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  • : La catastrophe planétaire qui s'est produite voilà 12 960 ans est en train de se reproduire mais nul n'en parle... il faut retrouver la Cosmogonie des Anciens pour Savoir.
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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 01:00

 C'est une chose que j'ai dite depuis longtemps. J'en parlais en 2005 sur un blog que nous allons réactiver. En 2005 toujours, j'explicitais mieux la chose dans Attention danger, les USA vont neutraliser le net. Et en 2006 encore Le contrôle américain sur la toile. Voir aussi  ICI Internet une arme de la Bête. Il y a peu de temps, j'ai posé l'excellent article de Gilles Bonafi, Le Net... une toile d'araignée ? Pour moi, il ne fait aucun doute que, oui, c'est une toile d'araignée -tissée par les diaboliques- afin de repérer d'abord tous les dissidents à leur pensée unique qui ne gobent pas leurs mensonges. Aidés en cela par Echelon et le NSA, ils savent désormais qui est qui et tous les Rebelles, Justiciers, Porteurs de Vérité, délivreurs de Connaissance sont dans le collimateur de la mafia planétaire veillant soigneusement à ce que les moutons de Panurge ne s'égarent pas du chemin balisé par leurs soins.

 

Le Net, c'est leur Arme. Ils comptaient bien s'en servir à nos dépens mais voilà... ces satanés ne pensaient sûrement pas qu'autant d'êtres s'intéresseraient aux affaires du monde et qu'ils parviendraient à débusquer la Vérité par de multiples réseaux. Sans doute croyaient-ils que nos neurones s'étaient atrophiées avec leur purée médiatique, que notre Intelligence stagnait au ras de nos semelles, que nous allions gober leurs mensonges sans rechigner et sans nous poser de questions. Il leur a donc fallu se rendre à l'évidence, leur Arme s'est retournée contre eux. Mais cependant, attention... parce que ces pervers ne dorment pas. Ils ne font rien pour rien. Et même le pire pour eux peut devenir un meilleur. 

 

Comme nous le savons, Internet est devenu un moyen d'information et de communication qui nous relie les uns aux autres, auxquel nous nous sommes BEAUCOUP, TRES habitués, à tel point que s'ils le coupent, beaucoup vont se retrouver désemparés parce qu'ils seront déconnectés de l'actualité brûlante. Ceci, les malfaisants le savent. C'est aussi pour cette raison qu'ils ont mis Internet au point. Afin qu'un maximum de gens l'utilisent. Puis quand les choses vont commencer à très mal aller et qu'ils vont employer des moyens dignes des SS pour mâter les peuples, notamment aux USA, pour ne pas que nous le sachions, ils vont appuyer sur le bouton et CLIC. Nous ne saurons plus rien du destin de nos frères et soeurs.

 

Car c'est ceci qui se profile à l'horizon. Vous savez maintenant que la planète se prépare à changer de peau. Ils ne l'ignorent point non plus. Il y a de plus en plus de séismes, de cataclysmes et il va y en avoir encore bien davantage, surtout en 2011. Vous voyez combien ces néfastes exploitent les peuples quitte à saccager notre berceau terrestre. Il y a de plus en plus de misère et de pauvreté, de plus en plus de malheurs et d'injustice causés par leur Système inique. Les êtres les plus Eveillés et les plus Eclairés savent bien qu'ils ne sont que profiteurs, voleurs et assassins. Comme l'a si bien dit Zbigniew Brzezinski, le machiavel des élites, il y a un grand Eveil de Conscience sur toute la surface du globe. Voir l'article que j'ai posé ICI. En voilà un extrait :

 

«Il n'est pas exagéré de dire qu'à présent, au 21e siècle, la population de la plus grande partie du monde developpé se trouve dans un état d'agitation politique et que dans beaucoup d'endroits elle est en effervescence. C'est une population au plus haut point consciente de l'injustice sociale et ce, à un degré jamais vu jusqu'à présent, et qui garde souvent rancune du manque de dignité politique qu'elle éprouve. Ces énergies dépassent les frontières nationales et sont un défi tant pour les Etats que pour la hiérarchie mondiale existants et au sommet de laquelle est toujours perchée l'Amérique..»

 

Et il entend bien par "défi" qu'il y a un danger pour les élites. Notre machiavel a très bien compris ce qui se prépare. La révolte couve et gronde partout. Mais elle atteint des sommets paroxysmiques aux USA, notamment depuis la crise des subprimes où des millions d'Américains se sont retrouvés à la rue et s'y retrouvent encore aujourd'hui, à chaque jour qui passe. A cela vient de s'ajouter le désastre causé par BP dans le Golfe du Mexique. Nul doute qu'ils vont boucler la zone et déporter les populations ailleurs. De 20 à 40 millions, selon l'ampleur des Etats touchés. Ceci va certainement être la grosse goutte d'eau qui va faire déborder le vase de la patience de nos amis américains. Car s'il est un peuple occidental que les succubes vampirisent, c'est bien celui-là. Et ils utilisent tous les moyens pour lui faire avaler des couleuvres et l'amener à cautionner des guerres mais surtout à les financer. L'argent du contribuable passe dans un gouffre inépuisable.   Le complot du  11 septembre est un exemple flagrant qui montre de quoi sont capables ces criminels. Mais ce n'est pas fini. Car dites-vous bien que pour venir à bout des Américains qui vont se rebeller par millions, ils vont employer les grands moyens. Les camps de la FEMA ne sont pas prêts à l'emploi pour y enfermer des libellules. Lire Camps d'internement de la FEMA en cas de troubles civils. Comme quoi, tout ce que disent les "complotistes" ou les "conspirationnistes" arrive. Il nous est donc permis de penser que le demi-million de cercueils en plastique stockés par la FEMA ne sont pas là non plus par hasard, en n'oubliant pas que ces caissons peuvent contenir quatre ou cinq cadavres.

 

Et enfin il y a les fameux "signes" ou "signaux" repérés derrière les panneaux de signalisation dont j'ai posé quelques photos ICI qui intriguent certains Américains. Ils y voient des signaux destinés à être compris des seuls employés de l'Armée et de  la FEMA lors d'une urgence nationale. Voyez ce site en archives et mettez le traducteur. Les chercheurs de ce site ont commencé leur enquête en 2000, preuve que les "comploteurs" prévoient assez tôt les évènements à venir. Et il est vrai que ces marques placées derrière les panneaux sont bizarres, phosphorescentes la nuit, placées à certains endroits précis et orientés dans un sens comme pour indiquer une direction, notamment les sites vitaux.

 

 

 

 Ils ont des centaines de modèles de ces codes sous forme de photos confirmant que les configuration ne sont pas simplement positionnées au hasard, mais font partie d'un système de code directionnel intelligent appelés "TACKAMARKS", ou "TACMARS", un  système de code à des fins militaires.

 

 

Le chercheur H. R. Green Jr. se pose la question suivante : S'agit-il de marqueurs et d'une partie des signes d'un Plan de contrôle des troubles civils afin de "délocaliser" les "dissidents" vers des camps de détention ou les prisons au cours d'une urgence nationale ?

 

 Il y a, par exemple, des panneaux avec le logo "piste cyclabe" alors qu'il n'y en a aucune dans les parages, mais seulement une immense bâtiment appartenant au Ministère des transports.

 

 

 

Tout cela semble corroborer avec un plan à venir qui instaurerait la Loi Martiale et ces signes pourraient indiquer aux convois qu'il y a à tel endroit un bâtiment où enfermer les récalcitrants ou autres. Et quand les opérations vont commencer, ils couperont le net pour ne pas que nous sachions ce qu'ils sont en train de perpétrer. Il faut donc commencer à s'organiser en prévision de cette "confiscation"...

 

Le fait que ce soit Joe Lieberman, un sioniste notoire, qui propose cette Loi où Barack Obama possèderait le droit de couper Internet prouve qu'ils sont en train de préparer leurs arrières en prévision des émeutes à venir. 

  

 

 

« Big Obama » pourrait avoir le pouvoir d’éteindre l’Internet

 

 

AgoravoxTV, 30 juin 2010

 

 

 

 

 

 

Au cours de l’émission “The Situation Room” du 21 Juin 2010 sur CNN, le présentateur Wolf Blitzer et le journaliste Jack Cafferty évoquèrent la proposition de loi du Sénat, soutenu par le sénateur Joe Lieberman, qui pourrait donner au président américain Barack Obama le pouvoir de fermer des pans entiers d’Internet en période d’état d’urgence nationale.

 

Connue sous le nom “S.3480″, cette loi appelée « Protecting cyberespace as a national asset act » (« projet de loi visant à protéger le cyberespace en tant que capital national ») va encore plus loin que ça. Le texte prévoit en effet la création d’un organisme dénommé National Center for Cybersecurity and Communications (Centre national pour la cybersécurité et les communications), qui pourrait, en période critique, prendre la direction des opérations de toute une série d’entreprises figurant sur une liste dressée par la Sécurité intérieure afin d’éviter un Cyber – 11 Septembre (Cyber 9/11).

 

Sources SIGNES DES TEMPS

 

 

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Obama va disposer d’un « bouton d’arrêt d’urgence » d’Internet

 

 

Mecanopolis, 20 juin 2010

 

 

 

Un projet de loi, soutenu par le sénateur Joe Lieberman, pourrait donner au président américain Barack Obama le pouvoir de fermer des pans entiers d’Internet en période d’état d’urgence nationale.

 

L’initiative parlementaire soutenue par le sénateur Joe Lieberman pourrait être un véritable coup de tonnerre pour internet et pour ses centaines de millions d’utilisateurs à travers le monde. L’initiative donnerait au président américain le pouvoir de « fermer » internet en cas d’urgence dictée par les impératifs impérialistes étasuniens.

 

L’idée n’est pas nouvelle et repose sur la volonté du département de la Sécurité intérieure des États-Unis (United States Department of Homeland Security) à bâilloner le cyberespace, en cas de conflit majeur, de sorte à empêcher la diffusion d’informations qui seraient défavorables à l’administration américaine.

 

Mais la législation envisagée par Joe Lieberman, appelée « Protecting cyberespace as a national asset act » (« projet de loi visant à protéger le cyberespace en tant que capital national ») va encore plus loin que ça. Le texte prévoit en effet la création d’un organisme dénommé National Center for Cybersecurity and Communications (Centre national pour la cybersécurité et les communications), qui pourrait, en période critique, prendre la direction des opérations de toute une série d’entreprises figurant sur une liste dressée par la Sécurité intérieure. Il ne s’agit donc pas seulement de réduire au silence tout ceux qui s’opposeraient à la propagande de l’ordre mondial, mais de contaminer l’ensemble de la planète en diffusant uniquement les informations qui lui seraient favorables.

 

Frédéric Courvoisier, pour Mecanopolis

 

Information communiquée par notre camarade Folamour, du site Crashdebug

 

 Sources SIGNES DES TEMPS

  

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 23:03

 Voyez les galets de pétrole sur une plage américaine appelée Destin Beach...

 

 

 

 

 

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 22:22

Eh oui... le barrage... s'il y a vraiment un tremblement de terre, on verra ce qu'il adviendra du barrage, des centrales nucléaires, des pylones électriques, enfin bref de toutes ces choses si savamment pensées par nos technocrates...

 

 

 

Séisme en Vendée. Réunion au barrage de Mervent ce matin

 

 

A la suite de la secousse sismique qui est survenue mercredi matin dans le Sud-Vendée, le sous-préfet Jean-Marie Huftier a réuni les services techniques chargés de surveiller le barrage de Mervent, ce jeudi matin sur le site.

 

« L’auscultation de l’édifice a été faite par le biais de 67 points de contrôle. Ces mesures ne révèlent aucune anomalie sur l’ouvrage. Nous gardons néanmoins un dispositif de surveillance pendant un mois à titre de précaution », explique le sous-préfet du Sud-Vendée, qui a confirmé qu’il n’y avait eu aucun dégât par ailleurs sur le secteur touché. Pour rappel, l’épicentre de ce séisme d’une magnitude de 4,3 sur l’échelle de Richter, se situait entre Fontenay et Saint-Michel-le-Cloucq.

 

Sources Ouest France

 

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 21:35

La Terre a tremblé en Vendée et cela a été ressenti en Charente-Maritime. Mais le séismologue minimise l'évènement. C'est normal. Le phénomène se produit souvent en Charentes-Poitou. Ah bon ? Est c'est normal ? On va voir dans quelques temps si c'est normal !

 

 

 

 

 

9 h 15 hier : la terre tremble en Charente-Maritime

 

 

 

La terre a tremblé hier matin, près de Niort. L'onde a été mesurée jusqu'en Saintonge.

 

Une brise, trop molle pour rafraîchir l'atmosphère, remonte les rangs de vignes et caresse de rares parcelles de blé mur. L'ombre bienfaitrice d'un cerisier qu'une nuée d'étourneaux a déjà pillé attire ce qui reste de vie alentour : des mouches au vol lourd et bourdonnant que l'on entend sans voir. L'été cogne dur sur la campagne de Sonnac chauffée à blanc. Cinq kilomètres dans l'est du canton de Matha. Un chemin calcaire où l'on se hasarde en suivant une ligne téléphonique. Ici débute le voyage au centre de la terre. Au bout de la ligne, au pied du dernier poteau, nez dans un boîtier bourré d'électronique, un sismologue.

 

Éric Beucler a quitté hier matin son laboratoire de planétologie et géodynamique de l'université de Nantes pour venir contrôler cette station sismologique plantée en rase campagne saintongeaise. Depuis trois jours, le Réseau national de surveillance sismique basé à Strasbourg ne parvient plus à établir la connexion pour interroger le capteur.

La secousse sismique ressentie hier matin a précipité l'intervention du scientifique. À 9 h 15, un frisson a parcouru l'écorce terrestre dans l'ouest de la région. Magnitude comprise entre 3 et 4,2 selon le mode de calcul utilisé. Retenons 3, si l'on s'aligne sur le tremblement de terre plus sévère qui, à quelques minutes près, secouait le Mexique (6,5 sur l'échelle de Richter). Deux événements sans lien, explique en substance Éric Beucler qui connaît particulièrement bien les phénomènes qui, très régulièrement secouent gentiment l'ouest de la France, dont le Poitou-Charentes.

 

La communication est rétablie avec Strasbourg. Le chercheur offre un peu de son temps pour fournir quelques explications. Bienvenue 350 millions d'années en arrière. De la Bretagne à l'île d'Oléron, le paysage n'était qu'une immense chaîne montagneuse contre laquelle l'Espagne était obstinément collée.

 

« La chaîne s'est affaissée, le golfe de Gascogne s'est ouvert, l'Espagne s'est éloignée. Malgré l'érosion, il nous reste de cette chaîne hercynienne de grandes failles. Entre-temps, les Alpes ont poussé, et elles poussent encore, l'Atlantique s'est formé, qui pousse aussi. La France est entre les deux, un peu comprimée. L'Ouest est tellement fracturé qu'à la moindre pression, ça bouge un peu. » Mais sans heurts, à la manière d'une vieille mécanique bien rodée où les ruptures ne sont plus violentes. C'est pourquoi le secteur concentre une moindre densité de capteurs. Éric Beucler estime à une dizaine le nombre de ces stations françaises posées à l'ouest du méridien de Greenwich.

 

La plus proche de celle de Sonnac est située en Vendée, à La Châtaigneraie. La Vendée où serait localisé l'épicentre de ce dernier événement, 15 kilomètres au nord-ouest de Niort.

 

L'épicentre en Vendée

 

C'est surtout dans ce département que la secousse a été ressentie. Le centre de traitement de l'alerte des sapeurs-pompiers a reçu une cinquantaine d'appels téléphoniques. Ils provenaient d'un rayon de 40 à 50 kilomètres dans le sud du département, entre Jard-sur-Mer et La Caillère. Des coups de fil qui n'ont pas été suivis d'interventions, aucune demande n'ayant été formulée en ce sens. « L'intensité est si faible que si vous vous trouviez en voiture au moment de la secousse, vous ne l'avez pas ressentie », commente Éric Beucler. Christine, une Aytrésienne qui était au lit, a en revanche été tirée de son sommeil. Par mail hier, une demi-heure après les faits, elle nous les signalait, précisant que cela avait duré « au moins cinq secondes ».

 

Sources Sud-Ouest

 

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:43

 Ca a tremblé hier. En Vendée et en Savoie. Quand je vous dis que les volcans d'Auvergne vont se réveiller... il faut me croire. Nous sommes situés sur la ligne du Serpent Ancien ou Ligne Volcanique qui entoure la terre et s'ouvre pour lui permettre son basculement. D'ailleurs, ils en parlent dans les deux dernières videos de la série que j'ai posé là. Ils ne valident pas le basculement mais ils l'imaginent et expliquent ce qu'il adviendrait si le phénomène se produisait. Un jeune scientifique émet l'hypothèse d'une fracture de la croute terrestre d'où sort la lave et dit que la terre possède peut-être des mécanismes ignorée de la Science. Je ne pense pas qu'ils aient parlé de ce phénomène innocemment.

  

 

 

 

La terre a tremblé en Vendée et... en Savoie

 

  

Un petit tremblement de terre a été ressenti à Maillé et Fontenay-le-Comte dans le sud de la Vendée mercredi matin. La terre a aussi tremblé en Savoie mercredi après-midi.

 

"J'ai d'abord entendu une explosion, comme un bruit sourd puis quelques secondes après j'ai ressenti les vibrations", rapporte Pierre Bertrand le maire de Maillé, petite commune de 850 âmes du sud de la Vendée. "J'ai tout de suite pensé à un tremblement de terre car il y en a déjà eu dans la région" précise-t-il.  "J'ai été  réveillé par une secousse ce matin qui a duré une vingtaine de secondes", témoigne de son côté Pierre, un autre habitant.

 

Le réseau national de surveillance sismique contacté par TF1 News a confirmé qu'effectivement une secousse sismique d'une magnitude de 4,0 sur l'échelle de Richter a bien été enregistrée dans le secteur de Maillé et Fontenay-le-Compte ce mercredi à 9H15. La secousse qui a duré une vingtaine de secondes n'a fait ni blessés, ni dégâts. 

 

Une autre secousse en Savoie

 

 

Cette zone géographique a déjà subi des tremblements de terre par le passé, en raison d'une faille située près de l'ïle de Ré dans l'Atlantique.  Il y a plus de vingt ans un tremblement avait provoqué des dégâts superficiels autour de la zone de Maillé. Pour écouter les explications de Sophie Lanbotte, responsable du Réseau national de surveillance sismique à Strasbourg, cliquez ci-dessous.

 

 

 Par ailleurs, une autre secousse sismique a été enregistrée en Savoie, à Saint-Jean-de-Maurienne mercredi après-midi. "A 13h53, une secousse de magnitude de 4,3 équivalente à celle de la Vendée s'est produite et elle a duré quelques secondes", confirme Christophe Sira, ngénieur en sismologie au bureau central sismologique français. Il précise qu'il n'y a aucun lien entre les deux secousses. Comme pour la Vendée aucun blessé, ni dégât, ne sont à déplorer.

 

Sources LCI

 

 

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La Vendée secouée par un séisme de magnitude 4,3

 

 

A la suite de la secousse sismique qui est survenue mercredi matin dans le Sud-Vendée, le sous-préfet Jean-Marie Huftier a réuni les services techniques chargés de surveiller le barrage de Mervent, ce jeudi matin sur le site. « L’auscultation de l’édifice a été faite par le biais de 67 points de contrôle. Ces mesures ne révèlent aucune anomalie sur l’ouvrage. Nous gardons néanmoins un dispositif de surveillance pendant un mois à titre de précaution », explique le sous-préfet du Sud-Vendée, qui a confirmé qu’il n’y avait eu aucun dégât par ailleurs sur le secteur touché. Pour rappel, l’épicentre de ce séisme d’une magnitude de 4,3 sur l’échelle de Richter, se situait entre Fontenay et Saint-Michel-le-Cloucq.

 

Sources Maxisciences

 

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La terre a tremblé en Vendée : ni blessés ni dégâts

 

 

Le sol a tremblé en Vendée mercredi. Une secousse sismique de 4,3 sur l'échelle de Richter, dont l'épicentre a été localisé à 15 km au nord-ouest de Niort (Deux-Sèvres), près de Fontenay-le-Comte, à la limite sud de la Vendée n'a fait «ni blessés, ni dégâts matériels significatifs», selon la préfecture.

 

 

 

 

La secousse a été ressentie vers 9h15 dans un «rayon de 40 à 50 km dans le sud-Vendée, entre Jard-sur-mer et La Caillère», précise-t-on à la préfecture. Les pompiers ont dénombré une cinquantaine d'appels concernant ce petit tremblement de terre, des appels qui «n'ont donné lieu à aucune intervention des services de secours».

 

La Vendée, comme la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres, sont régulièrement soumis à des secousses sismiques d'ampleur similaire dues au déplacement du massif armoricain. Le département de la Vendée a ainsi été touché en 2007, en 2003, 2002 ou encore en 2001 (4,9 sur l'échelle de Richter), cette fois ressentie de la Loire-Atlantique jusqu'à La Rochelle.

 

Sources :Le Parisien

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 15:10

 Voilà le véritable état des lieux et ce n'est pas de la désinformation car vous avez les liens pour vous assurer de la véracité de ce qui est écrit. On voit là l'oeuvre les ASSASSINS DE LA PLANETE. Leur fameux produit dispersant fait encore plus de mal que s'ils ne l'utilisaient pas mais la société qui fabrique ce poison est la propriété, entre autres, de Goldman Sachs. "Continuons d'empoisonner le monde et de gagner notre vie sur le malheur que nous causons" pourrait être la devise de ces perfides dont le seul but est de vampiriser la Terre et son Humanité jusqu'à l'extrême. Il y a plusieurs nappes de pétrole sous-marines dont une  ferait plus de cent mètres d'épaisseur, 16 km de long et 4 km de large. Mais ils le cachent, ces satanés. Ils vont jusqu'à empêcher les scientifiques indépendants de constater les dégats sur le terrain, et pour ce faire, ils ont  embauché la Garde côtière américaine afin de leur interdire l'accès au site. Ils veulent à tout prix protéger leurs intérêts et n'en ont rien à faire de la dévastation qu'ils ont causé et qui n'est pas près de cesser. Nous vivons vraiment dans un monde pourri par ces destructeurs dont l'âme est aussi noire que leur foutu pétrole.

 

 

 

 

Deepwater Horizon – Le geyser de pétrole se poursuit

 

 

par François Marginean

 

 

Les 7 du Québec

 

 

 

 

Tel que vu dans l’article « Le Tchernobyl des pétrolières », la situation dans le golfe du Mexique n’est guère reluisante. En fait, il pourrait s’agir de la pire catastrophe pétrolière jamais connue. Et cela se poursuit de plus belle: le geyser de pétrole perforé par l’avarice des pétrolières dans une des réserves les plus profondes et pressurisées de la planète continu de jaillir sans arrêt dans le fond du golfe.

 

Requiem pour le Golfe du Mexique

 

 

 

 

Ce désastre se classe déjà au-delà de ce qui pourrait être considéré le « Katrina » d’Obama. C’est le Tchernobyl des États-Unis; un désastre qui aurait pu être évité si ce n’était de la corruption et de la connivence du gouvernement américain qui a permis à BP de passer outre les régulations de sécurité, puis ensuite de dissimuler la véritable étendue de cette catastrophe.

 

Le gouvernement fédéral américain, piégé par ses propres mensonges proférés ces dernières décennies, est incapable de reconnaître ses erreurs et trop arrogant pour même envisager de présenter des excuses. Ils vont continuer, comme c’était le cas avec l’URSS et de Tchernobyl, d’éviter et évacuer cette catastrophe jusqu’à ce que toutes les options pour trouver un bouc émissaire soit épuisées pour ensuite transférer la responsabilité financière sur le dos de la population.

 

Si tout cela échoue, nous pouvons compter sur ce gouvernement pour mettre en scène une distraction, très probablement une nouvelle guerre majeure, pour détourner l’attention loin du Deepwater Horizon. Il pourrait très bien s’agir de l’Iran ou de la Corée du Nord. Après la défaite en Afghanistan, l’URSS a tout essayé pour camoufler, à l’aide de fanfaronnades, la véritable portée de la catastrophe écologique causée par le réacteur détruit de Tchernobyl, ce qui entraina la fin de leur propre gouvernement.

 

À son tour, au milieu de la défaite en Afghanistan, les États-Unis tente de camoufler la catastrophe écologique provenant de la destruction du Deepwater Horizon et risque bien de faire couler leur propre gouvernement.

 

Les compagnies pétrolières, elles, ont profité d’une protection provenant du Oil Pollution Act qui inclut une limite maximale de $75 millions en responsabilité civile pour les dommages que BP, ou toute autre compagnie pétrolière pourrait être forcée de payer les coûts autres que le nettoyage du pétrole, qui demeure sous leur entière responsabilité.

 

Pour mettre ce $75 millions en perspective, il faut noter que BP a fait $93 millions de profits à chaque jour lors des trois premiers mois de 2010. En d’autres mots, il faut moins d’une journée de profit à BP pour couvrir les frais qui leur sont imposés. Le coût des dommages causés par BP sont enlevés de leurs épaules pour être ensuite placés sur le dos des gens et de la communauté qui doivent alors payer pour ce désastre corporatif. (Source)

 

Il y a eu des tentatives aux États-Unis pour faire augmenter ce plafond de $75 millions en responsabilité civile des compagnies pétrolières à $10 milliards, mais elles ont été contrecarrées par la Républicaine de l’Alaska, Lisa Murkowski, qui a opposé son objection.

 

 

by SkyTruth

 

 

Cette fuite constante de pétrole pourrait être 19 fois pire qu’il a été initialement estimé. Des images vidéos du geyser de pétrole situé dans les profondeurs du golfe du Mexique ont été rendues publiques il y a environ une semaine. Il apparait que ce serait autour de 95 000 barils de pétrole, soit un peu plus de 15 millions de litres, qui s’échapperait quotidiennement, selon ce qu’a indiqué un professeur en ingénierie au Congrès américain la semaine passée.

 

Ces images vidéos ne sont pas venues immédiatement après l’explosion de la plate-forme du Deepwater Horizon, comme il aurait dû logiquement se passer, mais bien un mois plus tard, seulement après que des scientifiques et membres du Congrès aient forcé BP de le faire. BP a d’ailleurs été accusée, en consultation du Congrès, de retenir des informations pertinentes conrnant le fon marin, ainsi que de bloquer les efforts de scientifiques indépendants pour déterminer la quantité réelle de pétrole brut s’échappant quotidiennement dans le golfe du Mexique.

 

 

 

by Greenpeace USA 2010

 

 

BP a concédé qu’effectivement, il y a beaucoup plus de pétrole qui se disperse dans le golfe du Mexique qu’ils ne le présageaient, alors que le pétrole brut lourd commence à toucher les zones humides de la Louisiane, 35 jours après l’explosion du Deepwater Horizon. D’ailleurs, il semble que ce qui est visible à la surface n’est que la pointe de l’iceberg. En effet, des scientifiques ont découvert qu’il existait de vastes colonnes de pétrole à la dérive sous la surface, dont une mesurant plus de 16km de long, 4km de large et 100 mètres d’épaisseur.

 

Des chercheurs de l’Institut national de la science et la technologie sous-marine disent avoir détecté plusieurs nappes de pétrole tentaculaire se déployant juste sous la surface de la mer et à des profondeurs de 1200 mètres. Les scientifiques ont déclaré que les dispersants chimiques utilisés par BP dans le golfe du Mexique semble avoir pour effet d’empêcher le pétrole de faire surface. Essaient-ils de dissimuler le pétrole sous le tapis?

 

 

by Greenpeace USA 2010

 

 

Une chose est certaine, ces corridors sous-marins de pétrole s’étendant sur des kilomètres pourraient empoisonner et suffoquer le vie marine à travers la chaîne alimentaire, entrainant des dommages pour les décennies à venir. Une menace non seulement à la faune marine, mais aussi pour la pêche commerciale et l’industrie touristique de la Louisiane jusqu’en Floride. Selon Samantha Joye, professeur en science marine à l’Université de la Géorgie, les chercheurs ont trouvé davantage de colonnes de pétrole sous l’eau qu’ils ne peuvent compter. Les principales conséquences de celles-ci sont de retirer de vastes quantités d’oxygène de l’eau par les microbes qui consomme le pétrole, un phénomène amplifié par les dispersants chimiques qui nourrissent ces microbes.

 

Ainsi, cette eau mélangée au pétrole est toxique pour certains organismes et néfaste pour la quantité d’oxygène contenu dans l’eau et cela peut interrompre la chaîne alimentaire à son plus bas échelon, ce qui aura un impact sur les autres organismes qui en dépendent. C’est pourquoi l’écosystème pourrait bien prendre des années, ou même des décennies pour s’en remettre.

 

Photo HD de la NASA de la marré noire

 

 

 

Les dernières images satellites du déversement continu de pétrole montrent une masse si large qu’il serait possible de la voir à partir de la Lune. Il est question d’une masse immense qui prend toujours plus d’expansion. Une vidéo en temps réel est disponible pour surveiller et examiner les dommages causés à l’équipement au fond de l’eau.

 

 

 

by NASA Goddard Photo and Video

 

 

Comme il est possible de le voir sur l’image ci-haut, le pétrole brut a fait ses premières apparitions sur les berges et dans les marais de la Louisiane et une partie de ce dégât est entré dans un puissant courant qui pourrait le porter vers la Floride, Cuba et au-delà En Floride, on se prépare d’ores et déjà à l’arrivée de ce cauchemar et des impacts sérieux à leur industrie du tourisme. La côte Atlantique est maintenant menacée au fur et à mesure que le pétrole se répand dans la région.

 

Mais BP insiste qu’il s’agit d’un déversement modéré.

 

Pourtant, le pétrole visqueux se retrouvant dans le dédale de marais le long de la côte du golfe pourrait se révéler impossible à nettoyer, laissant un ragoût toxique mortel pour les poissons et la faune, selon des fonctionnaires et des scientifiques indépendants. Les fonctionnaires envisagent des solutions radicales et risquées: ils pourraient mettre le feu à des zones humides, ou inonder des zones dans l’espoir de faire flotter l’huile et la récupérer.


Ils ont averti qu’un nettoyage agressif pourrait ruiner les marais et faire plus de mal que de bien. La seule option viable pour de nombreuses zones touchées est de ne rien faire et laisser la nature dissoudre le pétrole. C’est précisément ce que la déréglementation dans le secteur pétrolier a finalement créé: des ravages écologiques.

 

L’environnement n’est pas le seul à payer le prix de la corruption, de l’indifférence et des agissements criminels du gouvernement et du secteur privé. Tout comme dans le cas du 9/11, c’est les travailleurs et les équipes de secours qui s’intoxiquent suite à l’utilisation de produits toxiques sans qu’on leur apporte les protections nécessaires. Des pêcheurs rapportent aussi des malaises causés par les produits chimiques utilisés par BP. Mais d’un autre côté, les médias ignorent le fait que Goldman Sachs, le Blackstone Group et Apollo Management sont propriétaires de Nalco, le fabriquant du dispersant Corexit utilisé par BP. La question posée par la journaliste Paula Quinlan du New York Times est bien simple: pourquoi utilise-t-on Corexit alors qu’une douzaine d’autres dispersants sont moins toxiques et plus efficaces.

 

 

 

by lumis

 

 

 

Mais BP a refusé les demandes de l’EPA d’utiliser des dispersants moins nocifs, alors la Maison-Blanche a donné l’ordre à BP de couper de moitié les quantités de Corexit dispersés dans l’eau du golfe du Mexique. Le problème est qu’il y a déjà plus de 2 500 000 litres de dispersants chimiques déversé dans l’eau.

 

La Garde côtière américaine assure désormais la protection des intérêts financiers des sociétés privées en essayant de censurer une histoire que le public a besoin de connaitre. Comme l’a rapporté CBS News: «Quand CBS News a tenté de rejoindre la plage couverte d’huile, un bateau d’entrepreneurs de BP, avec deux officiers de la Garde côtière à bord, nous a dit de faire demi-tour sous la menace d’arrestation. »


La Garde-côtière affirment qu’ils agissent sous l’autorité de BP: « Ce sont les règles de BP, pas les nôtres ». Voir cette vidéo. Ainsi, la Garde-côtière menace des journalistes d’arrestation pour vouloir documenter ce désastre pétrolier.

 

Conclusion

 

Personne ne semble savoir quoi faire pour colmater ce puissant geyser de pétrole. BP a essayé différentes solutions, mais aucune ne fonctionnent, et selon la American Association of Petroleum Geologists, on peut envisager que cette situation perdure pendant des années. Une nouvelle donne est le benzène qui s’évapore continuellement dans l’atmosphère et qui présente un danger non seulement pour les personnes âgées et les gens ayant des problèmes respiratoires, mais aussi pour la population vivant dans la région du golfe du Mexique en entier.

 

Par François Marginean

 

Sources Les 7 du Québec

 

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 14:23

Je vais vous poser quelques articles du Très Eclairé Canadien et très sympathique François Marginean, que je salue au passage, qui fait un formidable travail de recherche et d'information à tous les niveaux et sur tous les sujets. Que cela soit dans ses émissions de radio à l'UQAM, l'Autre Monde, sur les divers sites où il diffuse ses articles, Les 7 du Québec, Cent Papiers, Mondialisation Ca, à News of Tomorrow... la liste est longue de sa participation pour Eveiller les Consciences et les Esprits sur toutes les manoeuvres "des hommes cachés derrière le rideau" dont il connait bien les manipulations, les complots "qui n'existent pas comme leur lobbies", et leurs plans pour asservir l'Humanité. Merci François d'Être là pour nous renseigner.

 

 

 

 

 

 

Le Tchernobyl des pétrolières

 

 

par François Marginean

 

 

 

 

 

Dans le secteur pétrolier, il y a des déversements de pétrole. D’autres fois, il y a déversements catastrophiques de pétrole, comme dans le cas de l’Exxon Valdez. Finalement, dans sa nouvelle catégorie bien à part, il y a le déversement de pétrole causé par la plate-forme Deepwater Horizon, opérée par Transocean Ltd., qui exploite le gisement de Macondo situé sous le Golfe du Mexique, une propriété/location de la pétrolière British Petroleum (BP) qui en est ultimement responsable.

 

Pour donner une ordre de grandeur, le désastre écologique causé par l’Exxon Valdez au large de l’Alaska en 1989, fut le résultat du déversement de 11 millions de gallons de pétrole, constituant un des pires déversement en mer jusque là. C’est environ 257 000 barils de pétrole qui se sont retrouvés dans l’océan. En 1979, le pire déversement à affecter les eaux territoriales américaines s’est effectué après l’explosion à bord du Ixtoc, une plate-forme mexicaine qui a déchargé au moins 130 millions de gallons pétrole au large des côtes du Texas, un déversement qui a pris neuf mois à colmater. Au Canada, nous consommions 2.29 millions de barils de pétrole par jour en 2004. Les États-Unis affichaient une demande quotidienne de 20.52 millions de barils à pareille date. Le champ de pétrole et de gaz naturel de Macondo renferme, selon les meilleures estimations, autour de 44 millions de barils de pétrole, soit 1.8 milliards de gallons. À plus de 1.6 km sous l’eau, la pression à la sortie du trou percé par BP dans le fond du Golfe du Mexique qui atteint un total de plus de 6 km à 10 km de profondeur, selon les sources, le pétrole mélangé au gaz sort à plus de 135-165 000 PSi. C’est massif.

 

Le résultat est que cette tragédie entre dans une toute nouvelle catégorie qui ne constitue pas qu’un simple “déversement” de pétrole, mais bien un “volcan” sous-marin rejetant des quantités de pétrole faramineuses et dévastatrices sans arrêt.

 

Le 20 avril dernier, alors que Halliburton complétait une base de béton pour solidifier l’embouchure drillée par Transocean, il y aurait eu une fausse manoeuvre en retirant la tête perceuse, combiné à une base de béton défaillante et des valves de sécurité inopérantes, ce qui aurait causé la monté d’une bulle de très haute pression de long du puits de forage et l’explosion finale de la plate-forme Deepwater Horizon qui coula peu après, avec 770 000 gallons de diesel à bord et tuant 11 personnes. Le tuyau de forage long de 1.6 km s’est replié sur lui-même, entrainant trois fuites importantes de pétrole dans les bas-fonds du Golfe du Mexique. Un survivant raconte ce qui s’est passé dans cette entrevue radiophonique.

 

Ce volcan de pétrole à haute pression rejette présentement entre 5 000 et 25 000 barils de pétrole par jour. Mais ces estimations optimistes des premiers jours ont dû être révisées à la hausse et il est fort possible qu’il s’échappe actuellement plus de 50 000 à 100 000 barils de pétrole quotidiennement. Trois mois pourraient être nécessaires avant de pouvoir colmater adéquatement toutes les fuites. À ce rythme, il est évident que le drame écologique de l’Exxon Valdez sera rapidement surpassé, si ce n’est déjà fait.

 

Tandis que Sarah Palin, ancienne gouverneure de l’Alaska, faisait la promotion des forages de pétrole en haute-mer en tenait des propos tels que  “drill, baby, drill“, et que Barack Obama de son côté venait tout juste d’approuver une expansion de l’exploitation pétrolière dans le Golfe du Mexique, se préparait le Tchernobyl des pétrolières. Depuis déversement, Obama, qui est le plus grand récipiendaire de l’argent électoral distribué par BP avec $77,051 récolté durant la dernière campagne électorale, a accordé 27 exemptions à des sociétés pétrolières et gazières de faire des études approfondies environnementales par rapport au danger de l’exploration et la production pétrolière dans le golfe du Mexique. De plus, le ministère de l’Intérieur a exempté la calamiteuse BP d’une analyse d’impact environnementale détaillée l’année dernière, selon des documents du gouvernement, après que trois analyses de la zone concluaient qu’une marée noire était peu probable.

 

Pourtant, BP est loin d’avoir un passé reluisant. En fait, BP est un grand pollueur. Au début de 2009, BP présente son plan de forage au Mineral Management Service (MMS). Le Secrétaire Salazar a permis au MMS d’approuver – sans examen environnemental – l’opération de forage BP qui a explosé le 20 avril 2010, tuant 11 travailleurs et déversant des millions de gallons de pétrole dans le golfe du Mexique, une catastrophe qui sera bientôt, si ce n’est déjà fait, la plus vaste marée noire de l’histoire américaine.

 

Plutôt que de soumettre le plan à un examen détaillé des impacts environnementaux avant de l’approuver, tel que requis par le National Environmental Policy Act, l’agence a déclaré que le plan soit “catégoriquement exclu” de l’analyse environnementale, car “il ne pose pratiquement aucune chance de nuire à l’environnement”. Comme BP l’ a elle-même souligné dans sa lettre du 9 avril 2010 au Council on Environmental Quality, les exclusions catégoriques sont à utiliser uniquement quand un projet n’aura que de «minimes ou inexistants” impacts environnementaux. Le MMS a publié sa lettre d’approbation d’une page à BP le 6 avril 2009. (Source)

 

L’ analyste de l’industrie pétrolière, Antonia Juhasz, souligne que: “BP est l’une des sociétés les plus puissantes d’exploitation aux États-Unis. Ses revenus de 327 milliards de dollars en 2009 sont suffisants pour classer BP au troisième rang dans ce pays. BP se consacre activement à influencer la politique des États-Unis et la surveillance réglementaire. “La puissance et la richesse que BP et d’autres géants du pétrole exercent sont presque sans équivalent dans le monde, et constituent une menace pour la vie des travailleurs, à l’environnement et à nos perspectives pour la démocratie. (Source: BP: Billionaire Polluter)

 

Il y a soixante ans, BP se nommait Anglo-Iranian Oil Co. (AIOC). Le gouvernement iranien populaire, progressiste et élu démocratiquement de Mossadegh Mohammed avait demandé à l’AIOC, un monopole largement détenue par les Britanniques, de partager ses bénéfices provenant du pétrole iranien avec le peuple d’Iran. L’AIOC ayant refusé, l’Iran a nationalisé son industrie pétrolière. Cela n’a pas fait l’affaire des États-Unis, de sorte que la CIA a organisé un coup d’État contre le Premier ministre Mossadegh Mohammed. Après avoir été déposé, le AIOC, rebaptisé British Petroleum, retrouva une grande partie de son monopole sur le pétrole iranien et les Iraniens, eux, ont subi la brutale dictature  du Shah d’Iran qui leur ont été imposé, ce qui a semé les graines de la révolution iranienne de 1979.

 

Ainsi donc, en 2000 la British Petroleum se rebaptise sous BP et entreprend une croissance dynamique et des bénéfices scandaleux malheureusement enchevêtrés d’antécédents de catastrophes liées au pétrole. En 2005, la raffinerie de BP au Texas City explose, tuant 15 personnes et en blessant 170. En 2006, un pipeline de BP en Alaska souffre d’une fuite de 200 000 gallons de pétrole brut, provoquant ce que l’Environmental Protection Agency appellera «le plus grand déversement jamais survenu sur le versant Nord de l’Alaska.” BP a été condamné à une amende de $60 millions pour les deux catastrophes. Puis, en 2009, la sécurité et la santé au travail (OSHA) donne une amende à BP d’un montant additionnel de 87 millions d’Euros pour l’explosion de la raffinerie. Le Secrétaire du Travail Hilda Solis a déclaré: “BP a permis à des centaines de risques potentiels de se poursuivent sans relâche. … La sécurité au travail est plus qu’un slogan. C’est la loi.” BP a répondu en contestant formellement l’ensemble des charges de l’OSHA.

 

BP est maintenant confrontée à une amende de £3 milliards pour la marée noire au large de la Louisiane qui risque de devenir la pire catastrophe écologique de l’histoire – et elle est maintenant accusée ne pas avoir prévenu la catastrophe. Des documents ayant émergés montrent que BP avait minimisé la possibilité d’un accident catastrophique à la plate-forme. Elle est allé jusqu’à suggérer dans son plan d’exploration de 2009 et d’analyse des impacts environnementaux que les dommages aux plages, les poissons et les animaux – étaient peu probables ou pratiquement impossibles.

 

BP, la société propriétaire de la plate-forme pétrolière en Louisiane qui a explosé, a passé des années à combattre les régulateurs fédéraux sur les mesures de sécurité nécessaires pour empêcher ce type d’accident en eau profonde. Un sujet de préoccupation immédiat, selon des experts de l’industrie, est le manque d’un système à distance qui aurait permis aux travailleurs de fermer la tête du puits en eau profonde de Deepwater Horizon pour éviter qu’il continue de faire jaillir du pétrole. Dans une lettre envoyée l’an dernier au ministère de l’Intérieur, BP s’est opposé à des règlements prescriptifs proposés par de nouvelles règles afin de renforcer les normes de sécurité. «Nous croyons que la sécurité actuelle de l’industrie et les statistiques de l’environnement montrent que les programmes volontaires … continuent d’être très fructueux.” (Source)

   

Ainsi, l’agence fédérale américaine qui a pour rôle de réglementer les puits de forage en haute-mer a changé ses règlements il y a deux ans pour exempter certains projets de forage dans la région centrale du Golfe du Mexique, ce qui explique pourquoi le géant pétrochimique BP n’avait pas préparé de plan d’urgence dans le cas d’un déversement majeur de pétrole dû à une explosion dans son projet de Deepwater Horizon. (Source)

 

Le forage en eau profonde est un jeu aux risques très élevés. Ce n’est pas exactement un “casino”, en ce sens qu’il existe un lot de science bien établie, d’ingénierie et de technologie en cause. Mais il est certains que nous allons trouver avec grande peine l’étendue des risques en jeu. Et il devient de plus en plus clairque la totalité des risques représente une cible mouvante. Il y a des risques géologiques, des risques techniques d’ingénierie et des risques pour l’environnement, pour le capital-risque et le risque de marché. A chaque puits profond, ces risques viennent se combiner sur une très petite surface au fond de l’océan. (Source)

 

Ce sont des risques inutiles. Cette catastrophe n’avait pas besoin de se produire, les dommages auraient pu être contenus lors du premier jour et la corruption du gouvernement et des médias ont rendu possible ce désastre écologique et économique. Si les responsables américains avaient effectué un suivi du plan de 1994 en matière de réponse en cas de déversements de pétrole majeurs dans la région du Golfe, il est possible que le déversement aurait pu être maintenu sous contrôle et loin des côtes américaines. Le problème: le gouvernement fédéral n’avait pas un seul dispositif de contrôle à portée de main.

 

Le fait que ce déversement émane du fond du gouffre (1 600 mètres de profondeur), où la température de l’eau est d’environ 1 degré centigrade (alors que le pétrole est chaud), signifie qu’au moment où le pétrole atteint la surface, il a été mélangé avec de l’eau et donc ne semble pas être du même genre de nappe macabre qui est si célèbre dans les catastrophes précédentes. C’est une aubaine de PR pour BP qu’il en soit ainsi, car cela signifie que le déversement de pétrole reste caché à la vue du public. Cela ne signifie toutefois pas qu’il n’y a pas de tragédie énorme se déroule, dévastant l’environnement. (Source)

 

Pour disperser et escamoter ce déversement volcanique pétrolier, BP a recours à des dispersants de dénomination commerciale “Corexit”. Il est à souligner que le pétrole est toxique pour la faune, mais les dispersants chimiques le sont tout aussi et la toxicité des deux combinés est supérieure à la somme des parties. Les règles de relations publiques de BP semblent être les suivantes:

 

1 – sous-estimer la quantité de pétrole déversé et dommages environnementaux causés.

2 – surestimer l’efficacité de la réponse de la compagnie pétrolière.

3 – Essayez d’acheter les locaux pour une bouchée de pain en échange à une renonciation de poursuite en justice contre BP.

4 – Obtenir le silence du plus de gens que possible.

 

 

En effet, BP a offert des sommes allant jusqu’à $5000 aux résidents et pêcheurs de la côte américaine en Louisiane en échange de leur abandon de poursuites judiciaires.

 

Un individu travaillant pour BP a déclaré qu’il “est tout à fait possible que la région du Golfe du Mexique jusqu’en Floride devienne une zone morte, sans aucune vie aquatique que ce soit”. La marrée noire est visible par les satellites de la NASA. Elle semble être de cinq à douze fois pire que ce qu’on pouvait anticiper ou laissé croire. Cette marée se déploie très rapidement et pourrait atteindre bientôt les côtes de la Louisiane. “Je commence à me rendre compte de l’énormité de cette marée», déclare Wathen, “Il semble qu’elle s’est répandue sur toute l’étendue du Golfe du Mexique”.

 

 

Certains commencent à suggérer que cette catastrophe record risque de tuer les océans de la planète, alors que le pétrole giclant à grande pression du “volcan” sous-marin pourrait bien dériver le long de la côte Est et jusqu’en Europe avec les courants marins. Cela nous démontrera le vrai coût de l’ère du pétrole alors que 50% des fruits de mer que les Américains consomment proviennent du Golfe du Mexique. Cette région est littéralement la toilette des États-Unis qui y rejettent quantités de produits chimiques, contaminant la chaîne alimentaire au mercure et autres déchets industriels. Le Golfe du Mexique porte l’une des plus grande “zone morte” de la planète, soit de 15 500 km2 d’eau où rien ne vit. Et ça, c’était avant le déversement du Deepwater Horizon.

 

Le président de BP a déclaré que ce n’était pas leur accident, mais qu’il nettoierait la marée noire, essayant de la sorte de se déculpabiliser. Le truc, c’est qu’en vertu de la loi établissant la réserve de fonds nommée Oil Spill Liability Trust Fund, la responsabilité civile de BP se limiterait à $75 millions, après quoi c’est les taxes sur l’essence payées par les Américains qui débourseront les frais, selon le New York Times. Ce désastre écologique pourrait entrainer l’effondrement économique des États-Unis, si il était pour s’étendre jusque dans l’océan Atlantique et au-delà. Les coûts seront simplement astronomiques. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme le dit le dicton. Cela, Goldman Sachs le sait très bien et des allégations apparemment vérifiées pointeraient vers le fait que GS ait spéculé et misé sur la baisse des actions de Transocean quelques jours avant le début du tragique évènement.

 

En conclusion, à la lumière de toutes ces informations, il apparait sage de planifier un passage rapide à d’autres sources d’énergie plus propres, abondantes et libres. L’ère du pétrole doit se terminer rapidement, car il pourrait déjà être trop tard pour éviter une des pires catastrophes écologiques de l’histoire, causée par une substance et des cartels qu’on aurait dû quitter il y a belle lurette.

 

Sources CENT PAPIERS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 13:42

C'est vraiment l'enfer pour ce pauvre Golfe du Mexique. Et il est bien évident que, même s'ils disent le contraire, cela perturbe la "maigre récolte" du pétrole qu'ils essaient de récupérer. Le reste ils le brûlent et ils continuent leur vols pour épandre des dispersants. Inutile de dire dans quel état va être la zone avec ce régime empoisonné qu'on lui impose. Mais quand même le bouquet de ces "ignobles" -comment désigner ces ripoux ???- c'est qu'au Congrès Américain, Kenneth Feinberg, chargé de l'administration américaine et BP ont indiqué "qu'il n'y avait pas assez d'argent dans le monde pour payer tous ceux qui voudraient obtenir de l'argent" ! Avec tous les milliards de dollars que BP a empoché depuis que ce consortium existe, ils trouvent encore le moyen de renâcler pour cracher au bassinet. Nous espérons que notre Mère-Terre va leur demander des comptes et elle va leur en demander. Ils ont crevé sa peau avec leurs engins de mort et de l'abîme va surgir le feu de l'enfer. Car une fois que la nappe de pétrole commencera à s'amoindrir, la nappe de gaz qui est en dessous va remonter à la surface dans un jet puissant... et là... ils pourront contempler le spectacle. Et affronter aussi la colère des Américains qui sont déjà bien ébullition par tout ce qu'ils subissent. Croyez bien que ces "ignobles" redoutent le pire. Et qu'ils savent très bien que leur avenir s'annonce plus que sombre...

 

 
 
 
L'ouragan Alex a atteint les côtes du Mexique
 
sans faire de nouvelle victime
 
 

 

L'ouragan Alex, le premier de la saison cyclonique en Atlantique, a atteint mercredi soir les côtes du nord-est du Mexique, près de la frontière sud des Etats-Unis, sans qu'aucune victime n'ait encore été annoncée depuis son entrée sur les terres.

 

L'impact d'Alex a été annoncé vers 21H00 locales (02H00 GMT jeudi) par le Centre national des ouragans (NHC) américain, basé à Miami. C'est en fait la deuxième fois que l'ouragan entre au Mexique, après avoir touché la côte du Yucatan au passage lundi et mardi, selon le Service métérologique national (SMN) mexicain.

 

Alex, qui avait déjà tué une Mexicaine de 23 ans à son passage dans le sud du Mexique, est entré au Mexique sur la côte de l'Etat de Tamaulipas (nord-est). Il est accompagné de "pluies intenses à torrentielles", d'une mer très agitée et de vents violents, a averti à Mexico le Service métérologique national (SMN), qui a fait état d'une vitesse moyenne de 165 km/h et de rafales à 205 km/h dans son bulletin de 21H30 (02H30 GMT jeudi).

 

Quelque 17.500 personnes ont été évacuées jusqu'ici dans l'Etat de Tamaulipas, selon les autorités locales, qui en avaient évacué préventivement quelque 4.000 des secteurs les plus vulnérables de la région, notamment la ville de Matamoros, 450.000 habitants face à Brownsville au Texas, et la totalité des 2.000 habitants du petit port de pêche de La Carbonera.

 

Les maisons de La Carbonara sont particulièrement fragiles, construites en bois, proches du rivage et menacées par la montée de la marée à l'arrivée de l'ouragan. Les rues de Matamoros étaient vides mercredi soir, sous des pluies torrentielles. La télévision mexicaine avait montré des images d'avenues inondées, l'eau montant au niveau supérieur des roues des voitures. Des arbres étaient courbés pratiquement à l'horizontale par les rafales.

 

Le SMN a renouvelé ses conseils de prudence à la navigation maritime, ainsi que dans les Etats côtiers de Tamaulipas et Veracruz et, à l'intérieur des terres, dans ceux du Nuevo Leon, de Coahuila et de San Luis Potosi (nord-est et centre).

 

Alex s'est renforcé mercredi dans le golfe du Mexique, devenant un ouragan de catégorie 2 (sur une échelle de 5) avant de frapper la côte du Tamaulipas. L'ouragan perturbe les opérations contre la marée noire au large de la Louisiane aux Etats-Unis, où le président Barack Obama avait déclaré l'état d'urgence au Texas (sud) mardi soir.

 

Alex ne devrait pas toucher de plein fouet la zone de la marée noire. Ses vents forment néanmoins de hautes vagues qui ont conduit BP à suspendre certaines opérations de récupération du pétrole.

 

Au large de la Louisiane, les garde-côtes ont ainsi indiqué que des vagues de deux mètres et des vents soufflant à 40 km/h perturbaient la récupération et le brûlage du pétrole flottant en surface. "Les vols pour épandre des dispersants ont toujours lieu, mais le pétrole n'est ni brûlé ni récupéré à la surface", a dit à l'AFP une porte-parole.

 

Des vagues de 3,5 m de haut sont attendues mercredi dans la zone.

 

A cause de l'ouragan, 26,3% de la production de brut du Golfe étaient interrompus mercredi, selon le gouvernement américain.

 

Au Congrès américain, Kenneth Feinberg, chargé par l'administration américaine et BP de gérer les indemnisations versées aux victimes de la marée noire, a indiqué qu'"il n'y avait pas assez d'argent dans le monde pour payer tous ceux qui voudraient obtenir de l'argent" mais qu'il était "déterminé à payer pour toutes les demandes justifiées".

 

Le président américain Barack Obama a demandé au secrétaire à la Marine Ray Mabus, de réaliser une "estimation complète" des besoins nécessaires, en termes économique, environnemental et humain, après la catastrophe.

 

Sources AFP

 

Posté par Adriana Evangelizt

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 20:41

Le pire se prépare sans doute. La fuite n'arrête pas de grossir, c'est carrément un volcan de pétrole. Il y a une nappe de gaz en dessous. Voilà ce qui a provoqué l'explosion, mais cela pourrait en provoquer une autre encore plus grosse. La situation est très grave. Ils ont carrément bousillé la géologie sous-marine. Alors déjà que la Terre est fragilisée par sa mutation, ceci va aggraver l'état de catastrophe. BP et ses acolytes peuvent être fiers d'eux. En taule on devrait les mettre.

 

 

 

 

Deepwater : le pire est a venir

 

 

Agoravox, 28 juin 2010

 

par Olivier Cabanel

 

 

 

 

Voila maintenant plus de 2 mois que le pétrole fuit à gros bouillon à 1600 mètres de profondeur, dans le Golfe du Mexique.

Il reste beaucoup d’inconnues, mais nous avons aussi des certitudes.

Il semble bien que le pire soit à venir.

 

L’action BP a perdu 50 % de sa valeur, et l’entreprise n’est pas à l’abri d’une faillite, laquelle aurait, on s’en doute, des conséquences sur l’économie de la Grande Bretagne.

 

De plus, une tempête tropicale s’annonce. (lien)

 

Elle pourrait compliquer encore un peu plus le travail des ingénieurs qui tentent de colmater la fuite.

 

On sait aussi que la cause de la catastrophe vient de la volonté d’avoir voulu creuser trop profondément, à plus de 9000 mètres à une profondeur de 1600 mètres par rapport à la surface de l’océan.

BP savait le danger que représentait ce forage, en zone sismique instable, avec la présence d’énormes poches de gaz méthane.

 

Les géologues avaient prévenu Transocean du risque pris, plus d’une année avant le début du forage.

 

Ils avaient clairement expliqué que des poches de gaz présentes à cet endroit, étaient sous une énorme pression (100 000 psi), alors que les vannes d’arrêt et les mesures de sécurité ne pouvaient contenir une pression au delà de 1000 psi.

 

Aujourd’hui, ces géologues constatent de nouvelles fissures au fond de l’océan, à proximité du forage.

BP est accusé d’avoir déclenché un volcan de pétrole de grande profondeur, qui ne pourrait être arrêté en août, comme annoncé, et est susceptible de jaillir encore pendant des années.(lien)

 

Pour l’expert Matthew Simmons, la fuite pourrait même durer 24 ans. (lien)

Certains plus optimistes évoquent la fin de la fuite en décembre prochain.

A ce jour, 3,6 millions de barils de pétrole ont été déversé dans le Golfe du Mexique. (lien)

 

Les experts constatent qu’au lieu de s’affaiblir, la pression, bien au contraire a augmenté.

 

Ils pensent que le risque aujourd’hui est bien plus grand maintenant.

 

Ils ont découvert une énorme bulle de gaz, si importante qu’elle pourrait provoquer une explosion de gaz sous marine aussi importante que celle du volcan Ste Hélène.

 

La libération de ces gaz enverrait un nuage toxique sur les régions peuplées de Louisiane et provoquerait un tsunami qui menacerait la Floride en se déplaçant à 600 miles à l’heure. (Plus de 1000 km/h)

 

On voit bien que la promesse de BP de donner 20 milliards de dollars pour réparer les dommages, et 100 millions de dollars pour dédommager le personnel mis au chômage pendant au moins 6 mois, suite à la catastrophe, risquent d’être largement insuffisants. (lien)

 

Ce sont des petits robots envoyés sur le fond marin qui ont pu prendre des images des fissures qui sont en train de se créer tout autour du site du forage.

 

Cette catastrophe pourrait donc tuer des millions de personnes, malgré le plan d’évacuation qui aurait été pris, la vitesse à laquelle cette nouvelle catastrophe se produirait ne permettrait pas d’épargner la vie des personnes menacées. (lien)

 

Sur ce lien, d’autres articles parus récemment aux USA, évoquent les inquiétudes des américains.

 

Dans un article paru le 23 juin dernier dans le « Washington Post » Joël Achenbach envisage maintenant le pire.

Pour lui, à l’évidence, ce forage intempestif, lequel à déclenché la catastrophe, à bouleversé la géologie souterraine.

Le débit de sortie du pétrole continue d’augmenter, augmentant chaque jour un peu plus le danger, et l’évacuation de 20 millions de personnes parait très complexe.

 

Alors qu’au début, BP affirmait que la fuite était de 1000 barils par jour, ils ont revu à la hausse cette quantité en évoquant 5000 barils, mais aujourd’hui, d’après Edward J.Markey, l’un des experts en la matière, la fuite serait de l’ordre de 100 000 barils par jour. (Soit 4,2 millions de gallons).

 

Un sénateur, Charles E.Grassley a récemment communiqué un document non daté, estimant la quantité de pétrole fuyant au fond de l’océan à 162 000 barils par jour.

 

L’estimation du gouvernement, basée sur les photos satellites, et les vidéo sous marines, se limite à une fourchette entre 35 000 et 60 000 barils par jour, en ce qui concerne le pétrole stagnant en surface. (lien)

 

Sur ce lien, on peut constater, par image satellite l’étendue de la nappe de pétrole.

 

Au sujet de la controverse sur le pétrole relâché abiotique, ou non, un article paru dans agoravox est à découvrir sur ce lien.

 

Qu’il soit abiotique ou pas ne modifie en rien la situation de millions d’américains qui sont aujourd’hui sous la menace d’une catastrophe majeure.

 

Le pire est peut-être à venir, car comme disait mon vieil ami africain :

 

« Quand les éléphants se battent, c’est toujours l’herbe qui est écrasée ».

 

Sources SIGNES DES TEMPS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 20:14

Evidemment, ils mettent du soja OGM partout. Les animaux sont nourris avec. Et bien entendu, cela ne peut pas faire du bien aux humains...

 

 

 

 

 

Omniprésence et discrétion d’un puissant allergène : LE SOJA

 

 

 

Bioventure

 

 

 

 

L’énorme augmentation des cas de réactions allergiques depuis 1990 concorde avec l’usage croissant de produits à base de soja dans les aliments transformés. Cette réalité constitue un sérieux problème de santé publique, malgré les efforts des lobbies industriels pour l’en exonérer.

 

 

Multiplication des cas d’allergies au soja

 

Le soja est l’une des premières substances allergènes. Dans les années 1980, Smart Berger, docteur en médecine, classa le soja sur la liste noire des sept principaux allergènes. À l’époque, la plupart des spécialistes plaçaient le soja en dixième ou onzième position, loin derrière l’arachide et autres noix, le lait, les œufs, les mollusques et crustacés, le poisson et le blé. 


Aujourd’hui, il est communément reconnu comme l’un des “huit grands allergènes” provoquant des réactions d’hypersensibilité immédiates.


Les allergies sont des réactions inflammatoires anormales du système immunitaire à la poussière, au pollen, à un aliment ou à quelque autre substance. 


Celles qui impliquent un anticorps appelé immuno-globuline E (IgE) surviennent instantanément ou dans l’heure qui suit et peuvent se traduire par une toux, des éternuements, une hydrorrhée nasale, de l’urticaire, une diarrhée, un oedème du visage, un essoufflement, un gonflement de la langue, des problèmes de déglutition, une chute de la tension artérielle, une transpiration excessive, un évanouissement, un choc anaphylactique ou même la mort.


Les réactions allergiques tardives au soja sont moins spectaculaires mais encore plus courantes. Elles sont provoquées par des anticorps connus sous le nom d’immunoglobulines A, G ou M. (IgA, IgG ou IgM) et se produisent dans un délai de deux heures à quelques jours après consommation de l’aliment. 


Elles sont associées à des troubles du sommeil, une énurésie, des infections des sinus et des oreilles, une agitation, des douleurs articulaires, une fatigue chronique, des ennuis gastro-intestinaux et autres symptômes mystérieux.

 

Même si les “intolérances”, “sensibilités” et “idiosyncrasies” au soja sont généralement appelées “allergies alimentaires”, elles diffèrent des véritables allergies en ce sens qu’elles ne sont pas dues à des réactions du système immunitaire mais à des mécanismes métaboliques peu ou pas connus.7^9 A strictement parler, les gaz et les ballonnements – réactions fréquentes au soja et à d’autres graines de haricot – ne sont pas de réelles réactions allergiques. Toutefois, ces signes peuvent alerter sur l’éventualité d’un portrait clinique plus vaste impliquant des dégâts gastro-intestinaux liés à des allergènes.

 

Profit contre Risque


L’industrie du soja sait que des gens souffrent de graves réactions allergiques à ses produits. Dans une récente requête adressée à l’administration de contrôle pharmaceutique et alimentaire des États-Unis (FDA), Protein Technologies International (PTI) a identifié “l’allergénicité” comme l’un des “effets négatifs potentiels les plus probables de l’ingestion de grandes quantités de produits à base de soja”. Pourtant, PTI a réussi à conclure, on ne sait comment, que “les données ne prouvaient en aucune façon qu’ils pourraient constituer une menace importante pour la santé de la population américaine”.

 

Cette déclaration n’est guère rassurante pour les nombreux enfants et adultes souffrants d’allergies aux produits à base de soja. 


En outre, elle ignore la forte accumulation de preuves publiées durant les années 1990 qui montre que certaines de ces personnes découvrent leur hypersensibilité après avoir subitement souffert d’une réaction grave, voire potentiellement fatale. 


Les réactions sévères au soja sont rares, comparées à celles provoquées par l’arachide et autres noix, le poisson ou les crustacés, mais des chercheurs suédois ont récemment conclu que “l’on avait sous-estime le rôle du soja dans l’anaphylaxie alimentaire” (Foucard T., Malmheden Yman, I., Allergy 1999, 53 (3): 261-265).

 

Fatals hamburgers


Les Suédois ont commencé à étudier le rôle éventuel du soja après qu’une crise d’asthme eut emporté une jeune fille alors qu’elle venait de manger un hamburger contenant seulement 2,2 % de protéines de soja. Une équipe de chercheurs rassembla des données sur toutes les réactions fatales ou potentiellement fatales provoquées par des aliments entre 1993 et 1996 en Suède et découvrit que le cas du hamburger au soja n’était pas une exception et que ce produit était bel et bien en cause. En évaluant 61 cas de graves réactions alimentaires, dont cinq se sont avérés fatals, ils ont découvert que le soja, l’arachide et autres noix étaient à l’origine de 45 des 61 réactions. Sur les cinq décès, quatre ont été attribués au soja. Les quatre enfants morts du soja souffraient d’allergies connues à l’arachide mais pas au soja. La quantité de soja consommée allait d’un à dix grammes – quantité habituellement présente lorsque la protéine de soja est utilisée comme liant protéique végétal dans les aliments cuisinés tels que les hamburgers, les boulettes de viande, les sauces à spaghetti, les kebabs et les saucisses ou bien comme allongeur dans le pain et les pâtisseries. 


Quand le soja est “caché” dans des hamburgers et autres aliments “ordinaires”, les gens ne font pas le lien. De plus les réactions allergiques au soja ne surviennent pas toujours immédiatement, rendant la cause et l’effet encore plus difficiles à identifier. 


Comme l’a indiqué cette étude suédoise, aucun symptôme – même très léger – n’est apparu dans les 30 à 90 minutes après la consommation de l’aliment contenant du soja; puis les enfants ont eu une crise d’asthme fatale. TOUS avaient déjà mangé du soja sans aucune réaction indésirable jusqu’au dîner ayan^ entraîné leur mort. 


L’étude suédoise n’est pas la première à avoir rapporté des “réactions fatales” liées au soja. Même si l’anaphylaxie alimentaire est le plus souvent associée à une consommation d’arachide et autres noix, de crustacés et parfois de poisson ou de lait, le soja a son propre casier judiciaire. Les réactions anaphylactiques au pain, aux pizzas ou aux saucisses allongés avec de la protéine de soja remontent au moins à 1961. Des études ultérieures ont confirmé que, bien que rare, le risque n’en était pas moins réel.


La quantité croissante de soja “caché” dans les produits alimentaires est incontestablement responsable du déclenchement de nombreuses réactions allergiques non attribuées au soja. Des chercheurs français ayant étudié la fréquence des chocs anaphylactiques dus à des aliments ont rapporté que dans 25 % des cas l’allergène alimentaire n’était pas identifié. Ils ont noté la prévalence d’allergènes alimentaires “cachés” et “masqués” et ont constaté “une prévalence incroyablement accrue de choc anaphylactique dû aux aliments en 1995 par rapport à une étude antérieure datant de 1982″.21 Cette période coïncide avec une énorme augmentation de la quantité de protéines de soja ajoutée aux aliments transformés (en fait, cette quantité a continué à augmenter. La consommation quotidienne de protéine de soja par habitant est passée de 0,78 g en 1998 à 2,23 g en 2002, selon des estimations de l’industrie du soja obtenues par la Solae Company qui, en mars 2004, a déposé une requête auprès de la FDA afin que celle-ci reconnaisse les propriétés anticancéreuses de la protéine de soja.21a). 


Aucune de ces études n’a suscité beaucoup d’intérêt de la part des médias. Les organismes de santé n’ont publié aucune mise en garde. Par exemple, Ingrid Malmheden Yman, PhD, de l’administration nationale suédoise des aliments et co-auteur de l’étude, a écrit au Ministère de la Santé de Nouvelle-Zélande à la demande d’une personne allergique. Deux ans avant que l’article (d’abord publié en Suède) ne paraisse en Angleterre, elle informa le ministère que les enfants souffrant de graves allergies à l’arachide devraient éviter de consommer de la protéine de soja. Pour plus de précautions, elle recommanda également aux parents de s’efforcer “d’éviter toute sensibilisation” en limitant la consommation d’arachide et de soja durant les trois derniers mois de grossesse et durant l’allaitement au sein. Elle a par ailleurs déconseillé l’usage de lait maternisé pour bébé à base de soja.


Le débat fait rage depuis les années vingt sur la question de savoir si les bébés sont ou non sensibilisés à des allergènes alors qu’ils se trouvent encore dans l’utérus de la mère. En 1976, des chercheurs ont découvert que le foetus était capable de produire des anticorps IgE contre la protéine de soja durant les premiers stades de la grossesse et que les nouveau-nés pouvaient être tellement sensibilisés par l’intermédiaire du lait maternel qu’ils réagissaient plus tard à des aliments qu’ils n’avaient “jamais consommés”.


Les familles devant prendre le plus de précautions sont celles qui souffrent d’allergies connues à l’arachide et/ou au soja, celle dont la mère végétarienne serait tentée de consommer beaucoup d’aliments au soja pendant la grossesse ou l’allaitement et enfin les parents qui envisagent d’utiliser du lait maternisé à base de soja. 


Le nombre d’enfants présentant des allergies à l’arachide étant en constante augmentation, il faut s’attendre à voir un plus grand nombre d’enfants et d’adultes souffrir de graves réactions au soja. L’arachide et le soja font partie de ta même famille botanique, celle des légumineuses à grains, et les scientifiques savent depuis des années que les gens allergiques à l’une de ces deux substances s’avèrent souvent allergiques à l’autre. 


Parmi les autres enfants risquant de présenter une allergie au soja non détectée mais potentiellement fatale figurent ceux qui sont allergiques aux pois, haricots de Lima ou autres graines de haricot, les asthmatiques, les enfants atteints de rhinite, d’eczéma ou de dermatite ou ceux ayant dans leur famille des personnes présentant des antécédents de toutes ces maladies. 


Les réactions à des aliments appartenant à la même famille botanique peuvent se cumuler, entraînant des symptômes bien plus graves qu’ils ne le seraient isolément.

 

Les protéines allergènes du soja


Les scientifiques ne savent pas avec certitude quels sont les composants du soja responsables des réactions allergiques. Ils ont découvert au moins 16 protéines allergènes et certains en ont même identifié 25 ou 30. Les laboratoires indiquent que le système immunitaire réagit à de multiples fractions de la protéine de soja, aucune fraction n’étant plus antigénique qu’une autre, c’est-à-dire capable de déclencher la production d’un anticorps.


Les fractions les plus allergènes semblent être les inhibiteurs de la trypsine de Kunitz et Bowman-Birk. L’industrie agro-alimentaire a tenté en vain de désactiver complètement ces protéines embarrassantes sans causer de dommages irréparables au restant de la protéine de soja. Faute d’avoir réussi, l’industrie du soja a décidé de vanter les propriétés anticancéreuses de ces “facteurs anunutritionnels”. À ce jour, les preuves de telles vertus sont minces mais les statistiques sur le cancer risquent effectivement de s’améliorer si suffisamment de gens meurent d’un choc anaphylactique avant d’avoir le temps de mourir du cancer. 


Bien qu’extrêmement rares, des cas de décès dus à une réaction allergique à un inhibiteur de la trypsine ont été publiquement signalés depuis le reportage paru dans le New England Journal of Médiane en 1980.

 

L’inhibiteur de Kunitz a été identifié comme l’un des trois composants allergènes de la lécithine de soja – produit souvent considéré hypoallergénique (c’est-à-dire n’ayant qu’un risque réduit de provoquer une réaction allergique) parce qu’il n’est pas censé contenir des protéines de soja mais en présente pourtant invariablement des traces.

 

La lectine de soja – autre facteur antinutritionnel aujourd’hui présenté comme un gage de bonne santé – a également été reconnue comme une substance allergène.40 Chaque fois que la paroi intestinale est détériorée (“intestin qui fuit”), les lectines de soja peuvent passer facilement dans le sang, déclenchant ainsi des réactions allergiques (voir chapitre Xiv). À vrai dire, cela est très probable parce que tant les allergènes du soja que les saponines (facteurs antinutritionnels) sont susceptibles d’endommager les intestins. 


L’intoxication à l’histamine peut s’apparenter à une réaction allergique. Chez les personnes allergiques, les mastocytes libèrent de l’histamine, déclenchant une- réaction ressemblant fortement à une allergie alimentaire. Dans le cas d’une intoxication à l’histamine, cette dernière se trouve directement dans les aliments. On l’associe le plus souvent à des réactions au fromage et au poisson mais la sauce de soja en contient également des taux élevés. Les chercheurs qui ont calculé la teneur en histamine des aliments consommés lors d’un repas oriental typique indiquent qu’elle peut facilement frôler les seuils toxiques.

 


Questions de tranformation 


La façon dont le soja est cultivé, récolté, transformé, stocké et cuisiné peut affecter son allergénicité. Les graines de soja crues sont les plus allergéniques, tandis que les produits fermentes à la mode d’autrefois (miso, tempeh, natto, shoyu et tamari) sont les produits les moins allergènes. Les aliments modernes à base de protéine de soja transformés sous l’effet de la chaleur, de la pression ou de solvants chimiques perdent une partie de leur allergénicité mais pas l’intégralité. Les protéines partiellement hydrolysées et les pousses de soja, qui ne sont que rapidement ou sommairement transformées, demeurent très allergéniques.


Le bulletin d’information de l’industrie du soja. Thé Soy Connection, affirme que la lécithine et les huiles très raffinées “ne présentent aucun danger pour les consommateurs allergiques au soja”.


Malheureusement, bon nombre de personnes ayant cru à ces nouvelles rassurantes se sont retrouvées à l’hôpital. Les gens hypersensibles ne peuvent consommer ni l’une ni l’autre de ces substances. Les réactions indésirables aux huiles de soja – ingérées soit par la bouche soit par sonde – vont de simples éternuements à un risque fatal de choc anaphylactique.


Si la lécithine et l’huile de soja ne contenaient absolument pas de protéine de soja, elles ne provoqueraient pas de symptômes allergiques. Les différentes conditions et méthodes de transformation – sans parler des disparités d’un contrôle qualité à un autre – selon lesquelles l’industrie des huiles végétales sépare la protéine de soja de l’huile rendent la présence de traces de protéine de soja possible, voire probable. Bien que plus saines à de nombreux égards, les huiles de soja pressées à froid vendues dans les magasins de produits diététiques peuvent s’avérer mortelles pour une personne allergique. Elles sont susceptibles de présenter une teneur en protéine jusqu’à 100 fois supérieure à celle des huiles de soja très raffinées vendues en supermarché.


La margarine risque, elle aussi, de contenir de la protéine de soja. Outre les protéines égarées ayant pu subsister après la transformation de l’huile de soja, les isolats ou concentrais de protéine de soja sont fréquemment utilisés par l’industrie alimentaire pour améliorer la texture ou la tartinabilité de ces produits, notamment des allégés ou de ceux “pauvres en acides gras trans”.

 

Un danger caché


Les personnes allergiques à la protéine de soja sont en danger permanent. Des milliers d’aliments courants, cosmétiques et produits industriels tels que l’encre, le carton, les peintures, les voitures et les matelas renferment du soja sans qu’on le sache. Les quatre décès enregistrés en Suède ne sont que les cas signalés les plus connus des milliers de personnes ayant souffert de graves réactions allergiques au soja après avoir consommé par inadvertance des aliments en contenant.


Sur les 659 produits alimentaires rappelés par la FDA en 1999, 236 (36 %) ont été retirés du marché car ils comportaient des allergènes non déclarés. Les trois facteurs responsables des allergènes non déclarés étaient: des omissions et des erreurs sur les étiquettes (51 %), une contamination croisée par le biais du matériel de fabrication (40 %) et des erreurs commises par les fournisseurs des ingrédients (5 %). Toutefois, ce ne sont pas des inspecteurs mais bien des consommateurs américains en colère qui ont mis le doigt sur 56 % des allergènes non déclarés.


En 2002, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (CFIA), qui prend les allergies au soja très au sérieux, a rappelé des beignets, pains mollets, pizzas et autres produits contenant de la protéine de soja non déclarée58 Bien que les agences de nombreux pays affirment intensifier leurs efforts pour mettre en vigueur les lois relatives à l’étiquetage, il est difficile, de faire appliquer les réglementations même lorsque les autorités en font une priorité. Le principal problème est qu’il existe peu de méthodes fiables pour détecter et quantifier de minuscules quantités d’allergènes dans les aliments.


Et même lorsque les ingrédients contenant du soja figurent en détail sur les étiquettes des aliments, les consommateurs peuvent facilement passer à côté. Une étude réalisée en 2002 sur 91 parents d’enfants allergiques à l’arachide, au lait, aux œufs, au soja et/ou au blé a révélé que la plupart des parents n’identifiaient pas les ingrédients alimentaires allergéniques correctement et que les principaux problèmes venaient du lait et du soja. Seulement 22 % des parents confrontés à une allergie au soja sont parvenus à identifier correctement la protéine de soja dans sept produits. Selon les conclusions des chercheurs, “ces résultats traduisent la nécessité d’un meilleur étiquetage en termes simples et de mises en garde contre les allergènes ainsi que le besoin urgent d’apprendre à décoder les étiquettes”

 

Purifier l’air


Les réactions allergiques surviennent non seulement en cas de consommation de soja mais aussi en cas d’inhalation de farine ou de poussière de soja. Chez les épidémiologistes, la poussière de soja est reconnue comme un “agent déclencheur de l’asthme épidémique”. De 1981 à 1987, la poussière de soja issue d’un silo à grains se déversant dans le port de Barcelone, en Espagne, a provoqué 26 épidémies d’asthme, mettant gravement en péril la santé de 687 personnes et entraînant 1155 hospitalisations. Aucune autre épidémie ne s’est déclarée après l’installation de filtres mais un petit pic d’asthme en 1994 a révélé le besoin d’un contrôle assidu des mesures préventives.


Les événements de Barcelone ont conduit des épidémiologistes de la Nouvelle-Orléans à examiner les cas d’asthme épidémique survenus de 1957 à 1968, période où plus de 200 personnes étaient venues recevoir un traitement au Charity Hospital. Les investigations sur les conditions atmosphériques et les détails du fret du port de la Nouvelle-Orléans ont identifié la poussière de soja issue des bateaux transportant du soja comme la cause probable. Aucun lien n’a été décelé entre les jours où s’est déclenché l’asthme épidémique et la présence de blé ou de maïs sur les bateaux du port. Selon les chercheurs, “les résultats de cette analyse offrent de nouvelles preuves montrant que la poussière de soja ambiante est très asthmogénique et que la morbidité de l’asthme d’une communauté peut être influencée par des expositions à l’atmosphère ambiante”.


La première allusion à l’”asthme professionnel” est apparue dans le Journal of Allergy en 1934. W. W. Duke a décrit le cas de six personnes dont l’asthme avait été déclenché par la poussière provenant d’une usine de traitement de soja voisine et a prédit que le soja pourrait devenir une cause majeure d’allergie à l’avenir.64 Aujourd’hui, la poussière de soja est reconnue comme un risque professionnel pour tous ceux qui travaillent dans les boulangeries, les usines de fabrication d’aliments pour animaux, les usines de transformation des produits alimentaires, les magasins de produits diététiques et les coopératives dotées de cellules de stockage en vrac. 


Les explosions dues à la poussière constituent un risque d’accident au sein des usines de transformation du soja.


La plupart des victimes développent leur “asthme professionnel” sur une certaine période. Dans un cas bien documenté, une femme de 43 ans a travaillé six ans dans une usine de transformation des aliments, dans laquelle la farine de soja était utilisée comme allongeur de viande, avant de développer de l’asthme. Les symptômes (éternuemems, toux, respiration sifflante) apparaissaient dans les minutes suivant l’exposition à la farine de soja et disparaissaient deux heures après la fin de l’exposition.


De rares réactions au soja ont été observées chez des patients asthmatiques utilisant des inhalateurs bronchodilatateurs contenant des excipients à base de soja. Des patients ne souffrant pas d’allergie au soja par ailleurs ont présenté des bronchospasmes accompagnés de laryngospasmes et d’éruptions cutanées.

 

Trucage des statistiques sur le lait de soja maternisé


Pendant des années, l’industrie du soja a qualifié le lait maternisé à base de soja d’”hypoallergénique”. Dans son manuel de 1961, Infant Foods and Feeding Practice, Herman Frédéric Meyer, MD, du Département de Pédiatrie de la faculté de médecine de l’Université Northwestern, à Chicago, a désigné les laits maternisés à base de soja comme des “préparations hypoallergéniques”, en citant en exemple les produits Mull Soy, Sobee, Soyalac.


Au fil des ans, l’industrie du soja a encouragé ce type de désinformation dans la publicité, l’étiquetage et la littérature éducative, en ignorant les études valables au profit d’études non pertinentes basées sur des cochons d’Inde.

 
En 1989 encore, John Erdman, PhD, chercheur mis à l’honneur pzr l’industrie du soja en 2001 pour ” avoir remarquablement contribué à une meilleure compréhension et à un plus grande prise de conscience des bienfaits pour la santé des produits à base de soja et des constituants du soja “, a revendiqué l’ “hypoallergénicité ” du soja dans l’american journal of clinical Nutrition. Une lettre ultérieurement adressée à l’éditeur a rectifié ces informations erronées.


Aujourd’hui, l’industrie du soja a révisé sa position quant à l’hypoallergénicité du soja en y mettant un bémol. Cela s’est avéré relativement facile car personne ne semble connaître le nombre exact de personnes allergiques au soja. 


On dispose au mieux d’évaluations approximatives résultant du décompte des diagnostics d’allergie recouvrant aussi bien des crachats, des comportements agités, des coliques et des vomissements observés par les parents que des signes biochimiques détectés grâce aux techniques RAST et ELISA, en passant par des défis cliniques et des régimes d’élimination. 


Beaucoup de tests n’étant pas fiables à cent pour cent et les données non scientifiques ayant tendance à être prises à la légère, de nombreux cas ne sont pas comptabilisés. Les chiffres cités dépeignent le plus souvent 0,3 à 7,5 % de la population comme allergique au lait de vache et 0,5 à 1,1 % comme allergique au soja. Toutefois, les preuves laissent penser que la protéine de soja est au moins aussi antigénique que la protéine du lait, surtout lorsque l’on tient compte des plaintes gastro-intestinales et des réactions d’hypersensibilité de type retardé.


Sur le site Internet de l’industrie du soja “Soy and Human Heaith”, Clare Hasier, PhD, de l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, reprend le chiffre peu élevé de 0,5 % et affirme que la protéine de soja se classe au 11e rang en termes d’allergénicité alimentaire. 


C’était peut-être vrai dans les années 1970 (sa source date de 1979) mais aujourd’hui le soja est communément reconnu comme l’un des “huit grands allergènes”. 


En vérité, un chercheur de premier plan classe même le soja parmi les “six premiers” et un autre parmi les “quatre premiers aliments” provoquant des réactions d’hypersensibilité chez les enfants.


Le lait maternisé à base de soja est loin d’être la meilleure solution pour les bébés allaités au biberon qui sont allergiques aux préparations lactées classiques. Les phytoestrogènes contenus dans le soja peuvent interférer sur le bon développement de la thyroïde, du cerveau et du système reproducteur du bébé. Le lait maternisé au soja ne constitue pas non plus la solution idéale à l’allergie au lait de vache. 


Diarrhées, ballonnements, vomissements et éruptions cutanées disparaissent parfois lorsque le lait de vache est remplacé par du lait au soja, mais le soulagement n’est souvent que temporaire. Dans de nombreux cas, les symptômes reviennent en force une ou deux semaines plus tard. 


Comme l’écrit le D’ Stefano Guandalini, du Département de pédiatrie de l’Université de Chicago, “un nombre significatif d’enfants présentant une intolérance à la protéine du lait de vache développe une intolérance à la protéine de soja lorsque l’on introduit du lait au soja dans leur alimentation”.


Ce qui est très intéressant, c’est que les chercheurs ont récemment détecté et identifié un composant de la protéine de soja qui réagit de façon croisée avec les caséines du lait de vache.86 Les réactions croisées se produisent lorsque des aliments sont chimiquement liés les uns aux autres. 


Des réactions défavorables provoquées par les laits maternisés au soja surviennent chez au moins 14 à 35 pour cent des bébés allergiques au lait de vache, selon le D’ Matthias Besler d’Hambourg, en Allemagne, et l’équipe internationale d’allergologues qui l’a aidé à mettre en place le site Internet informatif, http://www.food-allergens.de/contents-2000.html.87 


Le site fort utile du D” Guandalini, http://www.emedicine.com/ped/topic2128.htm, rapporte les résultats d’une étude non publiée portant sur 2108 bébés et jeunes enfants italiens, parmi lesquels 53 % des bébés de moins de trois mois ayant mal réagi au lait de vache présentaient également des réactions au lait de soja. Bien que les spécialistes attribuent généralement ce fort taux de réactivité au tube digestif immature – donc vulnérable – des bébés, cette étude a montré que 35 % des enfants de plus d’un an qui étaient allergiques à la protéine du lait de vache développaient également une allergie à la protéine de soja. En tout, 47 % ont été obligés d’arrêter le lait au soja.


Tant de bébés allergiques au lait de vache sont également allergiques au lait de soja que les chercheurs ont commencé à conseiller aux pédiatres de cesser de recommander le lait au soja et de prescrire plutôt des préparations lactées à base de caséine hydrolysée hypoallergénique ou de lactosérum. 


Une étude réalisée sur 216 bébés fortement susceptibles de développer des allergies a révélé des taux comparables d’eczéma et d’asthme qu’ils boivent du lait de vache ou du lait au soja moins “allergénique”. 


À la lumière de cette étude, le message était clair: seul “l’allaitement exclusif au sein ou l’allaitement partiel avec un lait à base d’hydrolysat de lactosérum garantit une faible incidence de maladies atopiques et d’allergies alimentaires. C’est une approche profitable de la prévention des maladies allergiques chez les enfants”.


Personne ne peut affirmer que le lait maternisé au soja est hypoallergénique mais beaucoup disent pourtant que les protéines qu’il contient sont peut-être moins allergéniques que celles du lait de vache. Lorsque des bébés développent une intolérance au soja, on a tendance à mettre cela sur le compte des dégâts préalablement occasionnés sur les intestins par la protéine du lait de vache.


Certains médecins recommandent donc le lait de soja dès la naissance mais cela n’empêche pas de développer des allergies alimentaires. 


Comme l’explique C. D. May, du NationalJe wish Hospital and Research Center à Denver, “Donner du lait au soja dès la naissance pendant 112 jours n’a pas empêché une vive réponse anticorps au lait de vache introduit ultérieurement, comparable ou supérieure à celle observée lorsque le bébé avait été nourri au lait de vache dès sa naissance”.

 

Désordres intestinaux


Les gens chez qui l’on diagnostique une “colite allergique” souffrent de diarrhées sanglantes, d’ulcérations et de lésions des tissus, en particulier sur la zone sigmoïde du côlon descendant. Chez les bébés, la première cause en est une allergie au lait de vache, mais 47 à 60 % de ces bébés réagissent de façon similaire au lait au soja. Chose curieuse, des modifications inflammatoires de la muqueuse des intestins apparaissent même chez des bébés qui semblent supporter le soja: pas de diarrhée, pas d’urticaire, pas de sang dans les selles ou autre signe évident d’allergie. Une étude a montré que des réactions cliniques survenaient chez 16 % des enfants nourris au lait de soja, mais que des lésions intestinales histologiques et enzymologiques se produisaient chez 38 % de plus de ces enfants. Une observation au microscope et des analyses sanguines ont révélé que ce second groupe présentait des lésions sur les cellules et les tissus de l’intestin, indiquant des taux accrus de xylose (sucre indigérable permettant de diagnostiquer “un intestin qui fuit” et autres troubles intestinaux). Les chercheurs ont également découvert des taux insuffisants de sucrase, de lactase, maltase et de phosphatase alcaline – preuves que la faculté de digestion des bébés était compromise, que leur niveau de stress était accru et que leur système immunitaire était mis à l’épreuve.


La plupart des problèmes gastro-intestinaux liés au lait maternisé au soja impliquent des réactions immunitaites non-IgE retardées.


Toutefois, des réactions IgE locales peuvent y contribuer en entraînant la formation de complexes immuns qui altèrent la perméabilité de la muqueuse intestinale. Comme l’a expliqué C. Carini, le principal auteur de l’étude Annals ofAllergy publiée en 1987, “Les symptômes à apparition retardée qui en résultent pourraient être considérés comme une forme de maladie sérique affectant plus ou moins d’organes cible".

 

L’intestin grêle du bébé est particulièrement vulnérable. 


Une microscopie électronique à balayage et des biopsies ont révélé de graves lésions de l’intestin grêle, parmi lesquelles un aplatissement et une atrophie des projections en forme de doigts (connues sous le nom de villosités) et une hyperplasie des puits (connus sous le nom de cryptes). La réaction allergique n’est peut-être pas seule en cause ici, puisque la destruction observée concorde avec celle provoquée par les facteurs antinutritionnèls du soja connus sous le nom de lectines et saponines, les lectines jouant peut-être aussi le rôle de protéines allergiques. Les villosités sont les projections tapissant toute la surface muqueuse de l’intestin grêle où s’effectue l’absorption des nutriments. L’aplatissement et l’atrophie de ces villosités entraînent une malnutrition et un retard de croissance, avec un portrait clinique très similaire à celui observé chez les enfants et les adultes souffrant de la maladie coeliaque.


La maladie coeliaque est un grave syndrome de malabsorption, le plus souvent associé au gluten (fraction protéique présente dans le blé et quelques autres céréales) et à une intolérance au lait. Peu de personnes savent que le soja peut également être en cause. Certains adultes atteints de la maladie coeliaque souffrent de diarrhée, maux de tête, nausées et flatulences même lorsqu’ils suppriment le gluten de leur alimentation et consomment de minuscules quantités de soja. Une étude réalisée sur 98 enfants et bébés présentant de multiples allergies gastro-intestinales a révélé que 62 % étaient allergiques à la fois au soja et au lait et que 35 % étaient allergiques à la fois au soja et au gluten.

 

Surmonter les allergies au soja


Les allergologues affirment que la “plupart” des jeunes enfants “surmontent” leurs sensibilités.100 Cela est logique – dans une certaine mesure. Si les bébés développaient une allergie au soja parce que leur tube digestif et leur système immunitaire étaient immatures, le risque de voir apparaître une allergie au soja diminuerait avec l’âge et de nombreux enfants verraient leur allergie disparaître en grandissant. Or d’autres études – pourtant réalisées par les mêmes auteurs – révèlent que seule une minorité de sujets surmonte cette intolérance. 


Une étude a montré que seuls 26 % des enfants souffrant d’allergies au soja, à l’œuf, au lait, au blé et à l’arachide perdaient leur hypersensibilité après l’âge d’un an. Bien que l’arachide -parent du soja encore plus allergénique- ait pu fausser ces résultats, une autre étude a démontré que seuls deux bébés sur huit surmontaient leur allergie au soja après 25 mois.


Et de nombreux enfants ayant surmonté “avec succès” leurs allergies alimentaires développent des allergies respiratoires. Une étude menée sur 322 enfants a montré que seuls 6 % souffraient encore de sensibilité alimentaire après cinq ans, mais que 40 % de ces enfants “se mettaient à présenter” des allergies respiratoires. Cela valait pour le lait, l’oeuf, le chocolat, le soja et les céréales, dans cet ordre précis.104 Toutefois, cette étude est souvent citée pour prouver que la plupart des enfants surmontent “avec succès” leurs allergies. 


Les enfants ont davantage de chances de surmonter leurs allergies au lait de vache ou au soja que celles à l’arachide, au poisson ou aux crevettes, mais continueront à réagir à ces aliments s’ils en consomment assez souvent. Or le traitement de ces allergies exige l’exclusion totale de l’aliment incriminé. L’entérocolite provoquée par le soja, par exemple, disparaîtra après six mois à deux ans de suppression totale du soja.


Comme ne le savent que trop bien les familles des enfants allergiques, bannir le soja des dîners familiaux ou des repas et en-cas fournis dans les garderies et les écoles peut s’avérer une véritable gageure. 

Même chez les non-végétariens, le soja est omniprésent dans les aliments transformés. Par conséquent, la sensibilisation au soja a augmenté, n’est pas nécessairement surmontée avec l’âge et peut resurgir ou apparaître plus tard dans la vie.

 

Le frankensoja ou soja transgénique


Si les allergies au soja sont en augmentation, c’est peut-être aussi la faute des graines de soja génétiquement modifiées. Au Royaume-Uni, le York Nutritional Laboratories, l’un des premiers laboratoires européens spécialisés dans la sensibilité alimentaire, a constaté une hausse de 50 % des allergies au soja en 1998, année où les graines de soja génétiquement modifiées ont fait leur apparition sur le marché mondial. Les chercheurs de York ont noté que l’une des 16 protéines des graines de soja les plus susceptibles de provoquer des réactions allergiques était présente à des concentrations de 30 % ou plus dans les graines de soja génétiquement modifiées de Monsanto. Ils ont envoyé leurs découvertes au Ministre britannique de la Santé Frank Dobson, exhortant le gouvernement à agir en conséquence et à interdire immédiatement les aliments génétiquement modifiés, le temps d’effectuer de nouveaux tests d’innocuité. Le D’ Michael Antonion, pathologiste moléculaire du Guy’s Hospita\cf2 }, dans le centre de Londres, a fait remarquer : “II s’agit d’une information très intéressante, bien que légèrement inquiétante. Cela révèle qu’il reste encore beaucoup à faire pour évaluer l’innocuité de ces aliments. Pour l’instant, la commercialisation des aliments génétiquement modifiés ne requiert aucun test immunologique préliminaire, point sur lequel il faudrait sérieusement se pencher.”


Les personnes allergiques aux graines de soja génétiquement modifiées ne sont peut-être même pas allergiques au soja ordinaire. Il n’est pas exclu que les coupables soient des protéines étrangères introduites dans les graines de soja. Les allergiques à la noix du Brésil mais pas au soja ont présenté des allergies aux graines de soja génétiquement modifiées dans lesquelles on avait inséré des protéines de noix du Brésil afin d’augmenter le taux de méthionine et d’améliorer le profil global du soja en termes d’acides aminés.


Les scientifiques affirment que ces problèmes peuvent être évités en réalisant des études sur les liaisons de l’IgE, en expliquant les caractéristiques physicochimiques des protéines et en consultant les bases de données des allergènes connus. 


Cela aurait pu permettre de déceler le problème des noix du Brésil, mais il n’existe aucun moyen d’évaluer le risque d’une nouvelle sensibilisation, qui survient lorsque des expériences génèrent de nouveaux allergènes.

 

A PROPOS DE L’AUTEUR


Kaayla T. Daniel, PhD, CCN, est l’auteur de TheWhole Soy Story: Thé Dark Side ofAmenca ’s Favorite Heaith Food (NewTrends Publishing, 2004). Nutritionniste clinicienne diplômée et éducatrice sanitaire, elle donne des cours et anime des ateliers sur la prévention des maladies et les moyens de jouir d’une santé et d’une longévité optimales. 
Vous pouvez entrer en contact avec elle via son site Internet, http://www.wholesoystory.com. .

 

NOTE DE L’EDITEUR


En raison du manque de place, nous ne pouvons pas publier les notes de fin de cet article. Les lecteurs intéressés peuvent les consulter sur notre site Internet, http://www.nexusmagazine.com, ou en demander une copie à n ‘importe quel bureau NEXUS.

 

Sources SIGNES DES TEMPS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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