel

 

 

En liaison avec un centre de naturopathie amazonien, des sessions et séminaires de prises de substance hallucinogène seraient ainsi périodiquement organisés sur le territoire français, par un thérapeute franco-espagnol résidant au Pérou depuis treize ans, et qui semble entretenir des liens avec le gourou d’un mouvement d’« harmonie/thérapeutes » fortement suspecté de dérives sectaires.

 

Très récemment en Ardèche, un séminaire de découverte de l’iboga, plante hallucinogène, et dont les effets peuvent être très dangereux pour la santé en cas d’absence de contrôle médical lors des séances de prise (risques de convulsions, paralysie ou mort) a été monté à l’initiative d’une association culturelle dont la vocation affichée est de promouvoir les propriétés de l’iboga dans le traitement des toxicomanes.


Avec un certain pragmatisme, certains néochamanistes conjuguent modernité et tradition en organisant séminaires, cycle de formation de longue durée (deux ans) aux « thérapies vibratoires, aux techniques et applications des sciences de la conscience » et se proposent de jeter un pont entre la « physique quantique et l’ensemble des phénomènes liés aux traditions de l’humanité ». D’autres habillent leur prestation d’une coloration plus traditionnelle et locale. En Bretagne, notamment, on voit fleurir dans le sillage de la mouvance druidique toujours active, quelques cas de chamans guérisseurs à l’image de ce « déo » (druide guérisseur) qui se « connecte à ses mémoires celtes pour devenir soof-ta celui qui connaît et mange la terre » et se propose dans une petite annonce d’initier ses élèves à « la transmission de ses pouvoirs chamaniques.  De la simple escroquerie commerciale à la dérive à caractère sectaire, le risque est grand de voir un certain nombre de ces chamans thérapeutes engagés sur le créneau du développement personnel déraper lors de leurs initiations vers des pratiques thérapeutiques douteuses, voire dangereuses sur le plan physique et mental pour des clients crédules ou influençables. Là encore, la vigilance s’impose comme l’illustrent les premiers cas de dérives recensés sur le créneau, en pleine expansion du néochamanisme.

 

Au Pérou, des séances de découverte de l’ayahuasca sont désormais intégrés dans les circuits proposés par les tours opérateurs (200 dollars la séance), simples expériences de prise de substances hallucinogènes dans lequel l’habillage folklorique tient lieu de rite pour des touristes étrangers en mal de sensations fortes. En France, ces derniers temps, le créneau du « chamanisme commercial » semble aussi se développer via quelques initiatives personnelles de thérapeutes chamans recrutant leur clientèle sur la foi d’une double promesse « consommateur » alliant le thème de la guérison à celui de la connaissance de soi. Aujourd’hui seule l’association lyonnaise, la « Maison qui chante » semble encore en activité et servir de relais promotionnel aux activités thérapeutiques du centre Takiwasi qui recrute ses clients en France comme à l’étranger. Outre l’utilisation de drogues hallucinogènes (l’ayahuasca, classée depuis le 20 avril 2005 dans la liste des stupéfiants par arrêté du ministère de la Santé),

 

 

(1)  in ANALYSES 12 – Les risques induits par les pratiques de soins et de guérisons dans les groupes à caractère sectaire.

*
Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires – MIVILUDES - 66, rue de Bellechasse – 75007 Paris. Prrésidée depuis octobre 2004,  par Mr. Jean-Michel Roulet, Préfet, la mission a succédé à la MILS (Mission interministérielle de lutte contre les sectes) en novembre 2002. Elle est chargée entre autres : « D'observer et d'analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire dont les agissements sont attentatoires aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales ou constituent une menace à l'ordre public ou sont contraires aux lois et règlements » ; « de favoriser, dans le respect des libertés publiques, la coordination de l'action préventive et répressive des pouvoirs publics à l'encontre de ces agissements », et « d'informer le public sur les risques, et le cas échéant les dangers, auxquels les dérives sectaires l'exposent et de faciliter la mise en œuvre d'actions d'aide aux victimes de ces dérives.»

Site :
http://www.miviludes.gouv.fr/

 


consultation du rapport 2005 : http://www.miviludes.gouv.fr/article.php3?id_article=170

Rapport annuel 2005 (présentation) : http://www.miviludes.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=127

 

Sources Psychothérapie Vigilance

 

Posté par Adriana Evangelizt

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 12:59

Nous avons affaire depuis plusieurs mois à des "terroristes" qui brillent par leur incompétence. Voilà le scénario, très drôle...

Je veux faire sauter quelque chose, je bourre ma bagnole de feux d'artifice, d'un bric-à-brac de bonbonnes de gaz et d'essence, à moins que ce ne soit quelqu'un d'autre qui l'ait fait à ma place en me disant tu la gares là, moteur et signaux de détresse en marche, et tu te changes devant la caméra. Il y aura même quelqu'un qui te prendra en photo, en face, pour nous montrer que tu as bien fait ton job. Te voilà un billet d'avion et dès que tu as fini ce que tu avais à faire, tu te tires, laisse les clefs de ton appart dans la voiture ! Manque de bol pour moi, je me fais serrer au moment de prendre l'avion. Quelle coïncidence ! Avant même d'avoir été interrogé, les grands cerveaux du FBI ont déjà trouvé où j'habitais. Dieu du ciel, qu'ils sont forts ! Arrivé dans le bureau des zigues, je ne me fais pas trop de souci car ON m'a dit, il y aura un des nôtres dans la troupe. Tu dis ce qu'on te dit de dire. Ne te fais pas de soucis pour la suite des évènements, on fera semblant de t'embastiller mais au bout de quelques jours, tu seras libre. On te fera passer par la sortie, incognito... ensuite, on te donnera un peu d'oseille et tu iras te mettre au vert avec Mohammed Atta qui se la dore au soleil depuis 2001. Voilà en gros comment ça se passe...

 

 

Restons calmes

 

 

 

par Agnès Gruda

 

 

 

Il y a eu la tentative d'attentat contre le métro de New York en septembre. L'explosion ratée dans un avion en route pour Detroit, le jour de Noël. Une poignée d'attentats déjoués au printemps et à l'automne 2009. Et finalement, cette auto farcie d'explosifs par un beau samedi de mai, en plein Times Square.

 

Cette multiplication d'essais ratés annonce-t-elle quelque chose de plus gros? Faut-il en conclure que, près de neuf ans après les attentats du 11 septembre 2001, la menace d'une attaque terroriste majeure plane de nouveau sur les États-Unis?

 

Pas du tout, répond Andrew McGregor, expert torontois affilié à la Jamestown Foundation, un centre de recherche spécialisé en matière de terrorisme.

 

 

Quand il passe en revue les attentats des derniers mois, y compris celui de Times Square, Andrew McGregor est frappé non pas par leur nombre, mais par leur amateurisme.

 

Ce que l'on sait actuellement de la composition de la bombe de Times Square - gaz propane, feux d'artifice, boîte de fertilisants - l'incite à conclure qu'elle ne pouvait causer de dégâts majeurs. «On dirait que ces gens n'avaient jamais fait ça, qu'ils n'avaient aucune expérience», dit-il. Avant d'ajouter que les «vrais» fabricants de bombes prennent la peine d'ajouter une charge d'objets métalliques, par exemple des clous qui, projetés par le souffle de l'explosion, décuplent la puissance de l'engin. Apparemment, ce n'était pas le cas ici.

 

«De deux choses l'une: ou bien ces gens ne savent pas comment fabriquer des bombes, ou bien ils ne veulent pas vraiment tuer», tranche Andrew McGregor.

 

Selon la première hypothèse, ceux qui ont bricolé la bombe de Times Square n'auraient pas de liens avec quelque organisation terroriste «professionnelle» que ce soit. Ils n'auraient fait qu'improviser un acte isolé. Selon la seconde hypothèse, leur intention était davantage de faire peur que de faire mal.

 

Andrew McGregor porte le même regard sur d'autres incidents récents, comme la fameuse tentative ratée contre le métro new-yorkais, et plusieurs autres projets terroristes qui ne sont restés que ça: des projets. Manque de professionnalisme, coups foireux: ce qui le porte à penser que ces tentatives ne portaient pas l'empreinte d'Al-Qaeda.

 

Deux jours se sont écoulés depuis la découverte de la voiture suspecte à Times Square. Un groupe terroriste pakistanais, Tehrik e-Taliban, a revendiqué cet attentat. Mais ce n'est encore qu'une hypothèse parmi d'autres, d'autant moins probable que cette organisation a déjà revendiqué, par le passé, d'autres attaques - qu'elle n'avait pas commises.

 

Établie à Washington, la Jamestown Foundation publie Global Terrorism Analysis, qui scrute l'activité terroriste partout sur la planète. Et Andrew McGregor est l'un des principaux responsables de cette publication.

 

L'activité terroriste est-elle en hausse ou en baisse dans le monde? «Ça dépend où, répond-il. Au Pakistan, elle est en hausse. Mais aux États-Unis, elle est quasi inexistante.»

 

Il peut paraître étrange de dresser un constat aussi optimiste au moment même où une voiture piégée vient d'être trouvée à un endroit aussi emblématique et bondé que Times Square. D'autant plus qu'il manque encore beaucoup d'éléments pour tirer des conclusions définitives.

 

Prenons l'hypothèse d'Andrew McGregor pour ce qu'elle est: une invitation à ne pas paniquer. Et à ne pas annuler ses vacances aux États-Unis cet été.

 

Sources Cyberpresse

 

Posté par Adriana Evangelizt

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 02:18

  Pour continuer sur ce qui a été dit hier au sujet de "l'attentat manqué". Pour être manqué, il est manqué mais il ne pouvait pas en être autrement comme tous les "attentats" auxquels nous avons eu droit ces derniers mois. Je vous le dis, en vérité, "ceux qui oeuvrent vraiment" pour les services secrets savent très bien à quoi s'en tenir. Le scénario est toujours le même. Les "terroristes" laissent toujours des traces dans les véhicules dont ils se servent. Là, par exemple, il a laissé des clefs. Des clefs qui ont mené à son appartement, comme par hasard. Comment avec des clefs peut-on trouver un appartement à tel endroit, ça c'est un grand miracle. Souvenons-nous que Mohammed Atta avait laissé un "testament" ! Eh oui...

 

Un jour, je vous dirai ce que j'ai fait comme "job" dans ma vie et pourquoi je m'attache aux détails. Parce que tout détail a son importance quand on mène une enquête. Mais ceux qui "fabriquent les preuves" n'en ont cure. Ils croient que tout le monde dort. Quand on voit les medias prostitués au système d'ailleurs, tout pourrait nous faire penser qu'il en est ainsi. Seulement, il y en a qui sont aux aguets... et qui savent ce qui se prépare.

 

Il faut bien vous dire que le "coup du 11 septembre" ne s'est pas conçu en un jour. Cela a pris quelques années. Et beaucoup de personnes ont été impliquées. Il y a d'abord les "penseurs". Ceux qui se disent "pour que les choses aillent dans ce sens, il faudrait procéder de telle façon". Ensuite, pour rendre les choses possibles, il faut nouer des contacts et prendre des gens sûrs qui ne parleront pas quoiqu'il advienne. Alors d'abord on pense, ensuie on décide que cela se fera. Mais pour donner vie à ce plan, il faut surtout des exécuteurs. Car, dites-vous bien que les penseurs, à part cogiter ne savent rien faire d'autre. Pour exécuter un plan, il faut des professionnels. Ceux qui, par exemple, on posé les explosifs dans les tours du WTC n'étaient pas des individus comme le pseudo-terroriste qui s'est fait prendre volontairement d'ailleurs. Il a servi d'appât... comme Mohammed Atta. Le but étant d'orienter l'enquête vers les musulmans à chaque fois. Là aussi, c'est signé. Si ça se trouve bientôt, il se reproduira le même scénario mais cette fois, les "terroristes" diront qu'ils ont été commandités par l'Iran. Ainsi cela fera une bonne excuse pour bombarder l'Iran comme le rêvent les "malfaisants" parce que dans l'immédiat, ils ne savent pas trop comment s'y prendre.

 

Le but du jeu avec cette affaire, c'est de faire porter les soupçons vers des gens innocents et pendant ce temps, les "penseurs" ont déjà pris contact avec les vrais "exécuteurs" de leur prochain "coup" qui ne saurait tarder.

 

 

 

 

Faisal Shahzad, l'homme invisible pour ses voisins

 

 

 

Dans la petite ville paisible de Bridgeport, à une heure et demie de New York, les voisins de Faisal Shahzad ont découvert mardi avec stupeur que cet homme d'une extrême discrétion était l'auteur présumé de l'attentat manqué commis samedi à Times Square.

 

«J'ai été choquée, effrayée, parce que nous n'imaginions pas qu'il y avait quelqu'un dans notre arrière-cour qui faisait cela, qui planifiait cela», a dit à l'AFP Lavonne Muse, une voisine de cet Américain né au Pakistan, arrêté lundi soir alors qu'il cherchait à quitter les Etats-Unis et qui a reconnu son implication dans la tentative d'attentat.

 

Il va être poursuivi notamment pour «acte de terrorisme dépassant les frontières nationales», selon les autorités.

 

Les agents de la police fédérale (FBI) ont fait irruption mardi à l'aube dans cette paisible cité peu prospère du Connecticut à environ 100 km au nord-est de Manhattan, pour mener un raid dans une modeste maison en bois de trois étages, rue Sheridan.

 

 

Leur perquisition s'est achevée peu après 14h00 lorsqu'un camion du FBI stationné devant le bâtiment a quitté les lieux, après avoir emmené divers objets saisis au domicile du suspect.

 

Bridgeport est une localité d'environ 130 000 habitants, où le revenu par habitant est inférieur à la moyenne nationale et où un quart de la population est étrangère. Des dizaines de journalistes affluaient mardi dans cette petite ville arrachée en un instant à l'anonymat.

 

Faisal Shahzad, habitait officiellement au deuxième étage du bâtiment, mais peu de ses voisins se souviennent de l'avoir croisé dans les environs. L'homme, qui serait âgé de 30 ans, faisait mardi la Une des chaînes d'informations américaines qui diffusaient en boucle des photos où il apparaît souriant, portant un collier de barbe, les cheveux courts.

 

«Ils sont en train de rénover le lieu. Nous n'avons jamais imaginé qu'il y avait des gens qui y vivaient. Mais ils étaient là avec sa femme et un enfant», a expliqué Mme Muse, contrainte par les forces de l'ordre à évacuer sa propre maison au milieu de la nuit.

 

Les agents du FBI ont bouclé la zone, repoussant la presse à l'écart dans une zone située derrière le bâtiment pour éviter les regards indiscrets pendant leurs opérations.

 

D'autres voisins, Afro-américains comme Mme Muse, font part de leur étonnement: «Je ne connaissais pas ce type et cela me surprend parce que je vis juste à côté de chez lui et je ne l'ai jamais vu», a dit Janine Crockett.

 

L'employé de l'épicerie du quartier, «Future Market», lui, a bien croisé le suspect à plusieurs reprises et pas plus tard que la semaine dernière. «Il venait acheter des cigarettes. Il entrait, faisait ses achats et repartait», a dit cet employé, Rafael Santos.

 

Marilyn Osoria, une Portoricaine qui vit depuis dix ans dans le quartier, rapporte que son fils de 19 ans a vu Faisal Shahzad à l'été 2009 alors que ce dernier livrait des caisses à son domicile.

 

«En août dernier, un jour de forte chaleur, il attirait l'attention parce qu'il portait une tenue musulmane», a-t-elle rapporté. «Ce jour là, le monsieur a débarqué des caisses de sa camionnette avec un jeune garçon de 16 à 17 ans.

 

Ils ont entamé une discussion avec mon fils, mais il ne s'est rien passé de spécial: ils ont continué à décharger leurs caisses».

 

Sources Cyberpresse

 

 

 

Attentat de New York: le suspect inculpé de terrorisme

 

 

 

L'auteur présumé de l'attentat raté de Times Square, un Américain d'origine pakistanaise interpellé à New York alors qu'il était sur le point de s'envoler pour Dubaï, a reconnu son implication et sera poursuivi pour terrorisme, ont annoncé mardi les autorités américaines.

 

Au terme d'une intense chasse à l'homme de 48 heures, Faisal Shahzad, 30 ans, un citoyen américain naturalisé, né au Pakistan, a été arrêté lundi soir à l'aéroport J.F Kennedy, d'où il s'apprêtait à quitter les Etats-Unis, a annoncé le ministre américain de la Justice, Eric Holder, évoquant la piste internationale.

 

Il va être poursuivi notamment pour «acte de terrorisme dépassant les frontières nationales» et «tentative d'utilisation d'une arme de destruction massive», a déclaré M. Holder, qui a ajouté que Shahzad avait «reconnu son implication» dans l'attentat raté.

 

Le directeur adjoint du FBI, John Pistole, a précisé qu'il avait «fourni des informations et des éléments de preuve intéressants».

 

Le président Obama a qualifié l'affaire de «nouveau rappel brutal de l'époque dans laquelle nous vivons». «Nous ne nous laisserons pas terroriser, nous ne nous recroquevillerons pas dans la peur», a-t-il dit, promettant que «justice sera rendue».

 

L'arrestation a eu lieu lundi soir vers 23h45, 48 heures après la découverte dans un 4x4 Nissan à Times Square, l'un des lieux les plus fréquentés du monde, d'un engin explosif fait de pétards, de bidons d'essence et de bonbonnes de gaz. Malgré un début d'explosion, personne n'a été blessé.

 

Selon la plainte rendue publique mardi, les enquêteurs y ont retrouvé plusieurs clés, dont une qui ouvrait la maison de Faisal Shahzad dans le Connecticut, près de New York.

 

L'homme âgé de 30 ans, dont la photo, souriant, portant un collier de barbe, est diffusée en boucle sur les chaînes américaines, était rentré le 3 février du Pakistan, assurant aux services d'immigration qu'«il y avait passé cinq mois» pour voir sa famille et que sa femme était restée là-bas.

 

Selon la plainte, il a affirmé après son arrestation «avoir reçu un entraînement à la fabrication de bombes au Waziristan», région du Pakistan connue pour être un centre de recrutement de terroristes.

 

Les enquêteurs ont retrouvé sa trace grâce au code d'identification gravé sur le moteur du 4X4. Le propriétaire du véhicule a expliqué l'avoir vendu le 24 avril par l'intermédiaire d'un site de petites annonces. L'acheteur n'a jamais donné son nom et a payé en liquide, mais il a aussi téléphoné «douze fois entre le 22 et le 28 avril», assure le FBI dans la plainte.

 

A partir de la liste des appels passés et reçus à partir de ce téléphone, la police a découvert que le jeune homme avait reçu dans le même temps plusieurs appels provenant d'un numéro pakistanais.

 

Le vendeur du 4X4 et une des personnes l'accompagnant le jour de la transaction ont tous deux identifié Faisal Shahzad comme étant l'acheteur du véhicule.

 

Le jeune homme a aussi admis s'être rendu lundi à l'aéroport JFK au volant d'une voiture dans laquelle il a laissé une arme à feu, poursuit le FBI.

 

Le maire de New York, Michael Bloomberg, s'est félicité de la rapidité de l'arrestation, critiquant toutefois le fait que Shahzad ait presque été en mesure de quitter le pays.

 

M. Pistole a indiqué que Shahzad n'avait été placé sur la liste américaine des personnes interdites de vol que quelques heures après avoir été identifié comme suspect. Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a assuré mardi qu'une enquête était en cours pour déterminer comment le jeune suspect avait pu être à quelques minutes de s'échapper.

Selon CNN, le Pakistan était sa destination finale.

 

«Nous travaillons étroitement avec le gouvernement du Pakistan» sur ce dossier, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

 

Peu après ces déclarations, les autorités pakistanaises ont annoncé avoir interpellé mardi à Karachi deux suspects sur la base de communications téléphoniques les reliant à Faisal Shahzad.

 

Sources Cyberpresse

 

Posté par Adriana Evangelizt

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 01:01

 Le dangereux terroriste a été arrêté ! Et tous les medias foncent tête baissée dans cette manipulation gigantesque sans se poser de questions et sans réfléchir. Ils sont tellement endoctrinés eux aussi que finalement, rien ne peut nous étonner dans la bêtise ambiante. Il est à noter déjà que le "terroriste" est pakistanais. Les services secrets pakistanais et cia-mossadiens sont en étroits contacts pour les coups fourrés. On l'aura vu pour Mohammed Atta financé par le Pakistan, surveillé par la CIA et le Mossad, et payé pour jouer le rôle du terroriste pendant que d'autres commettent le forfait du 11 septembre. Car c'est ainsi que cela s'est passé comme démontré dans nos deux premières videos.

 

La Révolution de la Conscience nous dicte de dévoiler tout ce que nous savons sur ces "maquillages" qui n'ont qu'un seul but : camoufler le futur attentat qui touchera Obama. Car c'est ce qu'ILS  préparent. On entend beaucoup parler en ce moment de gens racistes aux USA, de milices pour orienter l'opinion publique vers cette tendance lorsque le drame sera survenu. On en fera un crime raciste. Alors que ce sera la même chose que pour John Fitzgerald Kennedy, un meurtre prémédite par le Klan mafieux qui a posé sa férule sur les USA... là, ils sont en train de tâter le terrain. Le pseudo-terroriste est là pour jouer un rôle. D'ailleurs, on ne peut que sourire devant le matériel employé : des pétards de feu d'artifice, des bombonnes d'essences et de gaz et autres gadgets que l'on a déjà trouvé d'ailleurs pour des attentats à Glasgow en Angleterre, ici, il ne manque que les "clous". Signe que c'est toujours la même "clique" qui opère en sous-main. Ils se servent de musulmans ou plutôt ils les enrôlent pour jouer le jeu sans les prévenir bien évidemment que souvent le jeu peut mal se terminer.

 

Tout dans cette affaire sent la mystification à plein nez, une fois de plus. On nous mélange les talibans avec Al Qaïda, on nous fait ressusciter le Mehsud qui avait été soit-disant tué par les Américains et bien entendu, c'est toujours l'agence SITE dont la patronne, Rita Katz, n'est qu'une ex-mossadienne qui sort les infos sur les terroristes comme elle veut et quand ça lui chante. Qui peut prouver le contraire ? Rien de nouveau à l'ouest. Toujours les mêmes tambouilles. On prend les mêmes et on recommence.

 

 

 

 

 

 

Attentat déjoué à New York: le suspect inculpé
 
 
 
Un Américain d'origine pakistanaise a été formellement inculpé mardi à New York
 

Faisal Shahzad, un citoyen américain, placé en détention à l'aéroport de J.F. Kennedy, a "reconnu son implication" et a fourni des "renseignements utiles" aux autorités américaines, selon le ministre de la Justice.

 

Selon le FBI, la bombe trouvée dans la voiture est très rudimentaire. "Il y avait de  grandes chances qu'il n'explose pas".

 

 Vidéo Faisal Shahzad est accusé d'avoir "reçu un entraînement pour apprendre à  manier les armes au Waziristan, au Pakistan" avant d'essayer "de faire exploser"  samedi une bombe placée dans une voiture garée dans le centre de New York, selon  l'accusation.


Le Pakistan a annoncé avoir arrêté deux suspects liés à l'attentat raté de New York (officiels).

 

Les Etats-Unis avaient indiqué auparavant qu"ils "travaillaient étroitement" avec le Pakistan dans cette affaire.


Les explications du FBI

 

"Ca ne semble pas être un engin très sophistiqué", a déclaré John Pistole, directeur adjoint du FBI, lors d'une conférence de presse. "Il y avait de grandes chances qu'il n'explose pas", a-t-il ajouté.

Le véhicule examiné par le FBI était rempli de plus de 110 kg de pétards entassés dans un  récipient métallique ressemblant à une cocotte minute et 40 autres dans un  bidon. Des pétards ont éclaté mais l'explosif principal - trois bidons de 75  litres de propane et deux bisons d'essence - ne s'est pas déclenché, a précisé  M. Pistole.

 M. Pistole a expliqué que la bombe était en cours d'analyse dans un  laboratoire situé en Virginie (est) pour déterminer l'ampleur des dégâts qu'elle  aurait pu provoquer.

Mais, "ne vous y trompez pas, même si la voiture n'a pas explosé, il  s'agissait d'une vraie tentative d'attentat", a nuancé le ministre américain de la Justice Eric Holder, lors de cette conférence de presse.


Chasse à l'homme

Au terme d'une intense chasse à l'homme de 48 heures, Faisal Shahzad, un  citoyen américain naturalisé, né au Pakistan, a été arrêté à l'aéroport J.F  Kennedy, d'où il s'apprêtait à quitter les Etats-Unis "pour Dubaï".

Revendication des taliban pakistanais


Les taliban pakistanais ont revendiqué cette tentative d'attentat pour, ont-ils dit, venger la mort le mois dernier de deux chefs d'Al Qaïda en Irak. Tehrik-e-Taliban, groupe de talibans pakistanais lié à Al-Qaïda, a évoqué dans une vidéo sur internet des représailles contre les attaques de drones US, selon le centre de surveillance des sites islamistes SITE.


Times Square, quartier situé au coeur de Manhattan (New York), a été évacué samedi soir, après la découverte d'un véhicule piégé.

Il semble qu'un dispositif de retardement était fixé à une boîte à l'intérieur du véhicule, qui portait des plaques minéralogiques du Connecticut. Un robot de l'équipe de démineurs a neutralisé l'engin aux premières heures dimanche.

 

C'est un vendeur de T-shirts qui a remarqué un "véhicule suspect, inoccupé" et prévenu un agent de la police montée, lequel a senti une odeur de poudre et vu de la fumée s'échappant d'orifices près de la banquette arrière, a expliqué le maire.

Le véhicule piégé, un Nissan Pathfinder vert sombre immatriculé dans le Connecticut, était garé à l'angle de la 45e rue et de Broadway. Son moteur tournait toujours et ses feux de détresse clignotaient.

Un pompier new-yorkais a fait état d'une "mini-explosion" survenue entre 18h et 18h30 (22h et 22h30 GMT). "Le véhicule fumait. Il y a eu un éclair", et l'ordre d'évacuation a été donné, a-t-il précisé.

L'engin incendiaire, dont a été souligné le côté "amateur", était composé de trois bonbonnes de propane, de deux bidons d'essence, de fils électriques, de feux d'artifice, ainsi que de deux réveils. Il semblait aussi contenir de l'engrais chimique.

 

Sources France 2


Par ailleurs, le chef taliban pakistanais Hakimullah Mehsud, donné pour mort en janvier, est réapparu sur une vidéo pour annoncer des attentats dans de grands villes des USA, a rapporté lundi le centre de surveillance des sites islamistes (SITE). La vidéo a été tournée le 4 avril, selon SITE.

Selon les services de renseignement pakistanais, Mehsud a survécu à une attaque de drones américains dans lequel l'armée américaine pensait l'avoir tué.

Rappel des faits

 

Posté par Adriana Evangelizt

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